aderfp633
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Posté le: Lun Sep 30, 2013 9:38 pm Sujet du message: Commission Charbonneau - Laval : des élus confirm |
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Commission Charbonneau - Laval : des élus confirment l’usage de prête-noms
L’administration « 100 % légitime » d’Alexandre Duplessis a touché de nouveaux bas-fonds lundi à la commission Charbonneau. Deux membres du comité exécutif, Benoît Fradet et Basile Angelopoulos, ont avoué qu’ils avaient servi de prête-noms, en banalisant au passage la gravité de leurs gestes.L’ex-agent officiel du PRO des Lavallois, Jean Bertrand, ne semble pas avoir exagéré lorsqu’il a affirmé que tous les conseillers du parti, à trois exceptions près, avaient servi de prête-noms en toute connaissance de cause. Deux ténors de l’administration sous tutelle d’Alexandre Duplessis,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], MM. Fradet et Angelopoulos, de même que l’ancien conseiller Richard Goyer,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], ont corroboré l’essentiel de son témoignage.Le PRO des Lavallois a bénéficié de dons illicites de 30 000 $ de M. Fradet, de 13 000 $ de M. Angelopoulos et de 22 500 $ de M. Goyer (en incluant les dons de leurs proches) pour un total de 65 500 $ entre 1998 et 2011.Jean Bertrand leur remettait des enveloppes bourrées d’argent (entre 3000 $ et 4000 $), lors de rencontres privées coïncidant avec la tenue des séances mensuelles du conseil municipal de Laval. Les élus remettaient par la suite à M. Bertrand des chèques à leur nom ou à celui de leurs proches pour blanchir ces contributions illicites en provenance des firmes de génie-conseil.Élus désinvoltesLes trois conseillers fautifs affirment qu’ils n’ont jamais posé de questions sur la provenance des sommes.Benoît Fradet et Basile Angelopulos ont relaté leur implication dans le financement illégal du parti avec une grande désinvolture.« Je ne savais pas que c’était pas correct. J’en suis aujourd’hui peiné »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], a dit M. Fradet, un politicien d’expérience. Député libéral de 1989 à 1994, conseiller du chef de l’opposition de 1995 à 1997 et conseiller municipal de Laval depuis 1997,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], M. Fradet a plaidé l’ignorance de la loi électorale. « C’est pas si blanc, c’est pas si noir. C’est gris. Je sais que c’est pas correct », a-t-il dit.M. Fradet a relativisé l’importance de ses errements, bien modestes en comparaison du système élaboré de perception de ristournes auprès des entrepreneurs et des firmes de génie-conseil dont il dit ignorer l’existence. « Je ne me suis pas enrichi avec ça [les prête-noms] », a-t-il dit. La juge France Charbonneau lui a alors fait remarquer qu’un larcin,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], même petit, reste un larcin. En effet,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], les conseillers ont bénéficié d’un crédit d’impôt auquel ils n’avaient pas droit pour leurs contributions.Un autre membre du comité exécutif, Basile Angelopoulos, a aussi minimisé la portée de ses gestes. Cet avocat et conseiller municipal depuis 1997 ignorait tout de la loi électorale, interdisant le recours aux prête-noms et les dons des entreprises.« Mauvaise habitude »Seul l’ex-conseiller Richard Goyer,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], qui a quitté la politique municipale en 2005 pour faire place à Alexandre Duplessis, dans le district 15, a admis sans circonvolutions sa participation au financement illégal du PRO des Lavallois. « Je savais que c’était illégal », a dit M. Goyer, un ami de l’ex-maire Gilles Vaillancourt. Il a parlé du financement illicite du PRO comme d’une « mauvaise habitude ». « On faisait ça à répétition. C’était rendu banal », a dit l’entrepreneur en construction résidentielle.C’est grâce aux travaux de la commission Charbonneau qu’il a pris la pleine mesure de ses gestes. Si c’était à refaire, il agirait différemment. « C’est fait, c’est fait. On va vivre avec »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], a-t-il dit.Deux conseillères à la barreLa commission entendra ce mardi deux autres élues lavalloises, Jocelyne Guertin, membre du comité exécutif, et Ginette Legault Bernier, conseillère.Pour compléter son témoignage, Me Bertrand a relaté que l’ex-maire Vaillancourt a demandé à deux reprises de se faire rembourser ses frais d’avocats. En 2010, l’agent officiel du PRO a accepté de verser 40 000 $ pour que le maire se défende des attaques de l’ancien ministre péquiste Serge Ménard. Après les perquisitions à sa résidence, M. Vaillancourt est revenu à la charge pour que son ancienne formation, au bord de la dissolution, paie ses avocats. Cette fois, Me Bertrand a refusé.Me Bertrand a enfin reconnu qu’il avait reçu 40 000 $ en liquide pour son travail de faux bénévole au PRO, en plus de bénéficier de travaux sur l’escalier de son bureau. Il rejette l’étiquette de « collecteur de fonds », en insistant pour se décrire comme un courrier qui transportait des enveloppes brunes.***Ce texte a été modifié après publication. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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