aderfp633
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 Posté le: Lun Sep 30, 2013 8:46 pm Sujet du message: Chevrolet Corvette Stingray 2014 - À la hauteur du |
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Chevrolet Corvette Stingray 2014 - À la hauteur du mythe
Mythique. Voilà l’épithète fourre-tout par excellence, utilisée à toutes les sauces. L’industrie automobile n’y échappe pas et plusieurs modèles dits « mythiques » ne le sont pas (et ne le seront jamais). Du côté des constructeurs comme celui des médias, il y en a qui ont le superlatif facile. Et puis, qu’est-ce qu’un véhicule mythique ? Il faudrait d’abord s’entendre sur les critères. La Coccinelle, la Ford modèle T, la première Jeep, la Citroën 2 CV, l’Austin Mini sont autant de modèles qui ont laissé leur marque dans l’histoire de l’automobile. Elles ont cependant un point en commun : leur conduite n’avait rien de très enivrant, pour être poli.La Corvette, par contre… Voilà une voiture qui existe depuis 60 ans (et dont la production n’a jamais été interrompue, contrairement à la Beetle, par exemple) ; une machine à générer de l’adrénaline, qui n’a jamais dérogé à son mandat (ou si peu, pendant quatre ou cinq années creuses) ; une sportive capable de tutoyer les meilleurs bolides européens pour la moitié, voire le tiers du prix ; une authentique icône américaine, au même titre qu’Elvis, Marilyn ou la bouteille de Coke.Il y a encore des sceptiques dans la salle ? Ils n’ont qu’à se rendre dans le kiosque à journaux le plus proche. Automobile Magazine,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], Car and Driver, Road and Track et Motor Trend, les quatre principaux magazines automobiles américains, l’ont mise en couverture. À part la Mustang, qui célébrera ses 50 ans l’année prochaine, je ne vois aucune autre voiture américaine capable de réussir ce tour de force. Seule une légende vivante a droit à pareil traitement.Le grand retour de la StingrayLa Corvette est donc une voiture mythique. Voilà, c’est dit. Cette nouvelle génération, la septième,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], commence sa vie avec le millésime 2014. Et si les deux précédentes étaient des évolutions de la C4, la C7 fait un grand pas en avant, sans pour autant rompre avec son riche passé. On a d’ailleurs puisé dans la boîte à souvenirs pour ressusciter une appellation glorieuse, Stingray, disparue depuis une trentaine d’années.Les changements sont nombreux, mais allons-y avec l’essentiel : nouvelle carrosserie, nouveau châssis, nouveau moteur et nouvelle boîte de vitesses. Rien que ça. Comme toutes celles qui l’ont précédé, la Corvette 2014 est habillée de fibre de verre,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], mais le toit et le capot sont faits de fibre de carbone, chasse aux kilos oblige. Son efficacité aérodynamique atteint des sommets, grâce aux précieuses informations recueillies sur les circuits, où les C5 et C6 ont tout gagné. La structure en bénéficie elle aussi : elle n’a jamais été aussi rigide. Le squelette de la bête est constitué d’aluminium, une première pour la ’Vette.Remercions Chevrolet de ne pas nous priver du plaisir de jouer du levier. De plus en plus de sportives nous imposent la boîte robotisée ; les futurs propriétaires de Corvette auront encore le privilège de choisir. La nouvelle boîte manuelle compte sept rapports tandis que la boîte automatique à six rapports permet aussi de passer les rapports manuellement avec des leviers de chaque côté du volant, comme c’est désormais la norme.Verte, la Corvette ?Une Corvette ne serait pas une Corvette sans un bon vieux V8 à culbuteurs. Mais attention, il a été revu de A à Z. Sa cylindrée reste la même, son architecture aussi, mais l’injection directe est maintenant de la partie et surtout, un système de désactivation des cylindres permet au moteur de tourner avec seulement quatre d’entre eux lorsqu’on opte pour le mode Eco (comme dans « économique »). Une Corvette à 4-cylindres, c’est la révolution !Le V8 de 6,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url],2 litres peut donc se transformer en 4-cylindres de 3,1 litres. La puissance descend alors à 126 chevaux, mais le but est de consommer le moins possible. Avec toute cette panoplie,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], la C7 devrait battre des records de frugalité. GM n’a pas encore dévoilé de chiffres, mais promet qu’ils seront inférieurs à ceux de la C6, dont la consommation moyenne se situait à 13,6 litres au 100 kilomètres.La puissance, nerf de la guerre dans cet univers, grimpe à 455 chevaux et un système d’échappement optionnel permet d’en gagner cinq autres. Le couple maximal se situe dans les mêmes eaux : 460 livres-pied (à 4600 tours-minute). De quoi donner des sueurs à la Porsche 911,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], reine incontestée des sportives depuis des décennies.Perception et réalitéContrairement à la Porsche, qui jouit d’une solide réputation, la Corvette doit se battre contre certaines perceptions négatives. Je passe sous silence les moqueries dont elle fait l’objet au Québec, à cause d’une vieille blague usée à la corde. Partout ailleurs sur la planète, on la traite avec respect, mais certaines élites font la moue en raison de ses origines roturières - c’est une Chevrolet, après tout - et lui reprochent des choses qui ne s’appliquent pas (ou ne s’appliquent plus). Son poids et son format, par exemple. Pour preuve, la C7 et la 911 ont