aderfp633
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Posté le: Lun Sep 30, 2013 9:53 pm Sujet du message: Bernard Trépanier sest présent&eac |
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Le Devoir
Bernard Trépanier s’est présenté mardi à la commission Charbonneau avec l’intention de dire la vérité et de rétablir sa réputation. Le collecteur roué, encore vif malgré ses 74 ans, a vite constaté que ses deux intentions étaient potentiellement irréconciliables.Après Christian Ouellet, payé par Roche, M. Trépanier est le deuxième employé d’Union Montréal à avoir bénéficié des largesses d’une firme de génie-conseil - et non la moindre - pendant qu’il était employé du parti.Le vice-président démissionnaire de Dessau, Rosaire Sauriol, lui a versé plus de 900 000 $, de 2002 à 2010,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], pour faire du démarchage auprès des villes pour des projets d’ingénierie. De 2004 à 2006, M. Trépanier occupait aussi le poste de collecteur pour Union Montréal,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], avec un salaire de 82 000 $. Il a continué son travail de collecteur de manière officieuse et bénévole jusqu’en 2009.M. Trépanier a expliqué qu’il avait été embauché à titre de consultant par M. Sauriol afin de l’aider à accéder aux contrats de l’Aéroport de Montréal. Ses explications n’ont guère convaincu le procureur Denis Gallant, qui reviendra sur le sujet mercredi.La firme de génie-conseil a publié une mise au point en soirée pour se distancer de M. Trépanier. « Toute la direction de Dessau, à l’exception de Rosaire Sauriol, ignorait tout de l’existence de ces paiements, de même que de la nature des services rendus », a fait savoir la firme. M. Sauriol a démissionné de son poste le jour où les preuves de ces paiements ont été remises à la commission.Durement malmenée à la commission Charbonneau, Dessau a obtenu en fin de journée un statut de participant. La firme est préoccupée par les liens qui pourraient être établis entre la firme, M. Trépanier et le financement illégal des partis. Le statut de participant lui permettra de contre-interroger M. Trépanier.Une loi bafouéeBernard Trépanier était l’un des témoins les plus attendus à la commission Charbonneau, en raison du rôle qu’il aurait joué dans l’élaboration d’un stratagème permettant à Union Montréal d’empocher des ristournes de 3 % sur la valeur des plus gros contrats accordés au cartel des ingénieurs.M. Trépanier est resté en périphérie de Montréal pour relater la genèse de son implication en politique, sous les conservateurs de Brian Mulroney. C’est Claude Dumont, principal organisateur de l’ex-premier ministre,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], qui lui a appris les rudiments du métier. Il est resté dans l’antichambre bleue jusqu’à l’élection de Kim Campbell, en 1993.Longueuil, Laval, Saint-Laurent, Boisbriand, Rosemère, Saint-Jérôme, Le Gardeur, Repentigny : Bernard Trépanier a roulé sa bosse comme organisateur politique. Partout où il est passé,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], sauf à Saint-Léonard et à Laval,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], il portait les habits du faux bénévole payé par chèque ou en argent comptant pour ses services. Les montants étaient minimes, a-t-il dit. Ses cachets couvraient tout juste ses frais de repas et de déplacement.L’esprit de la loi de René Lévesque sur le financement des partis politiques a toujours été transgressé dans les petites villes, parole de Bernard Trépanier !Véritable bête politique, M. Trépanier allait de ville en ville,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], comme un troubadour de la démocratie municipale, pour prêter main-forte à des candidats. Dans les patelins reculés, il a été témoin de « petites batailles » entre les bureaux d’ingénieurs, d’avocats et les entrepreneurs locaux. Chacun présentait et finançait son poulain, dans l’espoir d’accéder aux contrats municipaux de la Ville.« On faisait du clé en main, a-t-il expliqué. Les entrepreneurs, les ingénieurs et les avocats locaux s’occupaient d’équipes. Ils avaient chacun leurs clans. » L’arrangement convenait à Bernard Trépanier puisqu’il n’avait pas à se préoccuper du financement. « Moi, je ne voulais pas toucher à ça », s’est-il exclamé.M. Trépanier n’attendait rien en retour pour ses services. Son travail d’organisateur est à ranger dans la catégorie du « développement des affaires ». « C’était joindre l’utile à l’agréable. Ça permettait d’avoir des contacts dans toutes les municipalités », a-t-il expliqué. Il monnayait ses contacts par l’entremise de sa compagnie de marketing, Bermax. « Bermax, c’est Bernard au maximum », a-t-il lancé, tout sourire. Outre Dessau, il comptait parmi ses clients Nepcon, le Groupe SM,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], Astral, Octane Stratégies et Tecsult.Des conditionsIl y a deux politiciens pour lesquels Bernard Trépanier a réellement effectué du travail bénévole : Gilles Vaillancourt et Frank Zampino.M. Trépanier a connu Frank Zampino vers 1989. Il fut de toutes ses campagnes à la mairie de Saint-Léonard, sans rien demander en retour. « Un chum,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], c’est un chum. Je n’ai jamais demandé rien à monsieur Zampino. Je me suis lié d’amitié, a-t-il dit. C’est une affaire de famille. On allait là pour s’amuser. »Pour la campagne de 2001, M. Trépanier a pu compter sur l’aide d’un nouvel organisateur qui « mangeait de la politique » : Tony Tomassi, futur ministre libéral. Ironie du sort, les trois hommes sont aujourd’hui accusés de fraude.C’est au printemps 2004 que Bernard Trépanier est finalement devenu le directeur du financement d’Union Montréal. « Monsieur 3 % » a posé ses conditions avant d’accepter l’offre. Il ne signait aucun chèque, il n’effectuait aucun dépôt, il ne siégeait pas à l’exécutif du parti et il n’avait pas d’autres responsabilités que le financement. Il abordera cette période charnière de sa carrière mercredi.****Le patron de BPR démissionne à son tourUn troisième ingénieur entendu à la commission Charbonneau a démissionné. Pierre Lavallée a quitté mardi ses fonctions de président et chef de la direction de BPR. M. Lavallée a admis devant la commission sa participation au cartel des ingénieurs. Les actionnaires de BPR et lui avaient puisé de 145 000 $ à 155 000 $, à même leurs épargnes personnelles, pour payer la ristourne de 3 % à Bernard Trépanier. M. Lavallée rejoint Rosaire Sauriol (Dessau), Robert Marcil (SM) et François Perreault (Génivar) dans le club sélect des ingénieurs remerciés en raison de la commission Charbonneau. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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