aderfp633
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Posté le: Lun Sep 30, 2013 9:52 pm Sujet du message: Gérald Tremblay est de plus en plus seul &a |
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Le Devoir
Gérald Tremblay est de plus en plus seul à croire qu’il peut conserver ses fonctions de maire de Montréal. Pendant que la commission Charbonneau entendait, mardi, un ex-organisateur affirmer qu’il connaissait les dessous du financement occulte de son parti Union Montréal, sur la colline parlementaire, à Québec, les voix s’élevaient pour réclamer son départ.« Le statu quo est intolérable », a déclaré le ministre responsable de la Métropole, Jean-François Lisée. Son collègue des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault, a abondé dans le même sens. « Ça devient très, très difficile. C’est encore des éléments de plus qui s’ajoutent sur les épaules de M. Tremblay », a-t-il dit.Au Parti libéral, on jugeait la situation « insoutenable »,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], alors qu’à la Coalition avenir Québec, on pressait même Gérald Tremblay de se retirer. « Il n’a plus de légitimité. Sa place n’est plus là », a dit le député Jacques Duchesneau, ancien directeur de l’Unité anticollusion.La vague d’indignation avait des allures de tsunami au conseil municipal de Montréal, mardi, alors que les élus venaient de recevoir la proposition budgétaire pour 2013. La conseillère municipale Anie Samson a demandé au maire s’il avait à coeur les intérêts des Montréalais ou s’il préférait « remplir son coffre-fort ».Le maire Tremblay a défendu tant bien que mal son intégrité face aux allégations de l’ancien organisateur d’Union Montréal (UM). « C’est complètement faux »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], a-t-il dit. « Attendez au moins que nos avocats puissent poser des questions pertinentes. Vous prenez juste l’aveu d’une personne. On verra après qu’est-ce que cette personne-là va dire. S’il vous plaît, laissez-moi faire mon travail de maire de Montréal », a lancé Gérald Tremblay.L’avocat d’UM, Michel Dorval,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], a dit souhaiter que le maire, l’agent officiel du parti et le contrôleur de la Ville soient rapidement cités à comparaître devant la commission, question de rectifier les faits allégués.Témoignage incriminantCette ambiance pour le moins turbulente n’est pas étrangère au témoignage incriminant livré par Martin Dumont devant la commission Charbonneau. Lundi, cet ancien organisateur politique avait raconté que le coffre-fort d’UM débordait d’argent comptant,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], obligeant même le parti à s’en procurer un plus gros.Mardi, il a affirmé sous serment que Gérald Tremblay était au courant du financement occulte qui existait dans son parti. De plus, il aurait eu conscience, selon lui, de l’existence de la double comptabilité tenue par l’agent officiel, le comptable Marc Deschamps.Martin Dumont a étayé son affirmation en remontant à l’élection partielle de décembre 2004 dans l’arrondissement Saint-Laurent. Inquiet d’un possible dépassement des dépenses au-delà du plafond légal, il a rencontré M. Deschamps en présence du maire Tremblay. M. Deschamps l’aurait alors rassuré en lui montrant un document sur lequel apparaissaient deux colonnes de chiffres : un budget officiel et un budget officieux. Selon ce qu’a déclaré sous serment M. Dumont, le maire Tremblay se serait alors levé pour quitter la pièce et aurait dit : « Moi, j’ai pas à savoir ça. »Viens « pisser »M. Dumont a continué sur sa lancée parfois presque théâtrale, relatant des situations souvent saugrenues. Ainsi, le témoin a raconté qu’en novembre 2004, l’entrepreneur Nicolo Milioto, présumément l’intermédiaire entre le monde de la construction et la mafia, lui aurait remis une enveloppe contenant 10 000 $ comptant lors d’une activité de financement dans Hochelaga-Maisonneuve.