aderfp633
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 Posté le: Ven Sep 13, 2013 8:15 am Sujet du message: Une frappe contre la Syrie semble imminente |
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Le Devoir
Une frappe contre la Syrie semble imminente. Washington et ses alliés, qui accusent le régime de Bachar al-Assad d’avoir utilisé des armes chimiques dans sa guerre contre les rebelles, se préparent à mener une action militaire contre Damas, qui a promis de se défendre.« Le régime syrien est responsable de l’usage d’armes chimiques le 21 août près de Damas, cela ne fait pas de doute », a déclaré mardi le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney, évacuant tout doute sur l’origine de l’attaque.Lors de son point de presse quotidien, M. Carney a promis que les États-Unis allaient publier cette semaine un document élaboré par leurs services de renseignement prouvant que des armes chimiques avaient été utilisées par le gouvernement de Bachar al-Assad.L’armée prête à intervenirSi le président Obama réfléchit toujours à l’action appropriée pour réagir à cette attaque,[url=http://www.michael-good.ca]Michael Kors Purses[/url], son armée, elle, n’attend plus que des ordres. Le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a indiqué que les militaires américains pouvaient intervenir immédiatement si le président en faisait la demande. « Nous sommes prêts », a-t-il dit.L’intervention serait limitée à une campagne ponctuelle de quelques jours contre des sites contrôlés par le gouvernement syrien, ont affirmé des responsables américains. La frappe se ferait par des tirs de missiles de croisière Tomahawk, lancés par quatre navires de guerre américains postés en Méditerranée.Les États-Unis possèdent aussi des bases aériennes sur le territoire de la Turquie, voisine de la Syrie.Le porte-parole de la Maison-Blanche a toutefois insisté sur le fait que Washington n’envisageait pas de renverser Bachar al-Assad. L’objectif serait plutôt de dissuader le président syrien de recourir de nouveau aux armes chimiques.Selon un bilan de Médecins sans frontières, l’attaque perpétrée dans la banlieue de Damas a causé la mort de 355 personnes. Près de 3600 autres ont été traités après avoir été en contact avec des gaz toxiques. Des civils, des femmes et des enfants ont péri lors de l’attaque, soutiennent les États-Unis. Bachar al-Assad nie avoir utilisé des armes chimiques et rejette le blâme sur les forces rebelles.Coalition internationaleParmi les alliés des Américains à avoir haussé le ton mardi, on retrouve le Royaume-Uni, la France et le Canada. Le premier ministre britannique David Cameron a affirmé qu’une telle intervention viserait « à réduire les capacités d’utilisation » d’armes chimiques du régime. Le Parlement britannique est convoqué jeudi pour décider de la réponse du Royaume-Uni aux attaques chimiques.La France, elle,[url=http://www.michael-good.ca]michael kors canada[/url], s’est déclarée prête à intervenir militairement aux côtés de ses alliés pour « punir » le régime syrien, accusé d’avoir « gazé » sa population.Au pays, le premier ministre Stephen Harper s’est entretenu au téléphone avec le président Barack Obama. « Les deux dirigeants ont convenu qu’un recours important à des armes chimiques justifiait une réaction ferme, rapide et efficace de la part de la communauté internationale », a fait savoir le porte-parole du premier ministre, Andrew MacDougall.Le Canada croit aussi que l’attaque chimique a été menée par le régime syrien.Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a toutefois souligné sur les ondes de la radio CJAD qu’il est « prématuré » de parler d’une participation canadienne à une intervention militaire internationale.La Syrie se défendraDe son côté, Damas a martelé qu’il se défendra en cas de frappe. « Nous avons deux options : soit nous rendre,[url=http://www.michael-good.ca]Michael Kors Purses[/url], soit nous défendre. […] Le second choix est le meilleur »,[url=http://www.michael-good.ca]michael kors canada[/url], a affirmé le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, ajoutant que son pays avait des moyens de défense « qui vont surprendre ».Selon lui, une intervention militaire servirait les intérêts d’Israël et des djihadistes liés à Al-Qaïda combattant avec les rebelles.Le ministre a mis au défi ceux qui veulent frapper la Syrie de fournir des preuves concernant l’usage d’armes chimiques par son régime.Principal allié de la Syrie, la Russie a prévenu qu’une intervention militaire aurait des conséquences catastrophiques pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Autre allié de Damas, l’Iran a averti qu’une action militaire menacerait « la sécurité et la stabilité de la région ».L’Arabie saoudite, appui de poids des rebelles, a en revanche appelé à une action « ferme et sérieuse » contre le régime, alors que la Ligue arabe a accusé Damas d’avoir mené l’attaque présumée à l’arme chimique.Enquête de l’ONU reportéeSur le terrain, l’enquête des Nations unies sur l’attaque du 21 août a été reportée à mercredi, en raison de « craintes » pour la sécurité du personnel. « Un examen complet de la situation a conduit à reporter la visite d’une journée afin d’améliorer la préparation et la sécurité de l’équipe », a déclaré un porte-parole des Nations unies, Farhan Haq.La veille, des tireurs embusqués ont ouvert le feu sur le convoi onusien, touchant à plusieurs reprises un des véhicules.La Syrie est en proie depuis deux ans et demi à une contestation populaire qui a dégénéré en guerre civile, causant la mort de plus de 100 000 personnes, selon l’ONU.Avec l’Agence France-Presse
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