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aderfp633



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MessagePosté le: Lun Sep 30, 2013 8:17 pm    Sujet du message: Tourisme Territoires du Nord-Ouest - Tournée d& Répondre en citant

Tourisme Territoires du Nord-Ouest - Tournée d’une nordicité inusitée
Woodyard. C’est ce minuscule quartier de shacks que les cartes postales de Yellowknife, la capitale des Territoires du Nord-Ouest, nous montrent en premier, dès notre arrivée. Pourtant,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], Woodyard donne la migraine aux autorités locales : « Le gouvernement rêve de nous voir déguerpir d’ici pour pouvoir tout démolir ! », signale Batiste, un Québécois d’origine qui loue un de ces shacks pour 300 $ par mois (environ sept pieds sur dix), eau courante non comprise.De Yellowknife au parc Wood Buffalo, via Hay River et Fort Providence —Woodyard se trouve aux abords de la baie de Yellowknife, en face du « quartier flottant », seconde carte postale de la ville : « Les autorités voudraient tant nous voir rayés de la carte ! On ne paie pas de taxes municipales parce qu’on ne bénéficie pas de services directs de la Ville. Toutes les maisons flottantes du secteur sont autonomes en énergie et en eau potable, été comme hiver, et nous n’occupons aucun terrain, évidemment… », explique Monique,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], propriétaire d’une maison flottante qu’elle a convertie en hébergement touristique, le Bay Floating B B.Ces premières rencontres creusant l’appétit, on se dirige au Dancing Moose Café pour y déguster un déjeuner de saumon en compagnie d’Yvonne, une dame âgée qui a fait une longue carrière dans l’accueil des visiteurs et qui est aujourd’hui guide touristique à ses heures.Elle a tenu un lodge de chas se et de pêche pendant des décennies, dans les profondeurs des Territoires du Nord-Ouest (TNO) : « J’étais pilote aussi. J’emmenais mes clients chez moi avec mon hydravion. Des histoires de chasse et de pêche, j’en ai à profusion ! »- Et la faune ?- Au gré des saisons, libre et sauvage.- Et les orignaux, il y en a beaucoup ?- Aucun.- !!!Yvonne poursuit son exposé sur les merveilles à voir aux TNO, mais mon cerveau est bloqué au mot « orignaux ». C’est plus fort que moi, je reviens sur le sujet.- Comment peut-il y avoir plein d’orignaux au Yukon, qui est juste à côté, et pas un seul ici ?- Ils ne viennent pas jus qu’ici, c’est tout.Étonnée, mais surtout déconfite, je termine mon déjeuner et quitte le… Dancing Moose Café.Ice Pilots NWTYvonne m’emmène faire une tournée de Yellowknife, qui présente une silhouette très urbaine (avec buildings, centre-ville et tout) pour une ville du Nord. « Allons maintenant au hangar de Buffalo Airways ! »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], lance-t-elle avec un enthousiasme débordant.Une fois au hangar, j’apprends pourquoi non seulement Yvon ne mais aussi toute la population de Yellowknife a Buffalo Airways si joyeusement en bouche : les pilotes et les avions de la compagnie (notamment le Douglas DC-3, datant des années 30) sont les grandes vedettes de la série de téléréalité Ice Pilots NWT.Plus qu’une émission de télé, c’est une bénédiction pour la ville : « Des familles canadiennes et américaines avec de jeunes enfants amateurs fous d’avions font le voyage jusqu’ici expressément pour venir rencontrer nos chers pilotes ! », explique Yvonne.C’est justement dans l’une des stars de Buffalo Airways que je m’envole, en fin de journée,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], vers Hay River, ma prochaine destination des TNO, en direction sud.Le vol m’amène à survoler le grand lac des Esclaves (Great Slave Lake), le neuvième plus grand au monde, et à constater que les « agents de bord » de Buffalo Airways sont les futurs mécanos et pilotes de la compagnie, qui, pour gravir les échelons, doivent d’abord s’occuper des passagers…Rendus à Hay River,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], direction le Ptarmigan Inn, un hôtel dont les chambres présentent la même caractéristique que l’on retrouve chez l’ensemble des établissements hôteliers des territoires nordiques : des grands espaces !Le soleil de minuitEn soirée, je rencontre Tra cy, une guide locale, et Doug Lamalice, interprète aborigène, à l’embouchure d’une forêt. Doug propose aux touristes une randonnée en plein air intitulée « Marchez un mille dans mes mocassins. » Il allume d’abord un feu et fait un appel à la prière. Comme l’ensemble des prières des peuples autochtones, celle-ci réclame le respect des hommes envers la nature et demande pardon aux esprits des ancêtres.La soirée est bien avancée quand la randonnée débute. Mais pas de souci ; ici, en juin déjà, le soleil illumine le ciel jusqu’à 23 h.Les mocassins de Doug m’amèneront à découvrir une des merveilles naturelles des TNO, les chutes Alexandra, qui fendent avec puissance la forêt boréale dense.Le sentier que nous empruntons est doté de plusieurs plateformes d’observation qui permettent de les admirer en première loge.Au fil des pas, Doug explique comment ses ancêtres vivaient de la chasse et comment, jadis, le portage des canots devait être négocié pour se déplacer dans le secteur. Il raconte aussi sa vie. Le fil conducteur : les ravages de l’alcool. Aujourd’hui sobre, il revient sans cesse sur le sujet :- Ne buvez pas. L’alcool n’est pas une bonne chose.- D’accord Doug. Mais revenons sur la chasse. Y a-t-il des orignaux ici ?- Vous savez, l’alcool m’a fait perdre ma famille…- Je suis vraiment désolée pour vous,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], Doug. Mais les orignaux sont-ils…- Croyez-moi, l’alcool est dévastateur pour les gens.