aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 12:20 am Sujet du message: Ça y est |
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Le Devoir
Ça y est, c’est parti. Les élections dans les 1103 municipalités québécoises, lancées vendredi sur fond de scandales éthiques,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], suscitent un engouement sans précédent : deux fois plus de partis politiques ont fait une demande d’autorisation au Directeur général des élections (DGE) par rapport à la même période en 2009, lors du dernier scrutin.Loin de se laisser décourager par les allégations de corruption qui secouent la classe politique, les citoyens foncent plutôt tête baissée dans l’arène municipale. Pas moins de 441 candidats indépendants ont aussi demandé au DGE une autorisation de se présenter - une hausse de 63 % par rapport à 2009.À Montréal seulement, 13 partis sont autorisés et six autres attendent le feu vert du DGE pour plonger dans la mêlée. La campagne électorale dans la plus grosse ville du Québec prend une importance particulière, après une décennie marquée par des scandales de collusion et de corruption. Les principaux candidats à la mairie de Montréal ont lancé vendredi leurs campagnes en promettant de réparer le lien de confiance avec la population.« C’est la campagne électorale la plus importante des 25 dernières années. Montréal a besoin d’un virage important », a dit Richard Bergeron,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], chef de Projet Montréal, dans une entrevue récente au Devoir. Il en est à sa troisième tentative de conquérir la mairie.Denis Coderre, considéré comme le meneur dans la course, a de son côté lancé sa campagne lors d’une soirée à la TOHU, dans l’arrondissement Villeray -Saint-Michel -Parc-Extension. Fait inusité, l’ancien député fédéral fera campagne sans aucune affiche électorale. « Une pancarte, ça vote pas », a déclaré vendredi M. Coderre. Il mise sur sa notoriété pour se faire élire.Mélanie Joly, de la formation Vrai changement pour Montréal, a été la première chef de parti à déposer sa candidature au greffe de l’Hôtel de Ville, en matinée. La veille, elle avait présenté neuf nouveaux membres de son équipe,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], ce qui portait à 39 le nombre de ses candidats.Marcel Côté, chef de la Coalition Montréal, a promis une réforme en profondeur de la gouvernance dans la métropole. L’éditeur Michel Brûlé a aussi sauté dans la course, mercredi,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], en présentant 15 candidats de son nouveau parti, appelé Intégrité Montréal.« On aurait pu penser que le climat de scandale qui flotte au-dessus du monde municipal aurait alimenté le cynisme. Au contraire, ça semble stimuler des gens à se mêler de la gestion municipale », dit Denis Dion, porte-parole du DGE. L’organisme qui supervise les élections a reçu 74 demandes d’autorisation de nouveaux partis depuis le début de l’année, contre 37 au moment du dernier scrutin municipal. Pas moins de 162 partis sont enregistrés au Québec.Il reste à voir si l’engouement pour les candidatures se reflétera dans les bureaux de vote. Le taux de participation aux élections municipales de 2009 avait été d’à peine 45 % au Québec et de 39,5 % à Montréal.Campagne minceurLa campagne qui s’amorce dans les 1103 villes québécoises sera une des moins coûteuses de l’histoire récente. Les sources de financement des partis municipaux se sont taries sous l’effet des scandales éthiques. Les militants hésitent désormais à financer les partis. Pour bien des gens, il est devenu louche de contribuer à une caisse électorale.Le gouvernement a réformé le financement des partis municipaux, dans le but d’empêcher les dons illégaux. La limite des dépenses électorales autorisées a baissé de 30 %. Les dons maximaux sont passés de 1000 $ à 300 $ par personne. En contrepartie,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], l’État rembourse 70 % des dépenses électorales des candidats,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], contre 50 % auparavant.Le résultat net, c’est que « les partis politiques municipaux s’appauvrissent depuis cinq ans »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], note Denis Dion, du DGE. « Si le financement public n’augmente pas, ça peut être tentant [pour les partis] de recourir à des mécanismes de financement illégaux. »Le porte-parole du DGE rappelle que le ministre des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault, s’est engagé à réformer pour de bon le financement des partis municipaux, après le scrutin du 3 novembre. « On aura un oeil sur la réforme que le ministre Gaudreault a promise après les élections municipales, pour compenser la baisse des contributions. À moyen et à long terme, il va falloir trouver des façons de financer les partis. »En attendant, les candidats doivent inventer des façons de faire campagne avec des budgets réduits. La décision de Denis Coderre de se passer d’affiches électorales est motivée entre autres par des raisons financières. Son équipe diffuse ses communiqués de presse par courriel, Facebook et Twitter, plutôt que de recourir au fil CNW,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], où chaque envoi coûte 400 $. Il tient ses événements de presse dans des locaux communautaires où la location d’une salle coûte 80 $, plutôt que des centaines de dollars dans des endroits qui se veulent prestigieux.Les locaux électoraux des candidats ne pèchent pas non plus par excès de luxe,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], a constaté Le Devoir au cours des dernières semaines. Tapis souillés, murs ébréchés, meubles en équilibre précaire, les partis municipaux ont d’autres priorités que la décoration,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], faute de moyens financiers. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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