aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 12:16 am Sujet du message: En voilà une idée quelle est bonne |
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Le Devoir
En voilà une idée qu’elle est bonne ! Samedi dernier, le quotidien anglo-montréalais The Gazette a décidé de dresser le portrait de Montréal par l’entremise de 50 objets censés définir l’histoire, le patrimoine, l’esprit ou les tonalités de la métropole. L’exercice de style s’inspire d’un truc similaire réalisé dans les dernières semaines à New York par le New York Times. Le British Museum a cherché également en 2010 à remonter le fil de l’histoire de l’humanité en 100 objets, dans une série radiophonique remarquable diffusée sur les ondes de la BBC, le Radio-Canada des Britanniques.Un groupe d’historiens, et autres gardiens de la mémoire, ont été mis à contribution pour constituer cette liste montréalaise. Ils ont proposé, entre autres choses, le bagel, une souffleuse à neige, un bouchon de bouteille de lait de la Ferme St-Michel, une pancarte « à louer », une voiture de métro MR-63 - toujours en fonction aujourd’hui - ou encore un escalier extérieur. Pour ne citer qu’eux.Or, faute de malice, ils semblent aussi être passés à côté d’une poignée d’autres objets qui pourtant iraient comme des gants à la métropole. Des objets sortis de l’oubli ici même, avec un petit clin d’oeil…Les singes de la sagesse. On les appelle aussi les trois singes. Symbole d’origine asiatique et d’inspiration bouddhiste, ce trio est fait en bronze, d’autres fois en plâtre ou en terre cuite et représente en ligne trois primates. Un se cache les yeux, l’autre la bouche et le dernier les oreilles. L’objet incarne le précepte « ne rien voir,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], ne rien entendre,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], ne rien dire » qui, dans la culture asiatique, serait à la base du bien-être. Oui, oui ! Montréal n’étant pas une ville d’Asie, c’est toutefois bien d’autres choses que ces figurines expriment ici : l’aveuglement des élus et des fonctionnaires qui n’ont pas vu que les contrats publics coûtaient plus cher ici qu’ailleurs dans le monde et qui, confrontés à l’odieux et au mépris du vivre-ensemble, n’ont surtout rien dit.Une boussole et un sextant… brisés. Liés au monde de la marine et à celui de l’orientation, ces objets permettent de savoir où l’on se trouve et, du coup, de définir plus facilement un point de destination et un trajet pour s’y rendre. Sur un bateau au milieu d’un océan,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], ça permet de ne pas se perdre. Sur une île entourée d’eau, on pourrait également trouver en eux une certaine utilité, sauf qu’à Montréal, ces objets semblent, depuis la fin des années 90, ne plus vraiment être fonctionnels.Un joli voilier dans une bouteille. Restons dans l’esprit aquatique. Montréal est une ville qui, depuis le début de sa période moderne,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], prend un malin plaisir à nier sa condition hivernale. Allez savoir pourquoi, elle applique également avec la même rigueur, la même obstination ce principe à son insularité et à l’eau qui l’entoure. De l’eau plus facile à appréhender vu d’en haut sur une carte que d’en bas, les pieds dans la ville. Normal, direz-vous ? Avec une occupation principalement industrielle et portuaire, avec des parcs mal entretenus ou des installations touristiques sans âme,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], le bord de l’eau de Montréal peine en effet à inspirer, à se faire contempler,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], à séduire, à donner envie d’être occupé… Un déni de géographie qui force les voiliers à rester dans les bouteilles et les Montréalais à aller voir ailleurs pour trouver une promenade Samuel-de-Champlain - c’est un exemple -, ces 2,5 km de parc tout en vert, en bois et en fontaines au bord du Saint-Laurent, à Québec.Un capteur de rêves. Les Premières Nations et Montréal ont bien sûr des histoires communes et partagées, quoi qu’en pense le présent. Relevant plutôt de la croyance et de l’ésotérisme, cet objet, de la tradition culturelle amérindienne ojibwée,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], est généralement mis à profit pour, dit-on, se débarrasser des mauvais rêves et s’assurer du coup que le dormeur conserve de belles images de ses nuits. Montréal, qui donne l’impression depuis quelques années d’être assoupie, ne peut se passer, pour des raisons historiques, d’un capteur de rêves dans ses symboles. Un capteur forcément chargé de mauvais rêves - une ville envahie par des bandits, croulant sous les travaux mal exécutés, mais payés trop cher et dans l’indifférence de milliers de personnes responsables, et qui attend son réveil, enfin, pour faire apparaître des images un peu plus inspirantes, pour elle et ceux qui l’habitent.Une boîte de Lego, série architecture. Ce sont des petites briques de plastique empruntées à l’enfance pour les grands. Cette série propose des miniatures de grandes réalisations architecturales à travers le monde, signées par des grands maîtres du bâti. Il y a la Villa Savoye de Le Corbusier, l’Opéra de Sydney signé Jorn Utzon, le musée Guggenheim de Frank Lloyd Wright ou encore la célèbre Burj Khalifa de Dubaï, un modèle réduit des 828 mètres de prétention imaginés par Skidmore, Owings et Merrill LLP. De l’audace, de la complexité, de l’intelligence et de l’inspiration, auxquelles le Montréal du moment,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], faute de rêve, d’audace et de vision, ne peut accéder que dans ce format-là. Pour le moment,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], du moins. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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