la même longueur. La Porsche est plus légère, mais la Corvette compense par sa puissance et son couple supérieurs. Elle est aussi plus large que sa rivale allemande.Une autre perception veut que la Corvette ne tienne pas la route. Elle est bien bonne, celle-là ! En fait, les deux générations précédentes (C5 et C6) ont prouvé le contraire, les versions plus sportives (Z06 et autres ZR-1) récoltant souvent les honneurs lors de matchs comparatifs. Avec sa structure en aluminium, la C7 bat des records de rigidité et elle devrait faire encore mieux. Le groupe d’options Z51, qui inclut notamment une direction et des suspensions raffermies ainsi que des freins plus puissants, a d’ailleurs été conçu à cet effet.Taillée au couteauLe profil est bien celui d’une Corvette, avec son long capot et son arrière tronqué. Cette silhouette ciselée, tout en angles, semble avoir été taillée à la serpe, façon Cadillac CTS ou Nissan GT-R. Aucune trace de rondeurs. D’ailleurs,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], le remplacement des phares ronds à l’arrière, une signature de la Corvette depuis le début des années 60, par des blocs optiques carrés a soulevé un tollé chez les aficionados. Sacrilège !Restons dans le rayon des luminaires : les phares escamotables, signature des C3, C4 et C5 mais disparus sur la C6, ne sont pas de retour. Cette fois, il y a une bonne raison et elle vient, encore une fois,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], des circuits. Les pilotes d’usine préféraient des phares traditionnels, notamment pour l’aérodynamisme. (Et sans doute parce qu’ils ne refusent jamais de s’ouvrir…)Globalement, la C7 est une plus belle voiture que la C6, mais on est encore loin du chef-d’oeuvre esthétique que fut la C2 en son temps (1963-1968). Cela dit, les photos ne rendent pas hommage à la C7, qui a tout de même de la gueule… et une allure intimidante.Sévèrement critiquée pour la décoration et la finition de son habitacle,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], la Stingray n’a désormais plus rien à envier à ses rivales prétendument plus nobles. Les appliques de fibre de carbone et la sellerie cuir font partie de la liste des options, mais le mélange de vinyle et de soie (!) de la version de base peut facilement être confondu avec du cuir. De plus, la qualité de construction est irréprochable et le plastique a pratiquement disparu de la cabine.Celle-ci traite par ailleurs ses occupants avec beaucoup d’égards : les nouveaux sièges n’ont rien à envier à ceux des meilleures sportives et les adeptes de la piste auront droit à des baquets sport, proposés au cours des prochains mois (en option). Et surtout, merci, mille fois merci aux concepteurs de la C7 qui nous ont épargné le système multimédia CUE qui sévit dans les Cadillac. Je vais leur allumer un cierge à l’Oratoire Saint-Joseph et leur vouer une reconnaissance éternelle. Amen.Les bénéfices de la pisteUne Corvette manuelle avec le groupe d’options Z51, c’est la vraie affaire : elle freine aussi fort qu’elle accélère, tourne avec une rare précision et ses gros pneus de 21 pouces mangent - littéralement - l’asphalte. Ainsi parée, la Corvette mord. Férocement. Et elle ne lâche pas le morceau (d’asphalte, toujours).Il faut dire que GM s’est doté, il y a une dizaine d’années, d’une piste d’essai à Milford, au Michigan, réputée pour torturer sans pitié les véhicules qui l’utilisent. La C7 incorpore aussi toute l’expérience acquise dans les courses d’endurance, où elle a dominé la catégorie GT. En témoignent, entre autres succès, ses sept victoires aux 24 Heures du Mans.À moins d’être un pilote professionnel, vous atteindrez vos propres limites bien, bien avant celles de la Corvette. Et si,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], comme moi, vous n’êtes pas un champion des circuits, l’équilibre général de cette voiture vous fera fort bien paraître. La Corvette est une bête docile, très facile à conduire. Et hop ! Une autre perception qui se révèle fausse. Cela dit, sa boîte manuelle et surtout son embrayage demandent un minimum d’effort, comme quoi on ne l’a pas émasculée non plus… Néanmoins, elle n’a jamais été aussi civilisée. Même en mode Sport, je n’ai ressenti aucun inconfort. Pour obtenir un roulement encore plus doux, il suffit de choisir le mode Touring et pour plus de sport, il y a le mode Track. Vous l’aurez compris, les suspensions sont réglables.ConclusionDetroit est en faillite, Flint agonise et, paradoxalement, l’industrie automobile américaine vit une véritable renaissance. Il y a à peine cinq ans, ne l’oublions pas, GM et Chrysler se plaçaient sous la protection des tribunaux. Aujourd’hui, ces deux constructeurs sont pétants de santé, tout comme Ford. Modèle emblématique s’il en est, la Corvette est en phase avec cette vitalité, tout comme elle l’est avec la réalité d’aujourd’hui. Même si sa puissance suit une courbe ascendante, sa consommation ne cesse de diminuer, signe d’un raffinement évident, mais aussi d’une prise de conscience. Des arguments en moins pour ceux qui sont allergiques à ce type de voiture tandis qu’à l’autre bout du spectre, les fidèles seront comblés : la C7 atteint des sommets partout. Elle se montre ainsi digne de porter le nom de Stingray, apparu pour la première fois sur la C2, que d’aucuns considèrent comme la meilleure Corvette d’entre toutes. Peut-être diront-ils la même chose de la C7 dans quelques années…Collaborateur
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