aderfp633
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 Posté le: Lun Sep 30, 2013 10:05 pm Sujet du message: Commission Charbonneau—Devine qui vient té |
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Commission Charbonneau—Devine qui vient témoigner? - Ces hommes dans l’ombre des politiciens
Les audiences publiques de la Commission sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction recommencent lundi. Témoins volontaires ou sous la contrainte, la liste est longue de ceux qui détiennent un morceau du grand casse-tête; Le Devoir vous en propose une, non exhaustive, non pas pour soulever des doutes,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], mais pour pointer en direction de quelques personnes riches d’informations permettant de démêler l’écheveau dans lequel est plongé le Québec depuis trois ans. Troisième volet: l’univers politique provincial.Le Québec est avide de savoir si le monde politique est touché ou impliqué dans la flopée des révélations,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], scandales et autres allégations mis en lumière depuis 2009. Le mandat de la commission Charbonneau lui permet de s’aventurer sur ce terrain mouvant et de tenter de trouver certaines réponses. Y a-t-il eu du patronage, des ristournes aux partis politiques ou même de l’enrichissement personnel ?Les politiciens sont les premiers visés parce qu’ils sont à l’avant-scène, mais tous ceux qui gravitent dans leur orbite ont peut-être plus à dire. En politique, les chefs de cabinet,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], par exemple, agissent comme des murs coupe-feu : ils protègent les ministres et surtout le premier ministre en les gardant souvent dans une certaine ignorance.Un premier déblayage a été fait en juin dernier avec l’ancien directeur de l’Unité anticollusion du ministère des Transports (MTQ), Jacques Duchesneau,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], aujourd’hui député caquiste. M.Duchesneau a décortiqué son rapport qui avait mis le doigt sur de nombreux problèmes d’ordre administratif au sein du MTQ, mais qui avait également soulevé des inquiétudes sur la mainmise du privé, la promiscuité avec les politiciens ainsi qu’un rapprochement malsain avec un « univers clandestin ».« S’il devait y avoir intensification du trafic d’influence dans la sphère politique, on ne parlerait plus simplement d’activités criminelles marginales, ni même parallèles. On pourrait soupçonner une infiltration, voire une prise de contrôle de certaines fonctions de l’État ou des municipalités, comme celle de l’octroi de contrats publics », peut-on lire dans ce rapport qui a été,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], par ailleurs, le catalyseur de la création de la commission d’enquête.Jacques Duchesneau a également ouvert la porte du financement politique en déposant un autre rapport. Fait à titre personnel, celui-ci présente le témoignage de 13 personnes liées au monde politique et conclut que 70 % de l’argent amassé par les partis politiques est le fruit de « combines », donc occulte. Qu’en est-il exactement ? La commission Charbonneau pourra tenter de faire la lumière tant du côté provincial que dans les municipalités. À cet égard, des représentants de firmes d’ingénierie,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], de cabinets d’avocats et de sociétés d’experts-conseils pourraient être invités à témoigner puisque l’organisation politique et la collecte de fonds partisane jouxtent leur travail professionnel.Parti libéral du QuébecAlain Cousineau et Joël Gauthier ont tous deux été directeur général du PLQ, ce qui implique une connaissance intime de la machine et des ressources nécessaires à une victoire électorale. Par la suite, M.Cousineau a dirigé les destinées de Loto-Québec. Il a échoué dans sa tentative de déménager le casino de Montréal dans le sud-ouest. Quant à M.Gauthier, il a été p.-d.g. de l’Agence métropolitaine de transport, qu’il a dû quitter alors que le projet de Train de l’Est était en plein dérapage financier.Pierre Bibeau a longtemps été organisateur du PLQ, sous Robert Bourassa puis sous Jean Charest. Même dans des fonctions non politiques, à tête de la Société du Parc des îles puis comme vice-président de Loto-Québec, M.Bibeau est demeuré proche des officines libérales.Louis-Georges Boudreault est un organisateur de terrain, un spécialiste des « élections partielles » au PLQ et pour de nombreux partis municipaux. Il s’occupe également d’amasser des fonds. Dans le monde politique, il est un loyal soldat depuis plus de 50ans. En avril dernier, il a été accusé d’abus de confiance dans le scandale de Mascouche.Donato Tomassi a une longue feuille de route comme organisateur pour le PLQ et pour les conservateurs, au fédéral. Il est le père de Tony Tomassi, l’ancien ministre de la Famille accusé de fraude. En mai dernier,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], il a défendu son fils auprès du Devoir en disant qu’« on veut faire du Québec un monastère ». « C’est rendu qu’on ne peut plus aider nos amis. À quoi ça sert d’avoir des amis si on ne peut pas les aider ? » avait-il lancé avant de déclarer que « la politique, je sais comment ça marche ».Franco Fava a été responsable du financement du PLQ pour l’est du Québec pendant 25ans. Jusqu’en 2000, cet avocat a été administrateur de l’entreprise de construction Neilson, qui obtient de très importants contrats de construction, notamment dans les projets hydroélectriques d’Hydro-Québec. Comme argentier libéral, il travaillait avec le comptable Charles Rondeau. Les deux hommes sont connus du grand public depuis leur témoignage à la commission Bastarache.Marc Bibeau de la firme Shokbéton, un joueur majeur dans l’industrie de la construction,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], est également un collecteur de fonds important. Par ailleurs, il est un proche de Jean Charest. Il a été invité à la soirée électorale de 2003 chez le père de M.Charest.Parti québécoisPlusieurs vieux routiers des façons de faire péquistes pourraient être appelés à la barre des témoins, dont d’anciens directeurs généraux du parti comme Bob Dufour ou Pierre Châteauvert, des organisateurs d’expérience comme Pierre D’Amours et Grégoire Bérubé.Raymond Bréard, qui a rentabilisé son passage au cabinet de Bernard Landry lorsqu’il était aux Finances, apparaît comme une figure incontournable. Le Devoir a révélé en 2002 qu’il avait empoché 200 000 $, comme actionnaire d’Oxygène 9, pour l’obtention de subventions à un regroupement d’organismes culturels. M.Bréard a été directeur général du PQ. Par la suite, il a travaillé auprès de l’Action démocratique du Québec ; il a négocié la fusion avec la Coalition avenir Québec.Du côté du financement, l’entrepreneur Marcel Melançon a longtemps été actif au PQ. M.Melançon a été un partenaire d’affaires de Tony Accurso dans la compagnie de construction Marton (« mar » pour Marcel et « ton » pour Tony). Marcel Melançon a donné un cours de « contribution 101 » à Jean Brault, au coeur du scandale des commandites, selon le témoignage de ce dernier.Michel Hébert a été agent officiel du PQ de 1984 à 1998. Connu comme collecteur de fonds, il a rencontré à plusieurs reprises M.Brault dont l’entreprise, Groupaction, a financé le PQ. La responsable du financement au sein du PQ était alors Ginette Boivin, qui travaille aujourd’hui pour la firme de génie-conseil Groupe SM. M.Hébert et Mme Boivin ont été pointés dans le rapport Moisan (enquête mise sur pied par le Directeur général des élections en 2005).Chez les élus, l’ancien ministre Guy Chevrette était le champion toutes catégories du financement politique. Il connaît bien MM.Accurso et Melançon.
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