aderfp633
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 Posté le: Lun Sep 30, 2013 9:23 pm Sujet du message: Commission Charbonneau - Borsellino se pose en vic |
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Commission Charbonneau - Borsellino se pose en victime d’un système de collusion
Gilles Surprenant, père fondateur de la collusion à Montréal ? L’entrepreneur Giuseppe Borsellino y est allé de révélations inusitées à la commission Charbonneau.Le président de Construction Garnier pose en victime d’un système de collusion imposé aux entrepreneurs par nul autre que M. Surprenant, à partir du milieu des années 90. Selon M. Borsellino, ce ne sont pas les entrepreneurs qui ont corrompu la fonction publique montréalaise. C’est l’inverse !Après avoir répondu de manière évasive et approximative aux questions en matinée, M. Borsellino a retrouvé sa verve lorsqu’il a été interrogé sur l’existence d’un cartel d’entrepreneurs qui s’échangeaient les contrats à tour de rôle à Montréal. « Il y avait de la collusion pour régler quelques contrats », a-t-il reconnu.Selon M. Borsellino,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], Gilles Surprenant a pris les devants,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], en 1995, pour organiser un dîner entre lui, Paolo Catania (Construction F. Catania) et Johnny Piazza (Piazza Construction).M. Surprenant, l’ingénieur responsable de la préparation des plans et devis pour les travaux d’égouts à la Ville, leur aurait alors suggéré de s’entendre entre eux pour s’échanger les contrats.« Qu’est-ce qu’on sait, c’est qu’il veut nous aider à obtenir des contrats. C’est à nous de nous partager les contrats, un à la fois », a expliqué M. Borsellino (à ne pas confondre avec son homonyme du Groupe Petra).M. Borsellino s’est emporté en expliquant la grande vulnérabilité des entrepreneurs à l’égard des fonctionnaires de la Ville de Montréal. « Il y avait des gens à la Ville qui étaient très puissants », a-t-il lancé. Ils pouvaient décider quel entrepreneur gagnerait de l’argent, quel autre en perdrait…Le commissaire Renaud Lachance et la présidente de la commission, France Charbonneau, n’ont pu réprimer un sourire. « C’est gros, ce que vous nous dites »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], a renchéri le procureur de la commission, Simon Tremblay.Enfin des nomsGilles Surprenant a reconnu lors de son témoignage qu’il a reçu plus de 100 000 $ en pots-de-vin de Giuseppe Borsellino. Il s’est dit aspiré dans le système par les entrepreneurs, à la fois par crainte pour sa sécurité et appât du gain.M. Borsellino donne un tout autre portrait du rôle joué par Gilles Surprenant, qui avait hérité du surnom TPS (taxe pour Surprenant) en raison de sa cupidité. Vers la fin de sa carrière, il percevait une ristourne de 1 % sur la valeur des contrats. Au début, il touchait des sommes forfaitaires de 2000 à 3000 $ par contrat,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], estime M. Borsellino. Celui-ci négociait toujours à la baisse, car il n’aimait pas être « extorqué ».Catania, Garnier et Piazza ont fait partie du premier cercle de collusion. Vers 2000 ou 2002, le cercle aurait été élargi, toujours sous l’impulsion de Gilles Surprenant. Petit à petit, M. Borsellino a fini par nommer d’autres membres du cartel des entrepreneurs : Catcan, Infrabec,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], ATA, TGA, Mirabeau, Conex et Excavations Super.Un témoin récalcitrantPendant une bonne partie de la journée, Giuseppe Borsellino a revêtu le costume du témoin récalcitrant. Me Tremblay a dû lui extraire les réponses une à une.L’entrepreneur a mis la commission au défi de prouver ce qu’elle avance. M. Borsellino ne se souviendra de rien de précis, à moins d’être confronté à une preuve irréfutable. « Si vous avez autre chose,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], montrez-le-moi », a-t-il dit.« J’aimerais mieux… » « Qu’on vous confronte ? », l’a interrompu la présidente de la commission, France Charbonneau. « Oui, exactement », a-t-il répondu du tac au tac.Pour qu’il traite enfin de ses relations d’affaires et d’amitié avec l’ancien directeur général de la FTQ-Construction, Jocelyn Dupuis, Me Tremblay a dû faire jouer des extraits d’écoute électronique du projet Diligence, portant sur l’infiltration du crime organisé dans l’industrie de la construction. On y entend notamment MM. Borsellino et Dupuis discuter du projet d’agrandissement d’une usine de Rio Tinto au Saguenay.Les conversations portent sur la période d’octobre à décembre 2008. Même s’il n’est plus employé par la FTQ-Construction, M. Dupuis semble y exercer encore une certaine influence.Il se vante de ce que M. Arsenault n’est pas au courant de son implication, car il transige directement avec Rénald Grondin, directeur général de l’Association des manoeuvres interprovinciaux, un syndicat affilié à la FTQ. « Arsenault, on l’a dedans », lance M. Dupuis.Jocelyn Dupuis a quitté la FTQ-Construction en septembre 2008, à la demande de Michel Arsenault. En 2010, il a été accusé de fraude pour avoir réclamé le remboursement de frais de repas extravagants.M. Borsellino a dorloté son ami Dupuis en allant même jusqu’à lui prêter pendant trois ans un condo d’une valeur de 320 000 $ au 1000, de la Commune, le « bunker » du crime organisé où plusieurs membres des gangs de rue, de la mafia et des Hells Angels ont habité au cours des dernières années. « Il m’a demandé la clef, et je la lui ai donnée », a dit simplement M. Borsellino.Le patron de Garnier a aussi amené son ami Dupuis en voyage en Italie, en plus de lui payer des repas et des billets de hockey. Le voyage en Italie a coûté près de 50 000 $ à Construction Garnier, mais il réunissait des invités de marque accompagnés de leurs épouses. Outre Jocelyn Dupuis, il y avait le responsable des travaux publics à la Ville de Montréal,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], Robert Marcil, un ingénieur de Génivar, Yves Lortie et le p.-d.g. de Concession A25,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], Daniel Toutant. Génivar et Garnier ont obtenu des contrats dans le projet en PPP du pont de la 25.
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