aderfp633
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 Posté le: Lun Sep 30, 2013 10:17 pm Sujet du message: Déjà lyrique |
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Le Devoir
Déjà lyrique, poétique, le collectif Les 7 doigts de la main pousse un peu plus loin son incursion hors de la piste en mettant franchement le pied dans la dramaturgie. Avec Le murmure du coquelicot, qui ouvre la saison du TNM, le cirque chuchote à l’oreille du théâtre, avec la musique du corps et des mots.Pour cette neuvième création des 7 doigts, Shana Carroll et Sébastien Soldevila,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], duo de metteurs en scène, se saisissent à pleines mains du théâtre, avec un texte original porté par deux comédiens et six artistes-acrobates.Incarné dans les mots de Sébastien Soldevila, le huis clos imaginaire qui sert d’univers au Murmure du coquelicot contorsionne la langue tout autant que les corps, pétrit le texte pour lui donner la forme d’alexandrins, de tirades ou d’un langage inspiré de l’exploréen de Claude Gauvreau.« Ce qu’on verra en termes de cirque dans Le murmure est assez inédit. Mais le texte aussi est très acrobatique ! », opine Rémy Girard, qui tiendra le premier rôle de ce Murmure,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], aux côtés de Pascale Montpetit.Lui, Raymond Lemieur, acteur sur le déclin, est convié à une audition pour un rôle dont il ignore tout. Elle, surnommée Mme B., campe une metteuse en scène intraitable qui, à force de sonder l’ego du protagoniste, dépoussière anges et démons. À l’image d’un choeur grec, les six artistes de cirque incarnent en chair et en os les souvenirs et pensées du protagoniste, s’immisçant dans la peau de personnages qui ont traversé la vie de l’acteur.« L’audition sera un prétexte pour aller à la rencontre de ce personnage, et beaucoup plus loin encore. La pièce pourrait exister sans le cirque, simplement avec le texte, mais ce serait beaucoup moins intéressant. Il y manquerait toute une palette d’expressions », avance Sébastien Soldevila.Coquelicot ? La fragile fleur charrie une symbolique toute particulière, dit le metteur en scène. La plante figure sur un tableau de Monet que chérit Raymond Lemieur, mais évoque aussi la capacité de cette fleur des champs à proliférer dans les terres fraîchement remuées. Comme celles des champs de bataille et des tombes…Un brin surréaliste, ce Murmure venu de loin ne plaque pas le cirque sur le théâtre, comme une parure utile. Les six circassiens ont été choisis en fonction de leur aptitude à porter une charge dramatique, à « poétiser » le récit. Plus que des acrobates accomplis, Émilie Bonnavaud, Raphael Cruz, Danica Gagnon-Plamondon,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], Matias Plaul, Suzanne Soler et Samuel Tétreault prennent tour à tour les traits de muses,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], d’un Raymond Lemieur plus jeune,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], d’un homme de la rue ou d’une ombre diabolique… « Je voulais des artistes qui avaient une forte présence scénique, pour éviter un décalage entre circassiens et comédiens », affirme le metteur en scène.Comme des stradivarius, ces virtuoses vibreront de toutes leurs cordes, ouvrant des champs inexplorés. Émilie Bonnavaud se fendra d’un rap chilien, alors que Raphael Cruz fera résonner le piano en direct. « La polyvalence de ces artistes est époustouflante », avoue Pascale Montpetit,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], en marge d’une répétition.Comme la musique à l’opéra, ou la chanson dans une comédie musicale, le cirque joue ici un rôle lyrique, évoquant avec le corps le coeur du propos.Rémy Girard, dont la conjointe est directrice du festival Montréal complètement cirque, a accepté tout de go de sauter dans cette arène familière, en compagnie des 7 doigts. « Le murmure nous a amenés, moi et Pascale,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], à nous fondre à un univers très physique », confie le comédien, qui y taquinera la guitare et la chanson. « Ça nous ouvre à une tout autre façon de travailler et nous pousse hors de nos zones habituelles de confort »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], renchérit Pascale Montpetit.Entre alexandrins, langage populaire et fictif, les deux comédiens ont pris leur pied avec ce texte polymorphe, écrit à quatre mains avec l’auteur Michel Vézina. « Voltaire et Gérard de Nerval m’ont inspiré, mais surtout Gauvreau avec son langage imaginaire », affirme Soldevila.Et le corps dans tout ça ? Les performances de main à main, d’équilibre, de trapèze et de mât chinois se fondent au récit, brouillant la notion de numéros. « L’acrobatie se fait avant, pendant et après le texte, sans ruptures », insiste Soldevila.Pascale Montpetit connaîtra quelques moments acrobatiques, tandis que Rémy Girard grattera la guitare et se fera porteur,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], le temps d’une image. La musique originale de Nans Bortuzzo sera complétée par des extraits de Brel, de rap et de pièces de piano interprétés en direct.Le comédien joue-t-il un rôle ou sa propre vie ? Vaste sujet dont le frêle coquelicot devrait bientôt nous souffler la réponse à l’oreille.Le Murmure du coquelicot from Théâtre du Nouveau Monde on Vimeo.
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