aderfp633
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Posté le: Lun Sep 30, 2013 10:14 pm Sujet du message: Conseil du statut de la femme - Maltais réfute le |
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Conseil du statut de la femme - Maltais réfute les accusations d'ingérence
La ministre de la Condition féminine, Agnès Maltais, réfute les accusations d’ingérence portées à son endroit par la présidente du Conseil du statut de la femme (CSF), Julie Miville-Dechêne. Mais elle reconnaît du même souffle avoir nommé quatre femmes qui sont en accord avec la position historique du CSF, qui prône l’interdiction du port de signes religieux pour les employés de l’État.La ministre a défendu vendredi la nomination au CSF de Julie Latour, Leila Lesbet, Ann Longchamps et Lucie Martineau, toutes favorables aux grandes orientations du gouvernement Marois et de sa Charte des valeurs québécoises.Dans une sortie virulente jeudi,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], Julie Miville-Dechêne a accusé Québec de vouloir museler l’organisme dans le débat controversé sur la Charte en s’assurant que les membres du Conseil soient majoritairement pour cette proposition gouvernementale sur la laïcité.« Le premier critère, c’est la compétence », a dit Agnès Maltais, admettant toutefois être « consciente » que les personnes nommées « sont tout à fait dans la continuité historique » du CSF. En entrevue au Devoir, Julie Miville-Dechêne s’était dite outrée par une apparente prise de contrôle de l’organisme, en marge d’un débat très chaud. Elle réclame le droit d’effectuer des études d’impact autour du port de signes religieux,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], un sujet sur lequel son conseil était fort divisé même avant les nominations soi-disant partisanes. Avec l’arrivée de ces femmes dont on connaît la ligne de pensée, elle craint que ces études ne voient jamais le jour.« [À titre de] juriste, je juge sur des faits. Lorsque la proposition [des études de terrain] sera présentée et articulée, je pourrai y réagir. Mais par respect pour le Conseil et sa collégialité, ce serait précoce de me prononcer sur cette question »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], a répondu Julie Latour, une des femmes récemment nommées, qui trouve plutôt « indélicate » la manière dont la présidente du CSF s’est prononcée sans même avoir discuté de la question avec les nouveaux membres de l’organisme. Julie Latour a précisé qu’un parti pris pour la laïcité ne dévoile pas pour autant une affiliation politique.La ministre Agnès Maltais a renchéri. « Ces quatre femmes ont toute la liberté d’action et de parole tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Conseil du statut de la femme. […] Si ça peut éclairer encore mieux la société québécoise, pourquoi pas ? » Si le CSF veut faire des études sur les répercussions que pourrait avoir la Charte des valeurs, il peut le faire, a-t-elle dit, affirmant qu’elle avait toujours confiance en Julie Miville-Dechêne, qui demeure en poste.Les féministes diviséesCette histoire a soulevé les passions dans les rangs féministes. La présidente de la Fédération des femmes du Québec, Alexa Conradi, ne remet pas en cause les compétences et la bonne foi des quatre nouvelles membres du Conseil. Il lui semble toutefois qu’il y a trop d’indices troublants entourant la nomination des quatre membres du CSF.« Les groupes de femmes reçoivent normalement un mois d’avis pour soumettre des candidatures. Cette fois-ci, nous avons reçu des avis jeudi pour soumettre des candidatures lundi. Nous n’avons même pas eu trois jours ouvrables complets », a indiqué Alexa Conradi. À cela s’ajoute un gouvernement qui n’a pas consulté la présidente du CSF et qui a précipité les nominations alors que deux postes étaient vacants depuis un an, a-t-elle ajouté.Du même souffle, elle demande que Québec refasse ses devoirs, « qu’il revienne sur sa décision » en rouvrant le processus de nomination.Même son de cloche pour une ex-présidente de la FFQ, Françoise David,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], aujourd’hui députée de Québec solidaire, qui ne croit pas du tout en une coïncidence. « C’est cousu de fil blanc,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], cette histoire-là », s’est-elle révoltée en entrevue à RDI. Françoise David exige un moratoire, le temps que la poussière retombe et que le CSF réfléchisse. Elle entend d’ailleurs déposer une motion à l’Assemblée nationale pour réaffirmer l’indépendance du CSF.Les libéraux se sont offusqués eux aussi, faisant le lien entre ces quatre nominations et celles décrétées par l’ex-ministre Daniel Breton au sein du BAPE, plus tôt cette année. « Ils sont en train de paniquer », a commenté Christine St-Pierre, ex-ministre de la Condition féminine.La Coalition avenir Québec en a elle aussi ajouté,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], mettant en doute le « timing » des nominations. « Le problème, c’est que c’est une nomination idéologique », a dit la porte-parole de la CAQ pour la condition féminine,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], Michelyne C. St-Laurent.Louise Beaudoin, qui fut une des principales artisanes de la position péquiste sur la laïcité, comprend que Julie Miville-Dechêne veut remettre en cause l’avis du CSF et convient qu’elle vient d’être mise en minorité par le gouvernement. Elle a qualifié d’« extraordinaires » les quatre femmes désignées par le gouvernement. L’ancienne députée péquiste s’insurge contre le fait que la présidente du CSF ait laissé entendre que la nomination de Leila Lesbet, d’origine algérienne, n’est pas appropriée « parce qu’on n’est pas en Afghanistan ».« Que soit entendue cette voix anti-intégriste, anti-islamiste politique, il me semble que ce soit raisonnable,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], parce que l’intégrisme, c’est une réalité, ici comme ailleurs. On l’a vu à la manifestation [contre la Charte à Montréal] »,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], croit Louise Beaudoin.Rappelons que depuis six ans, le CSF a produit trois avis traitant du droit des femmes, de la liberté religieuse et de la laïcité. Le premier avis, en 2007, prônait la laïcité de l’État en établissant que la liberté de religion entrait en conflit avec l’égalité des sexes ; le deuxième, en 2010, condamnait la polygamie, une pratique religieuse ; et le troisième, en 2011, affirmait que la laïcité de l’État, qui devait aller jusqu’à la suppression des subventions aux écoles religieuses et à l’élimination des avantages fiscaux consentis aux communautés religieuses, constituait un pas de plus vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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