aderfp633
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Posté le: Lun Sep 30, 2013 11:22 pm Sujet du message: Des ingénieurs fourbes et des fonctionnaire |
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Le Devoir
Des ingénieurs fourbes et des fonctionnaires irresponsables ont trahi la confiance de Frank Zampino, un politicien intègre qui est resté aveugle à la collusion et à la corruption pendant plus de six ans à la tête du comité exécutif.M. Zampino a été forcé de prendre ses distances de deux de ses meilleurs amis, Rosaire Sauriol et Bernard Trépanier,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], dans l’espoir de préserver sa crédibilité, lundi à la commission Charbonneau.M. Sauriol, l’une des bougies d’allumage du cartel des ingénieurs avec Michel Lalonde, ne lui a pas soufflé mot de la collusion et du financement illégal d’Union Montréal. Les six ingénieurs qui ont avoué leur participation au sein du cartel ont menti, si l’on se fie à son témoignage.« Je n’ai aucune idée pourquoi ces personnes tentent de m’impliquer. Si un seul de ces ingénieurs m’avait parlé d’un système, ça aurait été la fin de la récréation immédiatement. La base même d’un système de collusion,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], c’est quelque chose qu’on fait en catimini, sans l’ébruiter », a expliqué M. Zampino.« Jamais on ne m’a rapporté qu’il y avait un système collusionnaire », a-t-il insisté.MM. Sauriol et Zampino sont assez proches pour se fréquenter avec leurs épouses. Même lorsque M. Zampino a été recruté par Dessau après son retrait de la vie politique, son ami l’a tenu dans le noir sur ses activités illicites. Ne serait-ce pas parce que vous le saviez déjà ? a suggéré le commissaire Renaud Lachance, à bout de patience.Bernard Trépanier ne s’est guère montré plus bavard sur ses tentatives de répartir les contrats entre les firmes de génie-conseil qui ont versé des dons illégaux,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], en argent comptant, à Union Montréal.C’est à la commission Charbonneau que M. Zampino a pris connaissance des méthodes, dignes de Maurice Duplessis, de l’ex-directeur du financement d’Union Montréal. « M. Trépanier ne m’a jamais parlé d’argent comptant, a-t-il dit. J’en ai appris beaucoup plus à la commission sur sa philosophie que du temps où il était à Union Montréal. »L’ex-maire de Saint-Léonard pose en politicien intègre qui ne s’occupait pas de financement politique. Ce rôle était dévolu à M. Trépanier,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], surnommé « Monsieur 3 % ». « Lui faisait du financement et moi je m’occupais de la gestion de la Ville », a-t-il expliqué.M. Zampino avait même pris des mesures pour éviter d’avoir « la parade » des ingénieurs et des entrepreneurs dans son bureau à l’hôtel de ville. Cela dit, il a assisté au souper pour souligner la retraite de Frank Catania, le père de Paolo (son coaccusé dans le scandale du Faubourg Contrecoeur). Il a aussi joué au golf avec Rosaire Sauriol.À ce sujet, M. Zampino a mis la commission en garde de ne pas enfermer les élus « dans une tour d’ivoire », au nom de l’éthique,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], dans ses éventuelles recommandations. C’est le rôle des élus de dîner à l’occasion avec des entrepreneurs ou des ingénieurs intéressés par les contrats de la Ville. Ces tête-à-tête ne leur assurent cependant pas un traitement privilégié,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], a-t-il dit.M. Zampino a poursuivi son témoignage sur le même ton de défiance que la semaine dernière. Il a commencé la journée en remettant en cause des preuves d’écoute électronique présentées la semaine dernière.Des conversations entre l’ex-président des Grues Guay, Louis-Pierre Lafortune, et un homme inconnu laissent entendre que M. Zampino se serait occupé du financement d’Union Montréal après son départ dans la disgrâce, en 2008. Selon le témoin, la conversation porterait sur une activité-bénéfice pour une association communautaire du Centre-Sud, et non sur un cocktail de financement d’Union Montréal.Secret bien gardéLa collusion et la corruption dans l’octroi des contrats étaient des secrets bien gardés à l’Hôtel de Ville. Le comité exécutif et les élus ignoraient tout de ces malversations, a réitéré Frank Zampino.« On n’a jamais eu cette information, ni moi ni les membres du comité exécutif. Il n’y a personne qui est venu avec un drapeau rouge ou une alarme pour nous aviser qu’on a un problème », a-t-il dit.La haute fonction publique n’était pas plus au courant de l’existence de systèmes de partage des contrats entre les entrepreneurs en construction et les firmes de génie-conseil, a-t-il précisé. « Ça m’enrage aujourd’hui d’avoir appris tout ça », a-t-il lancé.Le témoignage de M. Zampino contraste avec des déclarations antérieures de l’ex-maire Gérald Tremblay. Durant la campagne de 2009,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], M. Tremblay a indiqué qu’il avait été mis au courant de rumeurs sur la corruption de fonctionnaires municipaux et sur le partage des contrats dès son élection en 2001. M. Tremblay et d’anciens directeurs généraux,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], dont Guy Hébert, se sont également vantés au fil des ans d’avoir assaini les moeurs en matière d’octroi des contrats.Frank Zampino s’est montré très dur à l’égard de la haute fonction publique qu’il accuse d’avoir manqué de vigilance. « Je refuse d’être le bouc émissaire de hauts fonctionnaires qui ne veulent pas assumer leurs responsabilités », a-t-il lancé.Il faisait référence au témoignage rendu par l’ex-directeur des approvisionnements, Serge Pourreaux,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], qui fut derrière la première étude sur la collusion. Publiée en 2004, cette étude mentionnait l’existence d’un « marché fermé » à Montréal, avec un gonflement des coûts de 30 à 40 %. Elle a servi de base à un chantier d’optimisation dont Frank Zampino était le plus haut responsable politique.Ce chantier a été abandonné en raison de la résistance des arrondissements et de pressions politiques, a dit M. Pourreaux. Selon lui, seuls deux hommes étaient assez puissants pour orchestrer ce véritable « putsch » et mettre le directeur général à la porte : Frank Zampino et Gérald Tremblay.M. Zampino juge cette explication invraisemblable. « C’est plus que de la fabulation, c’est complètement loufoque », a-t-il lancé. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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