aderfp633
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 Posté le: Lun Sep 30, 2013 10:59 pm Sujet du message: Danse - Des oeuvres tournées vers soi |
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Danse - Des oeuvres tournées vers soi, tendues vers l’autre
Les préoccupations sociales, politiques et environnementales teintent de plus en plus les oeuvres chorégraphiques à l’affiche de la saison de danse. Surtout du côté des artistes étrangers, nombreux et pour la plupart européens cet automne. Signe d’une crise économique qui a plus durement frappé outre-mer qu’au Québec ?Après Umwelt, qui lançait le FTA 2007, la chorégraphe française Maguy Marin revient avec Salves, sur les rapports amour-haine qui tiraillent le monde actuel. Une oeuvre aussi percutante, selon plusieurs,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], que May B, qui l’a fait connaître en 1981. Le tir ininterrompu d’images fortes, entre théâtre et danse, est présenté par Danse Danse au théâtre Maisonneuve du 26 au 28 septembre et les 3 et 4 octobre à Ottawa.Pilier de la scène australienne, Lucy Guerin aborde l’incidence de nos choix sur les changements climatiques dans Weather,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], à la scénographie spectaculaire. Une proposition conjointe de Danse Danse et de la Cinquième Salle, du 22 au 26 octobre. Plus politique, TikvahThemba réunit Pamela Schneider (cofondatrice de Moment Factory et du collectif de breakdance féminin Solid State) et Sifiso Seleme,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], qui campent des « soldats de la paix ». Le duo assis entre Montréal et Soweto annonce une saison sous le signe des danses urbaines à Tangente, associé ici pour la première fois à l’événement Pop Montréal.Du macro au micro. C’est plutôt une réflexion sur le corps féminin tiraillé entre ses propres désirs et le besoin de plaire que propose la chorégraphe flamande Ann Van den Broek. Présenté du 19 au 21 novembre à l’occasion de la vitrine Nederland sur les artistes des Pays-Bas,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], Co(te)lette - dont l’adaptation pour l’écran par Mike Figgis lançait la première mouture de Cinédanse l’an dernier - interroge : sommes-nous encore maîtres de nos envies à l’ère de l’hypersexualisation ?Les créateurs québécois semblent plus tournés vers des enjeux (inter)disciplinaires, incursions poétiques ou psychiques. La Québécoise Marie Chouinard fait tache d’encre, en incarnant les dessins et la poésie dans Henri Michaux : Mouvements. À cette pièce créée en 2011 s’ajoute le dernier opus de la chorégraphe-chamane, Gymnopédies, qui enchaîne les duos pour rejouer les trois déclinaisons de l’oeuvre du compositeur Erik Satie.Duos et autres doublésLe duo est d’ailleurs à l’honneur cette saison. L’Agora de la danse donnera le ton le 11 novembre en consacrant une table ronde (animée par la danseuse et pédagogue Manon Levac, où elle traitait du solo) sur cette petite forme immense en danse,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], qui évoque à la fois le couple, l’amour-haine et tous les antagonismes. Qu’elles soient corps à corps ou dialogues,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], ces dualités mettent en valeur la performance des interprètes. Elles prennent ici souvent un tour humoristique, absurde, voire caustique, particulièrement chez les jeunes générations.Dans cet esprit, la scène de la rue Cherrier reprend le duo masculin LikLik Pik (« petit cochon » en langue de Papouasie-Nouvelle-Guinée) de George Stamos du 2 au 4 octobre, vu au OFFTA 2012, dont l’imagerie animale évoque à la fois les contes pour enfants, la culture gaie et les séducteurs de salon.Running Sushi de la compagnie autrichienne Liquid Loft (sous la direction de Chris Haring) annonce une performance bicéphale désopilante au confluent de la danse, du théâtre et des arts visuels, dont le public démonte le fil narratif en choisissant l’ordre des séquences de la pièce - comme les morceaux d’un bar à sushis. Dans le cadre de Nederland, du 8 au10 octobre à l’Usine C.Le tandem à surveiller à Tangente est celui des cocréateurs Catherine Lavoie-Marcus (chorégraphe émergente) et Michel F. Côté (compositeur), qui a réjoui ma collègue Catherine Lalonde l’an dernier,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], du 5 au 8 décembre. Leur trio Schizes sur le sundae annonce un risible cabaret-bouffe sur le plaisir boosté aux hormones. « PS : Peut-être s’agit-il d’un spectacle de danse », prévient-on dans le programme.Cheese est un solo pour Michèle Febvre signé Nicolas Cantin. Mais c’est presque un duo parce que l’oeuvre est née d’un dialogue intergénérationnel (initié par la dramaturge Katya Montaignac) entre le jeune chorégraphe et la danseuse des fertiles années 1970 et 1980, aujourd’hui professeure retraitée du département de danse de l’UQAM. Cantin désarçonne par sa vision dépouillée, réduite à l’os de la danse, gestuelle minimaliste totalement anticlimax qui révèle la face trouble de la condition humaine. Du 27 au 30 novembre à l’Usine C.On sort du duo, mais tout de même,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], le couple (et le triangle) amoureux - et avili - hante la jeune chorégraphie de Virginie Brunelle, saluée ces dernières années,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], à qui l’Agora de la danse a offert l’occasion de créer une pièce de groupe, pour lancer sa saison, du 12 au 20 septembre. Plomb réunit neuf interprètes pour évoquer le poids de l’absence après la rupture et, par extension, tous les deuils qui nous pèsent.Psyché humaineCe sont plutôt les antagonismes de la psyché humaine qu’aborderont Les Grands Ballets canadiens cet automne avec la relecture moderne du conte La belle au bois dormant créé en 1996 par le chorégraphe suédois Mats Ek, ex-directeur artistique du Ballet Cullberg, fondé par sa mère. Trente danseurs camperont des protagonistes aux intentions parfois plus malveillantes que merveilleuses,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], dont une belle héroïnomane et un prince traficoteur.Les dédales psychiques seront aussi au coeur de Je ne tomberai pas. Vaslav Nijinski, assis entre danse et théâtre, sous la gouverne du metteur en scène Bernard Meney, avec la chorégraphe Estelle Clareton. Le sextuor s’inspire des Cahiers de Vaslav Nijinski, icône de la danse qui a basculé dans la folie, et d’autres textes d’écrivains tourmentés des XIXe et XXe siècles comme Artaud, Nietzsche, Mallarmé.
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