aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 1:19 am Sujet du message: Florence Goletti a trouvé le moyen pour que |
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Le Devoir
Florence Goletti a trouvé le moyen pour que ce soit Noël chaque mois dans sa boîte aux lettres. Depuis deux ans, à travers son courrier,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], cette Marseillaise d’origine déballe avec enthousiasme My Little Box,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], un colis mystère rempli d’échantillons de produits de beauté et d’accessoires mode inconnus qu’elle n’a pas choisis et pour lequel elle débourse une quinzaine d’euros par envoi.« La première fois que je l’ai reçue, j’ai trouvé ça fou et tellement génial que j’avais envie de faire la même chose à Montréal », dit la jeune entrepreneure formée aux HEC. Ce fut chose faite en mai et son coffret MMM (Me Myself and Montreal) qui branche plus de 300 abonnées sur l’effervescent bassin d’artisans de la métropole, vient se joindre aux «box» qui prolifèrent en France, aux États-Unis et au Canada depuis trois ans, et que le Québec commence à voir émerger.Le principe de la vente d’abonnements par la poste n’est pas nouveau : on se souvient de la douzaine de disques compacts pour 1 $ qu’offrait la Maison Columbia à la signature d’un contrat, contraignant le mélomane à se procurer des albums peu inspirés à gros prix. Avec le commerce en ligne, les initiatives nouveau genre rafraîchissent le modèle et, aujourd’hui, on peut recevoir de l’art visuel à prix doux (Papirmasse), une sélection des nouvelles publications d’une maison d’édition (McSweeney’s), des projets d’artisanat à faire soi-même (Whimsey Box), des condoms et sous-vêtements (Manpacks), du vin d’importation,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], des purées pour bébé ainsi que des jouets pour Fido. Et le contenu de la boîte est toujours une surprise.Boîte de sondage« C’est une façon de découvrir des produits et, surtout, l’occasion de les tester », explique Christine Marcotte, cofondatrice de Mademoiselle en boîte, qui propose depuis avril dernier un coffret de beauté contenant de cinq à six accessoires et produits « format voyage », pour la plupart impossibles à trouver dans les grandes surfaces.Dès le premier mois, la femme d’affaires, qui se garde de dévoiler le nombre d’abonnées, atteignait ses objectifs de ventes, et les fournisseurs frappent maintenant aux portes de la compagnie virtuelle afin de se tailler une place dans le colis pour entrer chez la cliente prête à se laisser surprendre par les petits pots. « On reçoit plein de commentaires des filles par la suite. Les fournisseurs paieraient cher en sondages pour avoir ces infos-là sur leur produit. En étant dans la boîte, ils ont ce feedback si précieux », complète Christine Marcotte, surprise de voir que des femmes de 77 ans s’amourachent elles aussi du concept, débordant des 25-40 ans ciblées au départ.Avec leur club de « Fromages du mois » par lequel ils livrent une sélection de quatre fromages, les propriétaires de la Fromagerie Chaput à Châteauguay ont été surpris de voir que la toute nouvelle initiative, inspirée du cercle fromagé de Murray’s à New York, attirait beaucoup de jeunes. « On s’attendait plutôt à ce que le concept vienne chercher les baby-boomers, mais cette génération travaille beaucoup et a moins le temps de passer chercher les commandes en boutique, alors c’est une formule très pratique », relate Jean-Philippe Hudon,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], responsable des ventes et du marketing de la fromagerie familiale.Épargner du temps… mais seulement du tempsÉconomiser du temps est ce que les consommateurs cherchent dans le format simple et convivial du club, même si le genre n’est pas nécessairement garant d’économies. Par exemple, avec le coffret MMM à 27 $ pièce, il faut payer 324 $ pour un an de confections exclusives de designers émergents, de bijoux,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], d’albums à télécharger et de chèques-cadeau de nouvelles boutiques. La découverte a un prix, mais les membres le voient comme une façon de se gâter et de rester dans le coup.« J’achète peut-être un peu plus de vêtements qu’avant, mais je trouve ça très avantageux », constate Tommy Ikare Desrosiers, membre depuis deux ans du Hunt Club des Montréalais Frank Oak. Une fois par mois,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], la boutique virtuelle lui envoie par courriel une sélection de vêtements parmi laquelle il détermine ce qu’il veut recevoir. Le tout lui est livré par la poste, mieux plié qu’en magasin, dans du papier de soie à l’image de la marque masculine avec un carton sur lequel un employé a inscrit à la main une phrase inspirante, une des nombreuses accroches des compagnies pour se démarquer et séduire leurs membres.« On te rend accro, littéralement. Dans un édito virtuel, la boutique écrit où elle pige ses idées pour la collection et te suggère de la musique à écouter. On ne te vend pas que des vêtements, mais un style de vie. On te donne les outils pour être cool. Honnêtement, je reste abonné juste pour ça », constate Tommy Ikare Desrosiers.Puisque la plupart des clubs ne forcent pas l’engagement, le consommateur peut partir n’importe quand ; le modèle d’affaires des clubs est donc conçu pour garder les membres sur la touche. « Il a fallu créer une communauté et une nouvelle expérience de magasinage. Quand on achète des produits par Internet, on ne rencontre personne. Alors, on doit réhumaniser ce rapport-là »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], dit la fondatrice de Me Myself and Montreal. Apéros entre abonnés pour discuter du contenu et des fournisseurs, service à la clientèle avec réponse éclair, (omni) présence sur les réseaux sociaux, les entrepreneurs vont même faire eux-mêmes le tutoriel par téléphone pour aider les techno-twitts à naviguer sur le site.Mais comme carte de visite, l’effet wow d’une petite boîte perdue dans une marée de factures et de coupons 2 pour 1 à la pizzeria du coin est d’une puissance étonnante, comme l’a constaté Florence Goletti. « J’ai des filles qui se font livrer leur coffret au bureau et je crois que ça cause des petits attroupements autour d’elles,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], parce que les jours suivant l’envoi,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], je vois plein de nouvelles demandes d’abonnement à la même adresse. C’est contagieux ! »Collaboratrice _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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