aderfp633
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 7915 Localisation: England
|
Posté le: Lun Sep 30, 2013 3:09 pm Sujet du message: Politique - La priorité est le transport collecti |
|
|
Politique - La priorité est le transport collectif
Alors que la Politique québécoise de mobilité durable devrait être dévoilée cet automne, Paul Lewis, vice-doyen de la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal et responsable du Groupe de recherche ville et mobilité, craint que le gouvernement Marois ne priorise l’automobile électrique,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], alors que l’investissement dans le transport collectif demeure plus urgent.Depuis le début de l’année, l’électrification des transports est annoncée par la première ministre, Pauline Marois, comme ce qui constituera le chantier économique phare de son gouvernement. Les contours de cette stratégie demeurent flous, mais l’expression est devenue un mantra.Le 9 septembre dernier, lors de la Conférence annuelle des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l’Est du Canada, Mme Marois a annoncé l’adoption d’une résolution visant à favoriser la vente d’automobiles électriques et le développement d’un réseau de recharge leur étant destiné.Alors que la Politique québécoise de mobilité durable devrait être dévoilée cet automne, Paul Lewis craint que le gouvernement n’accorde plus d’importance à l’électrification du transport individuel qu’au développement du transport collectif. « L’automobile électrique, c’est bien beau : elle réduit la pollution et les gaz à effet de serre et elle utilise des ressources essentiellement renouvelables. Le problème,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], c’est qu’une auto électrique prise dans un bouchon, ça demeure une auto. Et ça prend des autoroutes et des routes pour qu’elle se déplace. Les problèmes d’aménagement et de fluidité routière ne sont pas résolus. »Mobilité durableDe plus, l’urbaniste rappelle que « l’auto électrique, c’est plus vert que l’auto à essence, mais ce n’est pas nécessairement la meilleure des solutions pour assurer la mobilité de l’ensemble de la population ». Il souligne que le concept de mobilité durable, à l’instar du développement durable, poursuit comme objectif la réduction de l’empreinte écologique,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], mais aussi la réduction des inégalités entre les individus. M. Lewis se range derrière ceux qui parlent d’un droit à la mobilité comme on parle d’un droit au logement.« Si on met plutôt l’accent sur l’automobile, même électrique, le problème que ça pose, c’est que la mobilité n’est pas pour tout le monde. Si je suis un pauvre qui habite la couronne nord, ça ne m’aide pas beaucoup pour assurer mes déplacements. »Au contraire, l’amélioration du service de transport collectif ou des infrastructures de transport actif permet aux moins nantis, aux personnes âgées, aux jeunes, à ceux qui n’ont pas de permis, voire aux personnes à mobilité réduite, lorsque les véhicules ou les aménagements sont adaptés, de se rendre jusqu’à l’université, à l’hôpital,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], au travail, etc.Investissements lourdsMais les mesures pour encourager le transport actif, comme la marche et le vélo,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], ne nécessitent pas des sommes astronomiques. Le transport collectif, quant à lui, en exige. Lors des consultations publiques qui se sont déroulées du 23 mai au 23 juin derniers,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], un certain consensus autour du développement et de l’amélioration du transport collectif s’est dégagé de la trentaine de mémoires déposés. « Là, la question qu’on doit se poser, c’est : comment peut-on assurer le financement de tout ça ? », dit M. Lewis. Il ne s’oppose pas au développement de l’automobile électrique, « mais, à partir du moment où l’on met de l’argent en grande quantité dans le transport collectif. Et ce sont des systèmes coûteux à mettre en place. »Le 24 mai dernier, au lendemain de la première journée de consultations publiques pour la Politique québécoise de la mobilité durable,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], le ministre des Transports, Sylvain Gaudrault, a confirmé le prolongement de l’autoroute A-19 entre Laval et Bois-des-Filion. « Dans un contexte où l’on manque d’argent, ce n’est peut-être pas prioritaire de développer le réseau routier [et] ça envoie des messages contradictoires aux gens. » Il tourne en dérision l’argument s’appuyant sur l’ajout de voies réservées aux autobus sur ce tronçon. « On va aussi mettre des voies réservées pour l’automobile. On amplifie le problème »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], juge M. Lewis.Il concède qu’il est inévitable d’investir dans la réfection et l’entretien de certaines infrastructures routières existantes, mais il approuve les doléances des groupes écologistes revendiquant une baisse des investissements dans le prolongement ou le parachèvement du réseau routier, pour rééquilibrer la répartition de l’enveloppe du Fonds des réseaux de transport terrestre (FORT). « Augmenter la capacité du réseau routier ne résoudra pas les problèmes de congestion à long terme », rappelle M. Lewis. De plus, cette approche risquerait d’annuler les efforts déployés dans le transport collectif en incitant les automobilistes à adopter de nouvelles habitudes. M. Lewis en prend pour preuve la chute de l’achalandage dans le transport en commun qui a été enregistrée à Montréal durant les années ayant suivi l’inauguration du métro. La raison : la capacité des infrastructures routières avait augmenté simultanément. La Société de transport de Montréal (STM) a d’ailleurs battu en 2011 un record d’achalandage qui tenait depuis… 1947.« Il y a de grands avantages pour la société à ce qu’on développe le transport collectif, mais il faut que ces moyens de transport soient utilisés à leur capacité. Des autobus et des tramways vides, ça finit par coûter très cher. »Au moment d’écrire ces lignes, une pétition demandant au gouvernement de majorer l’investissement dans les transports collectifs d’un milliard par année au cours des dix prochaines années frisait les 10 000 signatures dans le site de l’Assemblée nationale. Mais, aux yeux de M. Lewis, le fardeau financier du transport collectif ne devrait pas seulement retomber sur les épaules du gouvernement provincial, ni seulement sur celles des automobilistes visés par des mesures de péage et de taxation de l’essence. Les sources de financement doivent être diversifiées et les municipalités ont aussi leur rôle à jouer, observe-t-il. « Je trouve que ça fait partie de l’infrastructure de base d’une ville, de la même façon que les réseaux d’égout ou d’aqueduc. »Paul Lewis se montrerait « assez favorable à une taxe foncière métropolitaine. Lorsqu’on habite en banlieue et qu’on ne prend pas le transport en commun, on paye tout de même pour ce service. En ce moment, les gens s’éloignent des quartiers centraux pour payer moins de taxes. Mais, en faisant ça, ils s’éparpillent et font en sorte que le système de transport collectif s’effondre, parce qu’il y a moins de densité. Ça coûte cher de donner des services de transport collectif en banlieue. Le minimum, c’est que les gens qui font en sorte que c’est difficile de fournir un service devraient payer une partie [de la facture pour qu’elle ne revienne] pas seulement aux usagers. »Collaborateur _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
|