« Viens Martin, on va aller pisser »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], lui aurait dit M. Milioto. Une fois les deux hommes installés devant les urinoirs, M. Milioto lui aurait remis l’argent. Au cours du même événement, M. Dumont aurait été sollicité par d’autres entrepreneurs pour se rendre aux toilettes,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], ce qu’il soutient avoir refusé. À chaque fois, il a dirigé les personnes vers le responsable du financement, Bernard Trépanier.En fin de soirée, le maire Gérald Tremblay a invité les organisateurs de l’événement à se joindre à lui pour une photo de groupe. M. Trépanier, qui était assis à côté de Martin Dumont,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], aurait dit à ce dernier qu’il ne pouvait pas y aller. « Pourquoi ? »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], lui aurait demandé M. Dumont. Le veston de M. Trépanier ne pouvait plus fermer tant il était plein d’enveloppes d’argent amassées au cours de la soirée, a raconté le témoin à la commission Charbonneau.C’est au cours de cette même période que M. Trépanier aurait demandé à Martin Dumont d’aller chercher « 50 000 documents à Laval ». En fait, Bernard Trépanier voulait que M. Dumont aille au restaurant l’Onyx pour récupérer 50 000 $ que lui donnerait l’entrepreneur Tony Accurso. Finalement, c’est M. Trépanier qui y est allé.M. Dumont a également identifié les personnes qui défilaient régulièrement au bureau de M. Trépanier, refermant la porte derrière eux et abaissant les stores. M. Dumont n’a pu dire ce qui se déroulait au cours de ces courtes visites des représentants de firmes de génie (Groupe SM, SNC, Dessau et autres Cima +).En fait, selon le témoignage de M. Dumont, l’argent coulait tellement à flots à UM que Bernard Trépanier s’était procuré une machine pour compter l’argent. Cela faisait suite aux doléances d’une jeune femme au parti qui avait dû compter des liasses d’argent totalisant 850 000 $.Menaces de mortEn 2007, alors qu’il était devenu chef de cabinet du maire de l’arrondissement Rivière-des-Prairies -Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT), Martin Dumont aurait reçu des menaces de mort de la part de Nicolo Milioto allias monsieur Trottoir. Après avoir soulevé des questions sur un contrat obtenu à fort prix par l’entreprise de M. Milioto (Mivela Construction), M. Dumont aurait reçu la visite impromptue de l’entrepreneur 48 heures plus tard. « Tu sais, Martin, mes fondations de trottoir sont très épaisses et très profondes, lui aurait dit M. Milioto […] Il ne faudrait pas que tu te retrouves dans mes fondations de trottoir. » M. Dumont a affirmé n’avoir jamais parlé de cette menace.Crédibilité du témoinÀ plusieurs reprises, les commissaires ont interrogé M. Dumont sur le fait qu’il n’a jamais alerté qui que ce soit. « Personne ne m’aurait cru », a-t-il avancé, parce qu’il aurait dû s’attaquer à l’établissement de Montréal, du cabinet du maire, du président du comité exécutif et du parti UM. « Oui, j’aurais pu dénoncer. Ç’a été mon erreur », a-t-il fini par admettre.Étonnamment,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], si M. Dumont s’est dit parfois « ébranlé »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], « dégoûté » ou « estomaqué », aucune des situations qu’il a décrites ne l’a incité à prendre ses distances. Le parcours politique de M. Dumont tend à démontrer ses importantes ambitions, peu importe la bannière politique.Martin Dumont a fait ses premiers pas chez les jeunes péquistes après quoi, il s’est joint au rang de l’Action démocratique du Québec. En 1998, il fait le saut au municipal, où il se présente comme candidat avec Nouveau Montréal, dirigée par Jacques Duchesneau.En 2001, il sera candidat dans l’équipe de Gérald Tremblay. Défait, il devient conseiller du maire et ce, jusqu’en 2004. Mais le lien d’emploi est rompu et il doit alors se contenter d’être l’un des deux organisateurs d’Union Montréal. Il deviendra par la suite chef de cabinet du maire de RDP-PAT avant de tâter de la politique fédérale avec les conservateurs de Stephen Harper. En 2010, il sollicite Union Montréal pour être candidat à la mairie de RDP-PAT. Il aurait même vérifié l’intérêt de Projet Montréal et Vision Montréal.Depuis lundi, ce sont les projecteurs de la commission Charbonneau qui sont braqués sur lui. Mercredi, l’avocat d’Union Montréal continuera son contre-interrogatoire.Avec la collaboration de Robert Dutrisac et de Brian Myles _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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