aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 2:04 am Sujet du message: L'Association pétrolière et gazi&e |
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Le Devoir
L'Association pétrolière et gazière du Québec, qui tient ces jours-ci sa rencontre annuelle, aimerait bien que l'évaluation environnementale stratégique financée par le gouvernement Charest aide à calmer le jeu, en apportant des réponses aux vives préoccupations exprimées par les citoyens depuis plus d'un an. Mais pour ceux qui réclament toujours un moratoire sur l'industrie du gaz de schiste, le mandat confié au comité qui mène l'étude ne permet pas d'étudier la «pertinence» de donner le feu vert à l'industrie de l'énergie fossile.Cible de nombreuses critiques à pareille date l'an dernier, André Caillé estime que le débat est maintenant plus serein au Québec. «Le climat social s'est calmé. Les gens sont beaucoup plus attentifs aux réponses qu'ils ne l'étaient. Mais il faut prendre le temps d'apporter toutes les réponses à toutes les questions», a-t-il fait valoir hier en marge de l'assemblée de l'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ).Selon lui, l'évaluation environnementale stratégique (EES) en cours devrait contribuer à fournir plusieurs réponses, notamment en ce qui a trait aux questions environnementales. «Les Québécois ont besoin d'être rassurés»,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], a soutenu celui qui est toujours président du conseil d'administration de l'APGQ. Plusieurs des conférences inscrites au programme visent d'ailleurs à expliquer les impacts économiques positifs du gaz de schiste, mais aussi à déboulonner les «mythes» véhiculés sur les conséquences environnementales.M. Caillé a également insisté pour dire que la couverture médiatique a évolué pour le mieux. «Dans les médias, quand on pose une question, on donne la réponse de l'industrie et les préoccupations des groupes. Avant, il n'y avait rien de tout ça. On disait juste "on a peur". Là, il y a des questions et des réponses,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], et les gens vont se forger une opinion.»Certains n'ont d'ailleurs pas manqué de critiquer vertement le travail des journalistes depuis que le dossier des gaz de schiste a été mis au jour, soit depuis juin 2010. C'est le cas de Raymond Savoie, administrateur de l'APGQ et président de l'entreprise Gastem. «Il y a eu énormément de désinformation, de mauvaise information transmise au grand public. Donc, les croyances de la population sont très négatives par rapport au gaz de schiste»,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], a-t-il expliqué au Devoir.«Il y a eu énormément d'exagération, énormément de mauvaise information de la part de pseudo-spécialistes qui disaient n'importe quoi et qui étaient rapportés en première page comme des spécialistes», a ajouté M. Savoie. Il a d'ailleurs critiqué au passage la couverture médiatique effectuée par Le Devoir, La Presse et l'émission Découverte, à Radio-Canada. Selon lui, certains médias avaient un préjugé défavorable et «dans certains cas,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], de la mauvaise foi. Il n'y a pas de doute».Il a toutefois admis que l'industrie devait également assumer une partie de la responsabilité. «C'est un peu de notre faute si les choses ont dérapé. On n'a pas su intervenir correctement auprès de la presse.» Chose certaine, a en outre affirmé M. Savoie, les investisseurs ont désormais une très mauvaise perception du Québec. «Pour les gens de l'extérieur de la province, on voit toute cette situation comme un énorme dérapage. Il y a beaucoup moins d'intérêt. C'est clair que personne ne veut venir au Québec pour venir entreprendre un projet.»Le président de Questerre, Michael Binnion, soulignait d'ailleurs récemment que la valeur des investissements de l'entreprise au Québec avait chuté de manière «drastique», à tel point que ceux-ci vaudraient maintenant «zéro sur le marché, et cela, malgré plus de dix ans d'investissement de la part de Questerre». Selon les informations inscrites dans le dernier budget provincial,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], entre 4000 et 18 000 puits pourraient être forés au cours des prochaines décennies au Québec. Le potentiel de gaz récupérable se situerait entre 8000 et 40 000 milliards de pieds cubes de gaz.Par ailleurs, aucun représentant du gouvernement Charest ne s'est présenté à la tribune de cette troisième assemblée de l'APGQ. Lors de la première assemblée, en 2009, la ministre des Ressources naturelles de l'époque, Nathalie Normandeau, avait assuré que l'industrie pouvait compter sur l'appui du gouvernement. «On va vous permettre de déployer vos ailes et, dans ce sens, on souhaite une loi qui nous permette d'être plus efficaces», disait-elle alors. Preuve que le gouvernement voulait à tout prix «faciliter» la vie aux entreprises gazières, le budget 2009-2010 prévoyait un congé de redevances de cinq ans pour les puits entrés en production avant la fin de 2010.Depuis, la pression de l'opinion publique a forcé le gouvernement à repousser l'adoption d'une loi pour encadrer l'exploitation des énergies fossiles, prévue initialement pour l'automne 2010. Désormais,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], l'évaluation environnementale stratégique,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], financée à même les deniers publics, pourrait bien durer deux ans. Pendant ce temps, l'industrie pétrolière et gazière peut continuer d'opérer, mais toute opération de fracturation hydraulique devra être approuvée par le comité qui dirige l'EES.Une situation dénoncée hier par des représentants de différents groupes environnementaux, mais aussi par le Parti québécois, venus faire entendre leur message en marge de l'assemblée de l'APGQ. Pour Dominic Champagne,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], impliqué dans le dossier depuis plus d'un an, il importe d'imposer un moratoire sur les activités d'exploration en cours au Québec et de revoir le mandat de l'EES. «Il faudrait que le mandat de l'EES soit vraiment ce qu'il doit être, c'est-à-dire d'établir la pertinence de ce développement en regard du développement énergétique du Québec, et non pas d'établir sa pertinence socio-économique», a-t-il fait valoir. Selon lui, «l'industrie et le gouvernement travaillent sur l'acceptabilité sociale, sur le message. Ils sont moins actifs sur le terrain. Ils ne veulent pas faire de vague, de façon à rendre acceptable ce qui est inacceptable».«Le déséquilibre dans la composition du comité et l'absence de consultation dans le processus de l'évaluation environnementale stratégique minent la crédibilité de l'exercice. Le ministre Pierre Arcand s'entête dans sa complaisance avec l'industrie,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], a soutenu pour sa part le député péquiste Scott McKay. Nous réitérons notre demande en faveur d'un processus crédible et transparent. Le comité formé par le ministre Arcand, dans lequel siègent des gazières, ne peut être juge et partie à la fois. Il faut recommencer le travail et revenir aux recommandations du BAPE», a-t-il ajouté. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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