aderfp633
Inscrit le: 27 Sep 2011
Messages: 7915
Localisation: England
|
 Posté le: Ven Sep 27, 2013 10:10 am Sujet du message: FME - Ultimes émergences et mélange des ge |
 |
|
FME - Ultimes émergences et mélange des genres,[url=http://woolrich-parkaoutlet.blogspot.com]Woolrich Parka[/url]
La faune émergente a émergé un peu plus tard qu’à l’accoutumée dimanche dernier, dernier jour du Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue (FME), qui se tient à Rouyn-Noranda depuis jeudi. La 11e édition de la fête de la musique alternative la plus courue au Québec s’est néanmoins conclue en beauté avec Yann Perreau et le mythique groupe métal Voïvod - une soirée représentative du mélange des genres qu’a incarné le FME toute la fin de semaine.On s’est dégourdi les tympans en douceur avec six musiciens d’horizon jazz et d’origine rouynorandienne venus réveiller le OFF-FME, dernier résistant de la nuit électro. C’était sympa, et les enfants conquis étaient là pour nous rappeler que la musique était dans la suite logique des choses. C’est comme ça qu’on s’est rendu au Groove, où le duo de rap français au « flow » anglais Chill Bump offrait justement beaucoup de groove. Énième belle découverte et réserves d’énergie renouvelées.En revenant à Noranda pour le spectacle de clôture, on est tombé sur quelques offrandes de Fordamage, formation française venue livrer son rock graisseux devant le greasy spoon Chez Morasse. Les camions de pompiers alignés devant la caserne juste en face donnaient à penser que l’asphalte aurait pu prendre feu à tout moment.Spectacle de clôtureIl nous fallait alors retrouver un peu de paix. Le duo folk montréalais Fire/Works, en ouverture du spectacle de clôture à l’Agora des arts, a fait ça de très délicate façon devant un public attentif. Avec ses deux guitares et quelques excès d’accordéon, on pouvait aisément s’imaginer sur le bord d’un feu de camp - avec l’électricité pour la réverbération dans la voix.Autre binôme montréalais, Aroara a enchaîné avec son folk conceptuel, bâti autour des images poétiques de l’esprit libre Alice Notley. Avec deux guitares électriques et une valise de cuir transportant une boîte à rythmes, Ariel Engle et Andrew Whiteman (Broken Social Scene) ont insisté pour chanter au moins une chanson en français, reprenant Petit sapin de Brigitte Fontaine. Doux et sympathique.Est finalement venu le tour de piste de Yann Perreau, habitué du FME, dont la foule attendait la performance avec impatience. Il avait préalablement confié au Devoir qu’on aurait droit à un spectacle plus tranquille que la réputation de bête de scène qui le précède. C’était presque mentir. L’auteur-compositeur-interprète a offert une vingtaine de pièces - majoritairement issues d’À genoux dans le désir, son plus récent album inspiré des textes de Claude Péloquin. Alternant entre batterie, voix et piano et prenant son temps pour interagir avec un public réceptif, Perreau, accompagné des multi-instrumentistes Sarah Bourdon et Jean-Alexandre Beaudoin, a exalté son bonheur d’être au FME (en mots et en musique) à maintes reprises. Vrai, c’était intime, mais il est assurément une bête de scène, même en formation réduite.Freddie et VoïvodÀ la sortie, on a un peu décanté devant l’installation temporaire alliant sculpture et projection vidéo Freddie the Dumd Crooner. Le temps de se préparer mentalement pour absorber toute la pesanteur du légendaire groupe de métal progressif Voïvod. Le quatuor, s’annonçant dans une grande forme - « on a mangé de la viande sauvage » -, a eu droit à une excellente réception, Rouyn-Noranda étant reconnue pour la vigueur de sa scène métal. Dying Fetus, Origin et Cryptik Howling avaient préalablement réchauffé le Petit-Théâtre du Vieux-Noranda, qui s’était visiblement laissé pousser les cheveux pendant la nuit…Au moment de mettre sous presse, Le Devoir n’avait pas contacté les autorités de santé publique pour s’enquérir du seuil maximal de décibels acceptable pour l’être humain dans un délai de 96 heures. Et la faune émergente vivait très bien avec cela.
_________________
People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
|
