aderfp633
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Posté le: Lun Sep 30, 2013 9:57 pm Sujet du message: moncler on sale |
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Le Devoir,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url]
L'ancien chef de l'Unité anticollusion Jacques Duchesneau a affirmé, aujourd'hui,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], à la Commission Charbonneau, que l'ancien ministre des Transports, Sam Hamad, n'était même pas intéressé par son rapport quand il le lui a présenté, le 1er septembre 2011, avant de le rendre public. Il ne voulait même pas y toucher.Au cours de la deuxième journée de son témoignage, aujourd'hui, M. Duchesneau a raconté que son rapport a été accueilli froidement par le ministre, qui ne l'écoutait même pas quand il le lui présentait verbalement. «Quand mon adjoint, monsieur Bélanger, a voulu lui donner une copie des rapports, il n'a pas parlé beaucoup mais son non-verbal... il ne voulait pas le voir! Là, il s'est reculé, puis a dit "je ne veux pas le voir, le rapport,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], mes adjoints vont s'en occuper". Et c'est de même que la réunion s'est terminée», a rapporté M. Duchesneau.Il lui a tout de même laissé quelques copies de son rapport,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], qui traite de la collusion entre les firmes de génie, les entreprises de construction et le financement des partis politiques. «On n'est pas reparti avec les copies qui appartenaient au ministère. Lui n'a pas voulu mettre ses empreintes digitales dessus,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], là, mais il avait ça devant lui», a relaté M. Duchesneau.Il a compris, lors de cette rencontre, qu'il valait mieux ne pas élaborer sur le chapitre portant sur le financement des partis politiques devant le ministre Hamad. «J'y ai fait allusion, mais j'ai compris qu'on était mieux de passer à d'autre chose. Ça a toujours été, bien évidemment, un sujet épineux,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], avant et après la rencontre avec monsieur Hamad», a commenté M. Duchesneau.Après cet accueil glacial, il était convaincu que son rapport serait relégué aux oubliettes, ce qui le frustrait énormément. «Les membres de l'équipe, nous n'avons pas fait ce travail pour que ça aille sur une tablette. Après ma rencontre avec le ministre Hamad, j'étais convaincu que c'était pour aller sur une tablette. Je parlais au nom d'à peu près 500 personnes. Moi, je sais les engagements qu'on avait pris auprès de ces personnes. Il n'en était pas question que ça s'en aille sur une tablette!»Jacques Duchesneau voulait que son travail serve à quelque chose. Il a donc décidé de refiler lui-même son rapport final à une journaliste, qui s'apprêtait de toute façon à sortir la version préliminaire.Il décrit ainsi l'attitude selon lui indifférente du ministre Hamad, lorsqu'il lui faisait une présentation verbale de son rapport: «J'ai tenté de faire une présentation. Ça s'est déroulé vite; ce n'était pas la saveur du jour. J'ai commencé ma présentation, pour m'apercevoir, un moment donné, qu'il n'écoutait même pas. Je n'ai pas été impressionné par la réception que j'ai eue du ministre. En fait, je n'ai pas senti que ça l'intéressait. Quand je m'adresse à vous, vous me regardez, je sens une interaction, mais si je commence à vous parler et que vous regardez s'il fait beau dehors, ça enlève de la concentration. Et je le lui ai dit». Des «oligarques»Plus tôt dans la journée, M. Duchesneau a relaté que des «oligarques» tireraient les ficelles de l’industrie de la construction et déterminent qui aura des contrats ou non. Un entrepreneur assez téméraire pour présenter une soumission pour un contrat public, sans avoir obtenu le consentement de cet «infime petit groupe de personnes»,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], court le risque d’être battu ou étranglé financièrement à brève échéance.Un «empire clandestin» contrôle l’industrie, a témoigné Jacques Duchesneau. Reprenant les grandes lignes du rapport de l’Unité anticollusion (UAC), qu’il a dirigée pendant 18 mois, M. Duchesneau a dépeint une industrie sans merci au sein de laquelle foisonnent des cartels imaginatifs dans l’élaboration de stratagèmes de collusion, invisibles au commun des mortels. «C’est beaucoup plus tentaculaire qu’on pense», a-t-il dit.Au cours de son enquête, il a cru bon de faire de vastes diagrammes des compagnies de construction au Québec pour identifier les cas de propriété croisée et les liens entre différents administrateurs. Il a notamment trouvé une compagnie qui en contrôlait 70 autres.Les fournisseursJacques Duchesneau conseille de porter une attention particulière aux fournisseurs de produits et services, pas seulement aux grands noms de l’industrie de la construction. Luminaires, trottoirs, enduits bitumineux: autant de secteurs de l’industrie qui sont contrôlés par un très petit nombre d’entreprises, à peine plus de trois ou quatre selon les cas. «Quelqu’un a voulu nous faire croire que c’était de l’intégration. Quand on regarde de près, ça enlève la chance qu’il y ait une concurrence loyale entre les autres»,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], estime l’ex-patron de l’UAC.Sans détenir un portrait global de la situation, un fonctionnaire du ministère des Transports du Québec (MTQ) ne peut pas prendre des décisions éclairées dans l’appréciation des conflits d’intérêts, et résilier les contrats en conséquence. «On peut se faire jouer. La collusion a ceci de particulier que c’est un jeu secret», a expliqué M. Duchesneau.L’escouade Marteau et l’UAC ont ébranlé l’empire clandestin. En 2008, l’écart entre les évaluations du MTQ pour des travaux et les soumissions reçues était de -1,7 %. En 2010, l’écart était de -17,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url],2 %. Jacques Duchesneau évalue à 347 millions de dollars «l’escompte» Marteau/UAC.Autre menace de démissionPlus tôt dans son témoignage, jeudi, M. Duchesneau a révélé qu'il avait menacé de démissionner une autre fois de son poste, à la fin de 2010, cette fois après que le milieu politique soit devenu frileux à la suite de reportages laissant planer des doutes sur son intégrité lors de son passage en politique municipale.Jacques Duchesneau a exprimé sa lassitude de voir ce qu'il appelait une vieille histoire revenir ponctuellement dans l'actualité pour laisser planer des doutes sur le financement de sa campagne électorale municipale en 1998.Quand le réseau TVA et le Journal de Montréal ont ressorti cette histoire, il a été convoqué au ministère,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], où le ton a monté. Après un échange qu'il a qualifié de «musclé», on lui a dit qu'on voulait le suspendre. Il a juré qu'il n'avait rien à se reprocher, mais ses interlocuteurs répliquaient que c'était une question de perception.Ensuite, M. Duchesneau a affirmé que c'est le cabinet du premier ministre qui a voulu le suspendre. Encore une fois, il a juré de sa probité. «J'ai dit: "je n'ai rien à me reprocher et vous ne me suspendrez pas, sinon je vais démissionner et faire ma propre conférence de presse".»Finalement, il a appelé le ministre à demander au Directeur général des élections de faire enquête. L'enquête a duré trois mois — ce qu'il appelle son «purgatoire». Il est revenu à l'Unité anticollusion en février 2011, après avoir été blanchi par l'enquête du DGE. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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