aderfp633
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Posté le: Lun Sep 30, 2013 10:02 pm Sujet du message: Un sous-traitant en céramique de Qué |
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Le Devoir
Un sous-traitant en céramique de Québec, Martin Carrier, a répété jeudi à la commission Charbonneau qu'il avait reçu des menaces de mort parce qu'il avait obtenu un contrat à Montréal. Il a aussi révélé avoir reçu des années plus tard une carte de condoléances et savoir qu'un autre entrepreneur de Québec aurait reçu un appel similaire.M. Carrier, de Céramiques Lindo, a relaté qu'en janvier 2004, après avoir obtenu un sous-contrat pour un pavillon de l'Université de Montréal, il a reçu un appel menaçant de Francesco Delbalso.«Vous avez fait des travaux de céramique à Montréal? On aimerait ça que tu viennes plus ici faire des travaux. La prochaine fois, tu partiras pas d'icitte,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], okay?» lui dit l'homme, qui refuse de s'identifier.C'est plus tard, par la police, qu'il a su qu'il s'agissait de Francesco Delbalso.Ces menaces avaient déjà fait l'objet d'un reportage à la télévision de Radio-Canada en novembre 2010.Francesco Delbalso a été identifié par le policier enquêteur de la commission Éric Vecchio comme membre de la cellule de Francesco Arcadi, qui répondait directement au clan Rizzuto.Le policier Vecchio a rencontré M. Delbalso,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], emprisonné au pénitencier de Drummondville, et celui-ci a admis avoir fait l'appel à M. Carrier «pour rendre service à Nick Rizzuto senior». Ce dernier, le père du parrain Vito Rizzuto, a depuis été assassiné dans sa résidence.L'enquêteur Vecchio a aussi précisé qu'il avait rencontré M. Delbalso une seconde fois, pour lui remettre une assignation à comparaître. Il semble donc que celui-ci sera appelé à témoigner devant la Commission Charbonneau.Quant au témoin Martin Carrier, il a également révélé qu'en février 2011,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], soit des années plus tard, il a reçu à ses bureaux une carte de souhaits de condoléances. «Cher ami, ne soumissionne plus à Montréal,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], tu risques de voir ta famille recevoir une carte identique à celle-là. Dernier avis», y est-il écrit.«Je ne vois pas qui d'autre veut m'empêcher de soumissionner à Montréal», a affirmé M. Carrier.Interrogé par le procureur de la commission, Me Denis Gallant, M. Carrier a indiqué qu'à sa connaissance, un autre entrepreneur de la région de Québec avait reçu le même genre d'appel de Delbalso.La présidente de la commission,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], la juge France Charbonneau, a félicité l'entrepreneur pour son courage. «Je vous remercie infiniment et je vous félicite pour le courage exceptionnel dont vous faites preuve et j'encourage d'autres personnes à faire comme vous», lui a-t-elle dit.Enregistrement d'un téléphone menaçant auprès de l'entrepreneur Martin Carrier***Tentative de corruption d'un surveillant de chantierPar ailleurs, un surveillant de chantier à la Ville de Montréal, Michel Paquette, a indiqué jeudi à la Commission Charbonneau avoir reçu une offre d'argent,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], une invitation à faire partie d'un système de corruption. Il assure avoir refusé cette offre.En 2002, l'entrepreneur Tony Conte, de Conex Construction, aujourd'hui décédé, lui aurait demandé s'il «voulait faire plus d'argent», a relaté le témoin, qui est agent technique et qui surveille les chantiers de construction.M. Paquette affirme qu'il a dit à l'entrepreneur qu'il ne voulait pas participer à un tel système. «Catégoriquement, j'ai dit non j'embarque pas là-dedans», a-t-il rapporté à la commission.Il n'a parlé à personne de cet incident, disant craindre de perdre son emploi s'il révélait avoir été victime d'une tentative de corruption. «J'ai préféré garder ça pour moi.»À partir de ce moment, a-t-il admis, il a commencé à se douter que quelqu'un de plus élevé que lui dans la hiérarchie de son département pouvait avoir accepté pareille offre d'argent.«J'avais des doutes»,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], a fini par admettre le témoin, après avoir pourtant affirmé quelques minutes auparavant qu'il n'avait même pas eu vent de rumeurs de dons en argent dans son département.Mais il n'en avait aucune preuve,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], n'a vu aucun échange d'argent, n'a remarqué aucune hausse de train de vie chez ses collègues, a-t-il soutenu.M. Paquette, un technicien en génie civil de formation, a déjà admis avoir reçu des billets de hockey de la part d'entrepreneurs, des bouteilles de vin à Noël, avoir participé à des parties de golf avec des entrepreneurs et ses patrons, avoir lunché avec des représentants d'entreprises de construction.Il a avoué qu'il ressentait un certain malaise à recevoir ces bouteilles de vin au bureau et qu'il a spécifiquement demandé à les recevoir plutôt à la maison. Il craignait que cela «fasse jaser les gens» dans son département de la voirie, a-t-il témoigné. «Je pouvais deviner que ce n'était pas tout à fait éthique.»En contre-interrogatoire, le procureur de la Ville de Montréal, Me Martin St-Jean, a démontré qu'un bordereau de quantités rempli par M. Paquette sur un chantier ne comptait plus les mêmes chiffres lorsqu'il était passé entre les mains de l'ingénieur Luc Leclerc, son supérieur. Il y avait 333 mètres d'écart entre les deux bordereaux.Or,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], M. Leclerc a déjà admis avoir falsifié les chiffres pour satisfaire les entrepreneurs et toucher ainsi de l'argent des «extras» que ceux-ci réclamaient à la Ville.M. Paquette a témoigné du fait que c'est M. Leclerc lui-même qui lui demandait de ne pas mettre ses bordereaux de calculs dans le dossier du chantier et de les garder pour lui. C'est M. Leclerc qui inscrivait ensuite les «nouveaux» chiffres dans le bordereau. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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