aderfp633
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Posté le: Lun Sep 30, 2013 9:41 pm Sujet du message: Infiltration du crime organisé dans lindust |
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Le Devoir
Infiltration du crime organisé dans l’industrie de la construction, fonctionnaires soudoyés, contrats pour des trottoirs, des égouts et de l’asphalte qui conduisent à des ristournes aux partis politiques. Ce cocktail explosif, qui sera au menu de la commission Charbonneau cet automne, préoccupe grandement le parti du maire Gérald Tremblay, Union Montréal.« Je présume que tout a été fait selon les règles depuis la fondation du parti en 2001. Mais je suis préoccupé », a reconnu au Devoir le directeur général d’Union Montréal, Richard Mimeau.Ce dernier n’a pas cherché à banaliser l’impact que pourraient avoir les travaux de la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction qui ont recommencé lundi. M. Mimeau se rappelle la douloureuse expérience de la commission Gomery. Il avait été erronément impliqué par Benoît Corbeil, un ancien directeur général du Parti libéral du Canada-section Québec qui a reconnu sa culpabilité de trafic d’influence.Pour l’instant, Richard Mimeau, affirme ne pas avoir été contacté par des enquêteurs de la commission Charbonneau. M. Mimeau est en poste depuis 2008. Son prédécesseur, Christian Ouellet, combinait ses fonctions à du travail de consultant auprès de la firme de génie-conseil Roche ; l’élection de 2005 s’est déroulée sous sa gouverne.Du côté du cabinet du maire Gérald Tremblay, on se dit heureux de la reprise des audiences publiques de la commission Charbonneau. « Le maire a réclamé cette commission, alors on travaille en étroite collaboration avec elle »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], a affirmé Martine Painchaud, attachée de presse de M. Tremblay.Montréal n’est toutefois pas la seule ville ciblée par la commission Charbonneau. Dans son allocution d’ouverture, la juge France Charbonneau a indiqué que Montréal et Laval seraient scrutées au cours des prochaines semaines pour les liens étroits qui pourraient exister entre l’octroi de contrats et le financement des partis politiques. La commission se penchera également sur la façon dont des entrepreneurs se seraient réparti les contrats et sur la manière dont certains fonctionnaires auraient été soudoyés, a-t-elle précisé, ajoutant même que des témoins mettront en cause des élus.Au cabinet du maire de Laval, Gilles Vaillancourt, on dit ne pas avoir de raison de s’inquiéter. « L’octroi de contrats est très encadré au municipal », a souligné un conseiller du maire, Pierre Desjardins.M. Vaillancourt,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], son parti et son administration ont souvent été montrés du doigt. Mais cela demeure des allégations,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], selon M. Desjardins. Il y a deux ans,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], l’ex-député du Bloc québécois Serge Ménard avait déclaré que le maire Vaillancourt lui avait offert une enveloppe d’argent pour l’aider dans sa campagne électorale, ce que M. Vaillancourt a toujours nié.Plus récemment, une vérification administrative effectuée par le ministère des Affaires municipales a établi clairement que M. Vaillancourt avait utilisé des fonds publics pour financer les activités de son parti, le PRO des Lavallois. Année après année, M. Vaillancourt amenait ainsi des centaines de partisans à la cabane à sucre et se faisait rembourser ses dépliants, ses bannières et ses sondages politiques. Avant de prendre le pouvoir, le Parti québécois s’est engagé à ce que ce rapport ne reste pas lettre morte.Aucune précision sur les dossiers qui seront abordés au cours de l’automne à la commission Charbonneau n’a toutefois été apportée.Toujours dans le monde municipal, des témoins seront entendus concernant les modes de fonctionnement des firmes de génie-conseil. Beaucoup de municipalités sans ressources indépendantes - une large majorité d’entre elles - ont recours aux firmes de génie-conseil pour faire l’analyse de leurs besoins.Mafia et motards criminelsLe premier volet des travaux portera sur l’infiltration du crime organisé dans l’industrie de la construction. Une cinquantaine de témoins seront entendus à cet égard. Avant de se pencher sur les cas concrets, la commission entend brosser le tableau général grâce à des experts. La juge a affirmé qu’il est utile d’abord d’expliquer les tenants et les aboutissants du crime organisé. À cet égard, des policiers spécialisés dans ce secteur (SQ, GRC et police ontarienne) seront appelés à la barre.On étudiera l’origine, l’évolution,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], les structures et le fonctionnement interne de la mafia et des motards criminels. Il s’agira de comprendre, entre autres choses, les différents moyens d’infiltrer l’industrie légale de la construction. « Le crime organisé n’attaque pas le système ; il l’utilise. Il exploite ses vulnérabilités. Il saisit les opportunités ; il ne les crée pas », a expliqué Me Sonia Lebel, procureur de la commission.Me Lebel a également souligné que « le partage des contrats, les ententes, les cadeaux ne sont en fait que la façon de faire des affaires » pour les membres du crime organisé. Ce qu’il faut donc combattre, selon elle, « c’est le processus de normalité qui s’est installé, l’impression de ne pas pouvoir faire autrement,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], consentant ou non ».La commission analysera également « le cheminement et l’implication » de certains motards criminels dans diverses entreprises de la construction.Par ailleurs, la juge Charbonneau a affirmé qu’une attention particulière serait apportée à la sécurité des témoins. « Nous ne pouvons permettre que la sécurité et l’intégrité des témoins entendus par la commission soient mises en péril », a-t-elle soutenu demandant même aux médias de taire le nom des témoins, dont la seule évocation pourrait nuire aux enquêtes en cours.Monde syndical sous la loupeÀ la fin de l’automne,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], les travaux s’attarderont au monde syndical, a prévenu la juge Charbonneau. « La violence et l’extorsion présentes sur certains chantiers de construction,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], retiendront aussi notre attention », a-t-elle indiqué.Des enquêtes sont d’ailleurs en cours sur la Côte-Nord, en Abitibi,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], à Trois-Rivières, en Estrie et à Québec. Jusqu’à maintenant, la commission a reçu 1650 appels, courriels et lettres de la population qui a ainsi répondu à l’appel de la juge Charbonneau lancé en mai dernier.Le premier témoin à être appelé à la barre a fait une présentation sur l’historique des syndicats, des associations d’employeurs et des négociations. Il s’agissait de Louis Delagrave,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], économiste à la Commission de la construction du Québec et auteur d’un ouvrage sur les relations de travail dans l’industrie de la construction au Québec. Il en ressort que des tensions ont presque toujours existé entre les différents syndicats de la construction.M. Delagrave a admis que depuis que la négociation des conventions collectives dans la construction s’effectue par secteur - industriel, par exemple, ou voirie et génie civil - entre les associations patronales et syndicales, soit depuis 1995, « on peut clairement dire que ça va bien sur le plan des relations de travail » au Québec.« Si on regarde les statistiques sur les arrêts de travail dans la construction, le Québec se compare avantageusement aux autres provinces », a-t-il témoigné.Avec La Presse canadienne***Longue convalescenceRoderick A. MacDonald, l’un des deux commissaires avec Renaud Lachance aux côtés de la juge France Charbonneau, est toujours en convalescence. M. MacDonald a subi une opération chirurgicale le printemps dernier pour un cancer de la gorge. Il n’a pas siégé lors de cette première étape de la commission d’enquête. Mme Charbonneau a souligné que son collègue serait absent encore « un certain temps ». Elle a donné l’assurance que M. MacDonald suivait toutefois les travaux. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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