aderfp633
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Posté le: Lun Sep 30, 2013 11:21 pm Sujet du message: Des Cris revendiquent le droit de brasser des affa |
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Le Devoir,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url]
Des Cris revendiquent le droit de brasser des affaires avec le gouvernement Charest pour le développement du Plan Nord comme ce serait le cas avec les autres Québécois, lui rappelant que «l'ère moderne évoluée» leur a permis de franchir depuis longtemps «celle de la colonisation».Dans une lettre coup-de-poing dont Le Devoir a obtenu copie, l'entreprise crie UUCHII, qui tente d'obtenir de gré à gré le contrat de la route des monts Otish (prolongement de la route 167), a lancé mardi dernier un message aux ministres Clément Gignac (Développement économique et responsable du Plan Nord), Norman MacMillan (délégué aux Transports) et Geoffrey Kelley (Affaires autochtones) ainsi qu'au chef du conseil de bande de Mistissini, Richard Shecapio. «Sachez qu'il n'y aura aucune roche retournée, ni un seul roseau déplacé sur les territoires de trappe» que doit traverser la route 167, tant et aussi longtemps qu'il n'y aura pas eu entente entre UUCHII et le gouvernement,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], et ce, sans l'intermédiaire politique du conseil de bande de Mistissini. Les tallymenUUCHII estime qu'il s'agit d'un projet qui affecte les droits privés et ancestraux des maîtres (tallymen) de sept territoires de trappe et non pas l'ensemble de la communauté crie de Mistissini. Il n'y a donc pas besoin que le conseil de bande intervienne, conclut UUCHII.Or, comme le révèle la lettre,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], le ministre MacMillan a informé les représentants de l'entreprise que des négociations ont déjà été amorcées avec le chef de bande, Richard Shecapio. Ce dernier souhaite représenter les maîtres de trappe en contrepartie d'une commission de 10 %.De plus, on peut y lire qu'il y a «une forte pression des compagnies minières pour hâter le début de ces travaux et que,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], s'il n'y avait pas d'entente [entre Cris], les travaux débuteraient quand même et seraient exécutés par des répondants d'appels d'offres publics». L'ouverture des soumissions pour le premier tronçon a été reportée au 23 novembre.«Ces gens-là ne se laisseront pas bousculer. C'est une guerre et les tallymen ont bien l'intention de la gagner. La route se fera avec eux ou ne se fera pas»,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], a affirmé au Devoir Jocelyn Deschamps. Ce dernier est le lobbyiste qui représente chacun des maîtres de trappe, l'entreprise UUCHII ainsi que le consortium qu'UUCHII a formé avec deux entrepreneurs (Pavage Boisvert et Excavation Marchand) pour mettre la main sur le contrat de la route 167. M. Deschamps est aussi appelé à négocier les indemnités pour les maîtres de trappe qui détiennent des droits exclusifs d'occupation du territoire en vertu de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois ainsi que de l'entente communément appelée la paix des Braves. «Il y a quelque chose qui se trame et on ne sait pas quoi. On négocie dans notre dos et personne au gouvernement n'a pensé à contacter les tallymen alors que la route 167 va passer chez eux», s'indigne M. Deschamps. Au cabinet du ministre délégué aux Transports,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], on refuse de faire quelque commentaire que ce soit concernant le dossier en général et la rencontre qu'il a eue avec les représentants d'UUCHII en particulier.Devant la volonté du gouvernement de parler de nation à nation, M. Deschamps et les Cris qu'il représente sont allés rencontrer le chef de bande il y a dix jours. «Le chef Richard Shecapio a été informé que les tallymen désavouaient toutes tentatives faites par lui» et que «les territoires visés par ce projet de construction de route resteront vierges de toute activité tant et aussi longtemps que ne seront pas réglées les questions des indemnités et des octrois de contrats de gré à gré», peut-on lire dans la lettre. Enjeu multipleL'enjeu est multiple. Il y a d'abord le contrat du prolongement de 243 kilomètres de la route 167, un projet de 332,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url],6 millions réalisé en cinq phases. La route doit se rendre jusqu'aux monts Otish où la compagnie Stornoway Diamond développe le projet diamantifère Renard. La route doit traverser sept territoires de trappe appartenant à huit Cris (un des territoires est entre les mains de deux personnes) mais dont profitent quelque 700 personnes (les familles pouvant y chasser, y trapper et y pêcher).Un seul maître de trappe n'est pas associé à UUCHII. Il s'agit d'Alfred Coon Come, le père du chef du Grand Conseil des Cris, Matthew Coon Come. Le territoire de trappe de M. Coon Come représente 8 % du tracé de la route 167.Il existe aussi un important enjeu politique. Ce projet est le premier jalon de la concrétisation du Plan Nord qui doit se déployer en territoire autochtone (notamment inuit,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], cri et innu). Le règlement de ce dossier pourrait donc influer sur les autres contrats à venir, croit le président d'UUCHII, Christopher Matoush, que Le Devoir a rencontré à Mistissini, le mois dernier. M. Matoush y voyait une occasion réelle pour des entreprises cries de développer une expertise et de devenir ainsi des donneurs d'ouvrage importants pour la communauté. «On veut faire partie du projet parce qu'on en est capables», avait alors commenté M. Matoush.Devant la résistance du gouvernement et celle du conseil de bande, les signataires de la lettre concluent en soulignant qu'ils ne laisseront pas «le richissime et puissantissime lobby des compagnies minières affecter impunément [leur] vie». Ils ajoutent: «Nous sommes à l'ère moderne évoluée, et avons depuis longtemps franchi celle de la colonisation». _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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