aderfp633
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Posté le: Lun Sep 30, 2013 11:49 pm Sujet du message: Maîtres chez eux |
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Maîtres chez eux,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url]?
Du haut des airs, la route 167 serpente à travers des terres immenses et se termine abruptement, prête à plonger dans le lac Albanel. C'est de là qu'elle doit reprendre sa course vers le Nord et s'arrêter,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], 243 kilomètres plus loin, au pied des monts Otish.Il n'est pas question de construire une autoroute ni même un boulevard asphalté. Le prolongement de la route 167 sera un chemin forestier permettant le va-et-vient des camions alourdis par le minerai extrait du sous-sol du Grand Nord.C'est peu de dire que le paysage est spectaculaire. Les débats et les tiraillements qu'a engendrés l'annonce du projet le sont tout autant. Au sein même de la communauté crie de Mistissini qui borde le territoire visé, deux clans s'affrontent depuis qu'en août dernier le premier ministre Jean Charest a donné le coup d'envoi à cette route.D'un côté, il y a un groupe de citoyens cris qui ont formé l'entreprise UUCHII. En consortium avec deux entrepreneurs qui fournissent l'expertise, l'équipe, l'équipement et les garanties financières, UUCHII veut mettre la main sur le contrat de 343 millions de gré à gré.De l'autre côté, il y a le chef de bande Richard Shecapio. Ce dernier veut que tout contrat gouvernemental passe entre les mains du conseil de bande et des entreprises qu'il dirige. Il réclame d'ailleurs une commission de 10 % de la valeur des contrats à titre de représentant des intérêts cris.Ce qui peut sembler une chicane commerciale est en fait deux philosophies qui s'affrontent. Les citoyens cris peuvent-ils brasser directement des affaires avec le gouvernement du Québec ou sont-ils assujettis au pouvoir politique de la nation? Pour UUCHII, la question se résume à savoir si les maîtres de trappe dont le territoire sera traversé par la route 167 sont maîtres chez eux!Le cas par casL'ancien premier ministre Bernard Landry, qui a été l'instigateur de l'entente signée en 2002 avec les Cris, communément appelée la Paix des Braves, est catégorique: «Une entreprise crie ne peut être soumise au contrôle du conseil de bande pour faire des affaires. Cela va à l'encontre de toutes les règles de l'économie moderne. Sinon, il faudrait que Bombardier, par exemple,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], pour faire des affaires à l'international, demande l'autorisation du gouvernement!»Lors d'un entretien avec Le Devoir plus tôt cette semaine, le ministre responsable des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley, a dit estimer que «les Cris peuvent agir comme n'importe quel autre Québécois». Mais, a-t-il précisé, «il n'y a pas de réponse globale pour les contrats. C'est du cas par cas». Chose certaine,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], pour le gouvernement,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], tout doit se faire rapidement; il y a «une forte pression des compagnies minières» pour que la construction de la route 167 démarre, a indiqué le ministre délégué aux Transports, Norman MacMillan,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], aux représentants d'UUCHII. La route doit se rendre jusqu'à la mine de diamants (projet Renard) de Stornoway Diamond et doit longer notamment le projet Matoush (mine d'uranium) de Strateco. Ces sociétés s'impatientent. Des investissements majeurs sont en jeu, mais, aussi, on anticipe l'amplification d'une certaine résistance populaire, notamment du côté de l'uranium. Les esprits s'échauffent au fur et à mesure que se rapproche la date butoir pour l'ouverture des soumissions. À l'origine, tout devait être réglé le 9 novembre. La date a été reportée à deux reprises. À moins d'un changement de dernière minute, le dossier devrait connaître son dénouement mercredi prochain.Entre-temps, le ballet des rencontres, des discussions viriles, des coups de téléphone à répétition se poursuit. Et le ton monte. Une rencontre entre UUCHII et un représentant du Grand Conseil des Cris a eu lieu mercredi dernier. «On s'attend du Grand Conseil qu'il intervienne pour faire entendre raison au conseil de bande pour qu'on s'assoie et trouve ensemble un terrain d'entente», affirme Jocelyn Deschamps, lobbyiste pour UUCHII.Le président de l'entreprise, Christopher Matoush,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], se questionne sur les motivations de ses pairs qui veulent prendre part au contrat, et ce, même si la route 167 traverse des territoires de trappe appartenant à des Cris et non pas à l'ensemble de la communauté crie. «Je ne suis pas inquiet, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de politique pour un dossier comme celui-là», laisse tomber M. Matoush lors de son passage à Montréal. Le chef du conseil de bande de Mistissini, Richard Shecapio,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], n'a pas rappelé Le Devoir.UUCHII a prévenu le Grand Conseil des Cris que les tribunaux risquaient d'être interpellés si «la situation ne change pas». «Nos avocats sont à préparer une requête en jugement déclaratoire pour obtenir la confirmation qu'une entreprise crie n'est pas subordonnée au conseil de bande et que le ministère des Transports fait fausse route en voulant négocier de nation à nation sur cette question. Nous serons prêts avant le 30 novembre», soutient Jocelyn Deschamps. Ce dossier de la route 167 est le premier pas du développement annoncé dans le Plan Nord. La conclusion de ce contrat apportera un éclairage pour tous les autres. «Pour les Cris, c'est l'occasion de prendre en main leur développement économique», insiste M. Deschamps. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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