aderfp633
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Posté le: Lun Sep 30, 2013 11:17 pm Sujet du message: Arts visuels - Un terrain vague à l’abond |
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Arts visuels - Un terrain vague à l’abondance insoupçonnée
Depuis 2010,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], le centre d’artistes Verticale à Laval se réinvente, lui qui,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], dénué de salles d’exposition, a choisi d’opérer « hors les murs ». Encore cet été, cette formule a prouvé que la ville elle-même est un terreau que les pratiques artistiques savent rendre fertile,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], riche de possibilités quand il s’agit de créer avec.Les activités du centre ont été concentrées autour d’une composante urbaine dont le propre est de se faire oublier : un terrain vague. Il arrive parfois que les friches soient laissées à l’abandon pendant des années, sans même que personne s’en formalise. Cela n’aura pas été le cas du vaste terrain vague s’étirant sur un quadrilatère près du métro Montmorency,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], bordé par le boulevard Le Corbusier.Le site en question a fait l’objet depuis le 14 avril d’interventions autant ciblées que discrètes par Nicole Fournier et Douglas Scholes, deux artistes que les commissaires Nadège Grebmeier Forget et Manon Tourigny ont judicieusement réunis. Elle est une habituée du travail communautaire autour de l’horticulture et du jardinage qu’elle pratique en activiste. Lui ne cultive pas, mais privilégie l’entretien et le nettoyage. Si elle ajoute et lui soustrait, c’est tous les deux pour requalifier ce qui est jugé inintéressant.Guérilla écologiqueDe fond en comble, c’est le titre du projet, consiste justement à révéler les richesses insoupçonnées de la zone en friche que les artistes se sont appropriée,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], au début de manière clandestine, puis avec l’accord du propriétaire, le Fonds immobilier de solidarité FTQ. En donnant le coup d’envoi par une opération de « grainades » (seed bombing), les artistes et leurs complices se sont transformés en guérilléros du jardinage,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], à la manière d’un Richard Reynolds qui fait ça depuis les années 2000,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], comme l’a montré le Centre canadien d’architecture il y a quelque temps dans son exposition Actions : comment s’approprier la ville.Les mois ont passé et, en plus du geste d’ensemencement initial qui a donné lieu à une importante végétation,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], le site montre les traces d’interventions plus organisées. Les artistes ont conçu le Mont des possibles,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], un monticule de terre saine sur lequel et autour duquel sont aménagées les matières dont ils font respectivement la valorisation ou la gestion. Pour Fournier, il s’agit d’une diversité surprenante de plantes qui sont comestibles ou qui ont des propriétés curatives. Scholes, lui, a travaillé avec les déchets, fort nombreux, trouvés sur place. Ne faisant pas exception à toutes les autres, cette friche est si négligée que les passants la prennent pour une poubelle.Les deux artistes ont montré par leurs interventions de réaménagement et d’entretien le potentiel insoupçonné de cette friche. Il peut y pousser des plantes fort utiles et plus jolies que du béton. Le site peut être embelli simplement en en enlevant les déchets, geste en lui seul qui ouvre tout un champ de possibles. Mais pour combien de temps encore ? Malgré qu’il n’y ait encore rien d’officiellement annoncé pour ce terrain, son emplacement stratégique - près du métro, du campus de l’Université de Montréal et de plusieurs autoroutes - en fait sûrement un lieu très convoité pour d’autres projets immobiliers, peut-être des édifices à condos comme il s’en trouve pas très loin. La Ville de Laval ne cesse après tout pas de s’étendre.C’est une observation, parmi d’autres, qui a surgi lors d’une marche commentée par Douglas Scholes, à laquelle Le Devoir a participé. Comme l’imposent souvent les pratiques hors les murs, le projet a impliqué tout au long du processus des activités organisées pour la population : atelier de dessin, arpentage,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], marquage et bataillon de nettoyage, faisant aussi office de médiation. Le processus en lui-même, et les rencontres qu’il suppose, a fait éclore des situations parfois plus intéressantes que les composantes matérielles laissées sur place. Fallait-il, par exemple, organiser en cercles concentriques les plants d’Armoise autour du Mont des possibles pour souligner leur rôle de protection ?D’autres interventions formalisent aussi trop littéralement les enjeux du projet, en particulier Le bac,qui est placé à la place Claude- Léveillée, à quelques mètres de là. Il se veut la version miniature et en miroir du Mont, mais il simplifie à outrance le travail de collaboration des artistes en mettant en face à face les plantes et les déchets. Malgré ces faiblesses, les préoccupations écologique, pragmatique et citoyenne se trouvent pertinemment croisées dans De fond en comble. Très travaillé par les artistes au tournant des années 2000, le thème de la friche trouve ici une nouvelle portée dont les développements sont à suivre sur place jusqu’au 15 septembre ou sur le blogue de l’événement.Collaboratrice _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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