- Doug, ça va, je ne bois pas ! Je crois en vous, mais je refuse de croire qu’il n’y a pas d’orignaux ici !Je réussis à le sortir de ses mauvais souvenirs et il se lance dans un passionnant exposé oral sur la façon dont ses ancêtres et sa famille chassaient et chassent l’orignal…La balade terminée, Tracy et moi reprenons la route vers l’hôtel. En chemin, un panache me salue… Tiens, un orignal !Le lendemain, Tracy m’offre un rapide tour d’horizon de Hay River, une ville sans charme particulier mais qui s’avère un bon point de chute pour rayonner dans les environs, ou du moins une étape pour la nuit entre deux grands déplacements.Nous mettons ensuite le cap au sud-est où se trouve, quelque 200 kilomètres plus loin, le grand parc national Wood Buffalo créé en 1922 pour offrir un territoire paisible aux bisons surchassés des environs. On y aperçoit bien entendu des bisons,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], mais l’attrait unique s’appelle les plaines salines.Ces immenses plaines, que l’on rejoint facilement depuis Grosbeak Lake, offrent un spectacle majestueux de couleurs (blanc, gris, ocre et rouille), de formes (roches érodées par le sel) et de craquelures de la couche terrestre supérieure que seule cette substance déshydratante a le pouvoir de faire.Pour un moment de feeling, on marche pieds nus dans une couche épaisse de sel qui atteint ici quelques pouces, là-bas un monticule. Mais attention aux coupures et aux blessures mal guéries.La prochaine destination, le lendemain, est Fort Providence, à 175 kilomètres à l’est de Hay River. Ici, surprise : si les ruelles de Montréal ont leurs chats, les plages du Sud leurs chiens errants et Bombay ses vaches sacrées ambulantes,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], Fort Providence a ses bisons vagabonds ! Ceux-ci se promènent partout, en liberté, broutent et dorment le long des routes…Nous poursuivons notre chemin jusqu’au quai du village qui donne sur la rivière Mackenzie. Steven Vandell, de Vandell Ventures, nous attend à bord de son bateau. L’après-midi sera consacré à parcourir un tronçon de cette rivière, à longer ses berges massacrées par les mouvements puissants des glaces au printemps et à accoster sur une île où habitent ses amis : une famille aborigène.L’île est le refuge d’été de cette famille. Aborigènes des TNO,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], du Yukon ou du Nunavut, c’est le même scénario qui se répète depuis des siècles : une bonne proportion des communautés des peuples des Premières Nations délaisse les hameaux d’hiver pour aller rejoindre, l’été venu, les bons vieux endroits où jadis on chassait librement et on vivait isolé.Sur cette île, quelques bâtiments rustiques ont été construits de leurs mains et le quotidien de cette famille est étalé en plein air : le fumoir à poissons, le potager engraissé à la bouse de bison, l’atelier de réparation des canots,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], le tendeur pour faire sécher le cuir d’orignal (tiens, tiens !), le bûcher pour fendre et ranger le bois servant à faire cuire la popote.Je me fais discrète, j’observe attentivement, je garde mes distances, je gagne leur confiance. Puis la doyenne m’invite dans les quartiers privés de sa maison. Mon intérêt marqué pour la façon dont cette famille recycle tout ce qui se trouve sur l’île lui rappelle qu’elle est justement en train de confectionner une couette de lit. Une fois à l’intérieur, elle me montre qu’elle a récolté les poils de la peau d’orignal qui est écartelée dehors, sur son tendeur, des poils de bison et les filaments de différentes herbes qui se trouvent sur son île. Le tout est répandu sur le sol. La dame empoigne l’enveloppe de tissu blanc déposée sur une chaise en bois et continue sous mes yeux le travail qu’elle avait commencé, celui d’y enfouir tout son attirail trouvé.Avant de les quitter, je remercie chaleureusement mes hôtes pour leur accueil. C’est alors que mes accolades me font découvrir ce que feuillette le doyen : une bande dessinée Archie ! Dans un éclat de rire, celui-ci me confie qu’il ne peut pas lire les bulles mais qu’il aime bien regarder les images…Steven nous ramène à Fort Providence, puis nous invite à déguster, en soirée, un hamburger de bison. Je repense aux chats de ruelle et aux chiens errants et me console de ce que les vagabonds animaliers ne soient pas tous apprêtés de la même façon…Le jour suivant, une longue route m’attend (315 kilomètres) pour regagner Yellowknife, où je conclurai mon court séjour aux TNO. Chemin faisant, nous croisons encore des bisons et… quelques orignaux. Il faut que je tire cette histoire au clair. M’adressant à Tracy :- Pourquoi Yvonne m’a-t-elle dit qu’il n’y avait pas d’orignaux dans les TNO ?- Tu vois, ici, aux TNO, chacun défend sa cause à sa façon. On a déjà vu des chasseurs tirer les orignaux des airs, depuis leur avion. Yvonne veut certainement décourager cette pratique. À sa façon.***EN VRACLe meilleur dodo : le Bay Floating B B de Yellowknife. ykbayfloatingbnb.com.Le meilleur pique-nique : sur les rochers de Fort Smith, aux abords du parc Wood Buffalo, où des dizaines de pélicans coulent des moments heureux.Les visites historiques : les mines et les villages miniers fantômes (dont celui de la Giant Mine de Yellowknife, ancienne mine d’or).Le meilleur ami de l’homme aux TNO : les moustiques.Le meilleur trait de personnalité pour parcourir les TNO : aimer faire de la looonnngue route.Collaboration spéciale
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