aderfp633
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Posté le: Lun Sep 30, 2013 10:21 pm Sujet du message: Convaincus que le Québec se lancera d'ici d |
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Le Devoir
Convaincus que le Québec se lancera d'ici deux ans dans l'exploitation à grande échelle du gaz de schiste, des promoteurs impliqués dans l'industrie souhaitent maintenant que la province développe son propre secteur des services en matière d'exploitation pétrolière et gazière. Cela permettrait d'accélérer l'implantation des entreprises vouées à l'extraction d'énergies fossiles, qui pourraient alors espérer forer une moyenne de 200 puits par année.«Il n'y a aucune raison, si on développe une industrie, qu'on ne puisse pas développer les services pour cette industrie»,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], a fait valoir hier au Devoir le président de la nouvelle Association québécoise des fournisseurs de services pétroliers et gaziers (AFSPG), Mario Lévesque. «Présentement, les coûts de développement des puits sont très élevés dans l'est du Canada. Si on peut développer une industrie au Québec, on devrait pouvoir réduire les coûts pour les entreprises», a ajouté celui qui est lui-même propriétaire d'une entreprise spécialisée dans la gestion de chantiers lors de relevés sismiques.M. Lévesque reconnaît toutefois que les gazières et les pétrolières viendront forer et fracturer le sous-sol québécois avec ou sans recours aux entreprises d'ici. «L'industrie se développerait tout de même. Mais si on ne le fait pas avec les Québécois, le Québec va manquer le bateau. Le calcul est simple. Présentement, ça coûte environ 15 millions de dollars pour faire un puits. Un total de 100 % de l'argent nécessaire pour faire un puits va à l'industrie du service. Pour moi, si on fait 200 puits par année au Québec, il y a un potentiel de 3 milliards de dollars par année en retombées directes pour les entrepreneurs.» À ce rythme, il y aurait 2000 nouveaux puits tous les 10 ans au Québec, et ce, pour plusieurs décennies.Mais pour le moment, en raison de l'explosion du nombre de projets gaziers et pétroliers dans l'Ouest canadien et aux États-Unis,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], les entreprises qui ont mis la main sur les permis d'exploration au Québec — à raison de 10 ¢ l'hectare — sont moins actives dans la province. Les équipements nécessaires pour les travaux et la main-d'oeuvre spécialisée sont plus coûteux et le prix du gaz naturel est au plus bas.Mario Lévesque espère donc inciter les entreprises à investir davantage au Québec d'ici deux ans en améliorant l'accès aux équipements et aux autres services nécessaires durant les phases d'exploration et d'exploitation. L'AFSPG,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], fondée en décembre 2011, compte rallier plusieurs entreprises du Québec à sa cause, que ce soit pour la construction de sites de forage, pour la réalisation de relevés sismiques ou pour assurer le transport. «Les entreprises vont devoir se développer en travaillant en partenariat avec les entreprises de l'extérieur [du Québec]. Mais une fois que les entrepreneurs locaux auront acquis de l'expérience, ils pourront développer leurs propres entreprises,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], croit M. Lévesque. Dans deux ans, on ne pourra pas fournir 100 % des services. Mais cinq ans après, oui.»Précipité?Il ne juge par ailleurs pas cette démarche précipitée, bien que le débat sur la pertinence d'exploiter le gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent fasse toujours rage. Lundi dernier, on apprenait d'ailleurs que 20 000 propriétaires fonciers comptent, pour le moment,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], refuser l'accès à leur terrain aux gazières. Sans oublier que la question pétrolière n'a fait l'objet d'aucun débat public. Bref, on ne connaît pas encore les risques associés à l'exploitation gazière et pétrolière.Le président de l'AFSPG — qui a aussi été porte-parole du Mouvement d'appui au gaz de schiste — a dit respecter l'évaluation environnementale stratégique (EES) lancée par les libéraux. Selon lui, ce processus «donne le temps aux gens d'analyser ce qui se passe». Il reconnaît que les citoyens peuvent être «craintifs» de prime abord. Mais selon lui, «une fois que les gens ont compris les tenants et les aboutissants,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], la crainte s'évapore». Et le verdict de Mario Lévesque est clair: «Je suis persuadé qu'à la fin, on va aller de l'avant.»Raison de plus pour préparer dès maintenant la phase d'exploitation à grande échelle qui suivra. «Après l'étude, dans deux ans ou deux ans et demi, je veux que l'industrie soit prête, parce que je ne veux pas que le Québec manque le bateau. Je ne veux pas que l'industrie aille s'installer au Nouveau-Brunswick.»Une trentaine d'entreprises sont déjà membres de l'Association québécoise des fournisseurs de services pétroliers et gaziers. Certaines oeuvrent dans la construction de sites de forage,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], dans la réalisation de relevés sismiques ou dans le secteur du transport.Pour le moment, son unique membre «associé» est l'entreprise albertaine Questerre Energy. Un des trois administrateurs de l'AFSPG est d'ailleurs Michael Binnion,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], p.-d.g. de Questerre. L'ancien ministre de l'Environnement du Québec André Boisclair est lui aussi inscrit comme administrateur. M. Boisclair a été recruté en septembre par Questerre afin de conseiller l'entreprise. M. Lévesque a d'ailleurs eu de bons mots pour l'ex-chef péquiste. «C'est un amoureux du Québec. Il veut faire avancer les choses, il a une connaissance politique énorme et il a une connaissance du milieu des affaires. Il connaît plein de gens.»Il a aussi vanté le franc-parler de Michael Binnion. Ce dernier a déjà affirmé,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], en parlant de l'EES, qu'il ne s'agissait pas d'un exercice scientifique, mais plutôt d'un «exercice politique et éducatif» qui permettra aux Québécois d'apprivoiser une industrie étrangère à leur culture,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], et à la «bureaucratie francophone» de se mettre à l'heure de cette technologie. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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