aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 3:42 am Sujet du message: Métro-boulot-dodo : lexpression se tient si |
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Le Devoir
Métro-boulot-dodo : l’expression se tient si on habite près d’une station de métro et travaille près d’une autre. Mais,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], dans une grande région métropolitaine, le parcours peut transformer le quotidien en covoiturage-métro-boulot-dodo, train de banlieue-métro-boulot-dodo ou encore autobus-métro-vélo libre-service-boulot-dodo. Encore faut-il que les traits d’union soient rapides, efficaces et exempts d’imprévus. Sinon,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], les risques sont grands de voir les usagers éreintés adopter la routine de l’auto-boulot-dodo.L’intermodalité a toute son importance. Le maillage et la coordination des différents trajets, tous modes de transport et exploitants confondus,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], se doivent de permettre un déplacement simple et fluide. Bref, malgré la multitude d’agences, de sociétés ou d’entreprises en jeu, le réseau ne doit faire qu’un, voire être organique.En Amérique du Nord, Washington (D. C.) fait figure de modèle. Les circuits d’autobus sont depuis longtemps combinés et leurs correspondances avec les lignes ferroviaires et le métro ont été améliorées durant les dernières années. De plus, un seul site web permet désormais de planifier un itinéraire pour traverser toute la grande région de la capitale américaine grâce à plusieurs modes de transport. L’iconique plan du métro de Washington (D. C.) a d’ailleurs récemment été retouché afin d’y ajouter, vis-à-vis de chaque arrêt, les informations sur les stationnements à proximité et l’éventail des correspondances possibles. Mais,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], surtout, un seul système de paiement des tarifs est instauré à travers tout le réseau métropolitain.Shyam Kannan, directeur général de la Washington Metropolitan Area Transit Authority (WMATA),[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], donnera aujourd’hui la conférence de clôture au colloque Intermodalité et autopartage,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], organisé par Vivre en ville, à l’auditorium de l’École nationale d’administration publique (ÉNAP) à Québec. Plus tôt cette semaine, lors d’une entrevue téléphonique accordée au Devoir,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], M. Kannan se félicitait de cette cohésion et de cette consolidation. Et pour cause. Si la WMATA régit un service d’autobus, de train et de métro, elle se coordonne aussi avec 15 autres exploitants de transport différents sur un territoire de plus de 3800 kilomètres carrés, qui s’étale sur deux comtés du Maryland et trois comtés de la Virginie, en plus du District de Columbia. Le réseau complet dessert une population de plus de cinq millions d’habitants.« Nous avons unifié notre tarif tout autant que notre planification des infrastructures, de sorte que quelqu’un peut simplement utiliser le même laissez-passer pour se promener dans tout le réseau, explique le directeur général. C’est une bonne affaire, tant du point de vue de l’usager que de la planification. Mais nous avons beaucoup de travail à faire pour nous assurer que les lieux de correspondance,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], particulièrement lorsqu’un exploitant local est concerné, soient tous de la même qualité. »Or, au Québec, malgré une préoccupation grandissante des décideurs pour l’intermodalité, la tarification intégrée demeure la démarche la moins explorée. « Il reste beaucoup de choses à faire pour que ce soit plus facile de passer d’un mode de transport à un autre sans devoir systématiquement acheter un nouveau billet, utiliser un titre de transport différent ou être confronté à d’autres irritants qui rendent le déplacement des voyageurs moins facile », indique Jeanne Robin, directrice adjointe de Vivre en ville.Réunir l’informationAujourd’hui, Vivre en ville lancera aussi une publication intitulée Réunir les modes, qui se veut une analyse des mesures mises en place à l’étranger pour favoriser l’intermodalité. En gros, Jeanne Robin considère qu’une intermodalité réussie doit s’appuyer sur trois piliers : l’aménagement des pôles d’échanges intermodaux, la diffusion d’une information multimodale ainsi que la mise en place d’une tarification intégrée. Au Québec, les acteurs du transport collectif traînent aussi de la patte en ce qui concerne l’information multimodale, soit la réunion de toutes les informations en un seul endroit. Ces lieux physiques ou ces sites Internet permettraient à l’usager de planifier un seul itinéraire ou tous ses déplacements de la semaine sans s’éparpiller dans plusieurs recherches, malgré la variété des modes de transport utilisés.Ce service exige des sociétés de transport un plus grand partage de leurs informations à propos de leurs circuits et de leurs horaires, tant avec d’autres agences qu’avec des créateurs d’applications numériques utilisant ces données.« C’est important pour les prestataires de diffuser leurs propres informations, mais il faudrait faire en sorte qu’elles diffusent aussi celles des autres, parce que ça va renforcer leur propre offre de transport », considère aussi Mme Robin.Sur les lieux physiques, l’accès à des lieux de transit doit faire l’objet d’une bonne signalisation. À Washington, M. Kannan croit qu’un bon travail a été réalisé pour visuellement indiquer « où vous pouvez vous stationner pour avoir accès au réseau ferroviaire et où l’autobus accueillera les passagers depuis le train ou vice-versa ». Mais il reconnaît que des efforts doivent encore être faits pour implanter une signalisation plus claire et plus précise afin de diriger les cyclistes vers les stationnements à vélo et les correspondances, « car c’est une façon de se déplacer en forte croissance dans la région de Washington (D. C.) ».AutopartageLa WMATA coopère d’ailleurs avec les fournisseurs de vélo en libre-service pour que des stations soient installées près de la sortie du métro, du train ou des stations d’autobus métropolitains. Mais la WMATA innove surtout, aux États-Unis, dans son intégration des systèmes d’autopartage. « On travaille très très fort avec les entreprises d’autopartage en croissance pour s’assurer qu’on puisse accéder à leur service à la sortie du train ou du métro », explique M. Kannan.D’ailleurs, le colloque d’aujourd’hui organisé par Vivre en ville donnera une grande place à l’autopartage. Des responsables de la Suisse et de Milan participeront à une table ronde aux côtés de Benoît Robert, fondateur de Communauto.« Le défi de l’autopartage, c’est que les véhicules soient répartis sur un territoire de façon à ce qu’ils soient proches de chacun des utilisateurs, insiste Jeanne Robin. Il ne peut pas y avoir seulement un ou cinq stationnements d’autopartage dans une ville. Il faut qu’on les trouve rapidement. Et les distribuer près des pôles d’échanges intermodaux et des arrêts de transport en commun, ça facilite leur accès et [les rend] plus facilement repérables. »Or, « pour l’instant,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], ce n’est pas évident pour une société d’autopartage, dans une ville, de trouver des espaces de stationnement ». La future Politique québécoise de la mobilité durable pourrait remédier à ce problème en proposant « des programmes qui faciliterait l’intermodalité », suggère Mme Robin.Collaborateur _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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