aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 3:18 am Sujet du message: Il est permis de supposer que la hausse durable de |
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Le Devoir
Il est permis de supposer que la hausse durable des cours des métaux aurait suscité beaucoup d'activités de prospection autour du potentiel minier québécois. Le Pan Nord du gouvernement Charest a donc le mérite de proposer un encadrement structurant à un développement qui s'annonçait autrement chaotique. Cela dit, le modèle économique proposé cette semaine n'a rien de convaincant.Le chantier d'une génération! promet le Plan Nord du gouvernement Charest. Au début du siècle dernier, c'était tout le potentiel forestier du Québec qui était offert à l'exploitation économique. Cette fois, la mise en valeur du territoire et de son sol (et sous-sol) repose essentiellement sur le potentiel minier du Nord. Il y a 100 ans, le développement forestier s'est fait aux mains d'entreprises locales naissantes et de coopératives forestières cohabitant avec quelques multinationales, dans un non-respect maintes fois observé des intérêts autochtones. Espérons que cette génération susceptible aujourd'hui d'en profiter ne se ramassera pas avec la facture, laissant le gros des retombées à des intérêts privés, étrangers pour l'essentiel.Ces vastes chantiers projetés sur 25 ans sont toujours truffés de grandes inconnues, réparties dans le temps selon des projections hypothétiques. Mais leur coup d'envoi implique souvent un engagement important en fonds publics, transférant ainsi le risque initial au gouvernement local. C'est ainsi que le Plan Nord prévoit des investissements de 1,6 milliard sur cinq ans consacrés au développement des infrastructures, routières et sociales.Pour la suite, tout repose sur la délimitation de cet «immense potentiel» et sur l'exploitation à la fois durable et rentable de ces ressources, dont la viabilité économique repose sur des niveaux de prix volatils dans le temps. Mais en supposant que la tendance de fond du cours des matières premières soit haussière, on peut présumer que ce potentiel,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], s'il est bien circonscrit,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], aurait attiré l'attention du secteur privé, une fois obtenus l'accès au territoire et la collaboration des autochtones. S'il doit y avoir développement de ce potentiel, autant qu'il soit ordonné et structurant. C'est, dans son essence, ce que propose le Plan Nord derrière les gros chiffres faisant miroiter des investissements de plus de 80 milliards sur 25 ans.Des investissements qui, jusqu'ici, ne se sont toujours pas manifestés malgré le niveau record des cours et un potentiel soi-disant confirmé. Au ministère des Ressources naturelles,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], on rappelle qu'entre la découverte et l'ouverture d'une mine,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], il s'écoule généralement de cinq à dix ans. Que l'ouverture d'une mine peut nécessiter de 50 à 500 millions de dollars d'investissement. Toujours selon le ministère, en moyenne, une seule découverte sur 1000 devient un gisement minier économiquement rentable. Quant à la durée d'exploitation minière,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], elle varie selon la conjoncture économique et sociale, la valeur et la concentration du minerai. Elle peut durer aussi longtemps que 60 ans,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], et aussi peu qu'un à trois ans.Cette viabilité repose également sur un engagement social de l'exploitant qui n'est pas toujours acquis dans un secteur où la propriété québécoise a été ramenée à sa plus simple expression au fil des ans. Sans compter les préoccupations liées à l'environnement et à la restauration du site.De plus, dans ses moments forts de l'exploration et de l'exploitation minières sur son territoire, le Québec disposait de sociétés d'État capables d'aligner le privé sur la mise en valeur des ressources naturelles du Québec selon les intérêts des Québécois. Dans son Plan Nord, tout au plus le gouvernement Charest propose-t-il de «coordonner le déploiement du projet» par la création de la Société du Plan Nord, mais «qui aura pour mandat de veiller à la coordination des investissements publics». Le tout est toutefois accompagné d'une enveloppe de 500 millions mise à la disposition d'Investissement Québec, devant permettre «au gouvernement de négocier des prises de participation dans des projets économiques privés».Quant aux retombées de ce chantier de 25 ans, le ministre des Finances, Raymond Bachand,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], parlait hier de revenus de 14 milliards et du soutien de 20 000 emplois, en moyenne, par année. De ces revenus, 3,1 milliards prendront la forme de droits miniers et 2,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url],2 milliards, de redevances hydrauliques. Sans autres précisions quant aux incitatifs offerts aux exploitants privés. Si ce n'est qu'au vérificateur général, qui a déjà soulevé que les incitations de toute nature consenties afin de soutenir l'exploration et l'exploitation avaient surpassé de quelque 369 millions les droits miniers perçus au cours de la période 2003-2008, Québec a répondu dans son dernier budget par une révision du régime de droits miniers.Voilà pour un plan nécessaire, mais au modèle économique flou. Quant aux bénéfices pour les Québécois... _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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