aderfp633
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Posté le: Lun Sep 30, 2013 10:00 pm Sujet du message: Commission Charbonneau: Zambito montre du doigt Ab |
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Commission Charbonneau: Zambito montre du doigt Abdallah et Zampino
L'ex-entrepreneur en construction Lino Zambito a pointé du doigt deux anciennes figures en vue de l'administration de la ville de Montréal, mardi, devant la Commission Charbonneau: l'ancien directeur général Robert Abdallah et l'ancien président du comité exécutif Frank Zampino.M. Zambito a soutenu qu'il s'était fait dire par l'ingénieur Michel Lalonde,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], du Groupe Séguin, une firme privée de Pointe-aux-Trembles, qu'il devait acheter des tuyaux d'égout au prix exigé et auprès d'une compagnie spécifiée parce que cette entreprise,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], Tremca, s'était entendue avec M. Abdallah.Il s'agissait d'un contrat de collecteur d'égout sur la rue Sherbrooke Est, à Montréal, vers 2005, pour lequel son entreprise, Infrabec, avait été le plus bas soumissionnaire.S'il avait été le plus bas soumissionnaire,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], a-t-il expliqué, c'est parce qu'il avait prévu non pas acheter des tuyaux d'égout, mais les couler sur place en faisant le coffrage.Un ingénieur lui a alors fait comprendre qu'il devait plutôt acheter des tuyaux appelés TBA et fabriqués par Tremca parce que cette entreprise «avait une entente» avec M. Abdallah. «Si je voulais exécuter le contrat, je n'avais pas le choix d'acheter mes tuyaux chez Tremca», a-t-il rapporté.Quand il a protesté et fait valoir que cela lui coûterait plus cher, il s'est fait dire qu'il allait être dédommagé pour le supplément qu'il devait débourser pour faire affaire avec Tremca. Il a donc accepté de réaliser le contrat et a été en partie indemnisé.«Monsieur Lalonde avait été très clair avec moi. Il a dit: "si tu veux que le projet se fasse, les tuyaux doivent être achetés chez Tremca, au prix qui a été déterminé. On va te compenser. Et la différence de 300 000 $, de différence de tuyaux, c'est le montant que les gens de Tremca, monsieur Caron, doit remettre à monsieur Abdallah pour que le projet soit octroyé par la Ville de Montréal"», a affirmé M. Zambito.M. Abdallah a quitté ses fonctions de directeur général de la ville de Montréal en juin 2006. Il a par ailleurs nié les allégations de M. Zambito.Une «commande politique»L'ex-dirigeant d'Infrabec, dont l'entreprise a depuis fait faillite, a également cité aux commissaires un cas de ce qu'il a appelé une «commande politique». Il a plus tard affirmé qu'on lui avait alors parlé de Frank Zampino, l'ancien président du comité exécutif de la Ville de Montréal.Il s'agissait d'une soumission, en juin 2005, pour démolir le viaduc Notre-Dame_Sherbrooke et construire un carrefour giratoire dans l'arrondissement Rivière-des-Prairies. Cette fois, c'est l'entreprise Simard-Beaudry qui a obtenu le contrat.«Les entrepreneurs n'étaient pas contents de voir laisser aller ce projet-là à Simard-Beaudry. L'information nous avait été véhiculée qu'il y avait eu une commande politique, que le projet devait aller à Simard-Beaudry Construction», a-t-il dit. Simard-Beaudry est l'une des compagnies qui appartiennent à Tony Accurso.Plus tard dans la journée, il a précisé que «l'information qui véhiculait chez les entrepreneurs, c'était que la commande politique venait directement de Zampino», a-t-il ajouté. Ce dernier a aussi formellement nié l'allégation.Quand le procureur de la commission, Me Denis Gallant,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], lui a demandé qui avait adressé ce message, M. Zambito n'a pu identifier précisément la personne. «Le message a été envoyé aux entrepreneurs et moi,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], j'ai eu l'information par des entrepreneurs», a-t-il répliqué.Durant toute la journée, le procureur de la commission a passé en revue un à un devant M. Zambito la majorité des 70 soumissions qu'Infrabec a déposées à la Ville de Montréal pour divers projets, en 2004, 2005 et 2006, lui demandant à chaque fois si ce contrat lui paraissait avoir été truqué par le cartel des entrepreneurs des égouts.Plusieurs fois, l'ex-entrepreneur a répondu: «vu les joueurs, ça a été arrangé» ou confirmait que «ça a été truqué».Pour déterminer si un appel d'offres était ainsi truqué, M. Zambito a dit se baser sur le nom des entreprises de construction, leur nombre au moment du dépôt des soumissions et, surtout, sur la différence entre le montant du cautionnement exigé — qui représente environ 10 % du montant de l'estimation du contrat par la Ville — et le montant des soumissions déposées par les entrepreneurs.Financement des partis provinciauxEn fin de journée, M. Zambito a commencé à aborder les contrats obtenus cette fois du ministère des Transports du Québec. L'ancien entrepreneur a admis qu'il y régnait un tout autre système qu'à Montréal et que les firmes privées de génie «en menaient large» face au ministère.«C'est là que ce lien qu'il y avait entre les bureaux d'ingénieurs et les entrepreneurs... On rentre complètement dans la dynamique du financement des partis politiques provinciaux», a-t-il soutenu.Le commissaire Renaud Lachance, un ancien vérificateur général, lui a demandé bien candidement si les entrepreneurs qui participaient à ce cartel étaient conscients qu'ils «étaient en train de frauder».«Un moment donné, ça devient une façon de faire», lui a répondu M. Zambito,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], qui a poursuivi sur sa lancée, en donnant un aperçu de son témoignage des prochains jours.«Il est important de comprendre aussi les demandes. Là, on est dans la ville de Montréal, mais lorsqu'on va sortir de Montréal et qu'on va aller au ministère des Transports, sur la Couronne Nord, à Laval, vous allez réaliser les demandes politiques qui étaient faites aux entrepreneurs. Oui, les entrepreneurs entretenaient un système qui n'était pas légal, mais je peux vous assurer qu'à d'autres niveaux, il y avait beaucoup de politiciens qui étaient au courant de ce qui se passait et ça faisait leur affaire que ce processus-là avait eu lieu»,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], a poursuivi M. Zambito.«À Montréal, on a beaucoup identifié le fait que c'était le crime organisé, mais je peux vous dire qu'à certains endroits,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], le rôle du crime organisé, il était joué par des élus», a-t-il lancé, avant d'être ramené par la commission aux dossiers de la ville de Montréal. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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