aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 4:12 am Sujet du message: moncler on sale |
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Le Devoir,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url]
Le crime organisé a toujours les deux pieds dans l’industrie de la construction. Pour faire le ménage, la Commission de la construction du Québec (CCQ) misera sur une utilisation accrue de ses pouvoirs d’enquête.Dans un entretien au Devoir, le conseiller spécial aux enquêtes de la CCQ, Jean-Guy Gagnon, fait un constat lucide : les maux qui affligent la construction, une industrie perméable aux influences malsaines, n’ont pas disparu malgré les nombreuses enquêtes policières et journalistiques des dernières années.Des parallèlesL’ancien numéro deux du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) voit même de nombreux parallèles entre le modus operandi des gangs criminels et les protagonistes de la construction, employeurs et syndicats confondus. « Quand je regarde ce que j’ai vécu dans la lutte contre le crime organisé, je retrouve certains éléments qui sont pareils : la loi du silence, un usage rapide et très facile de l’intimidation, des menaces et de la violence, une difficulté à recruter des témoins et,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], jusqu’à un certain point, la protection du territoire par des entrepreneurs qui veulent être seuls dans leur ville ou leur région »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], explique M. Gagnon.Depuis le début du volet syndical des travaux de la commission Charbonneau,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], Jean-Guy Gagnon écoute religieusement les témoignages rendus sous ordonnance de non-publication. Il n’est pas surpris par les propos d’entrepreneurs victimes de prises de contrôle hostiles par les Hells Angels. Depuis 1995, au moins, les motards criminels tentent d’infiltrer l’économie légale pour blanchir les profits de la vente de drogue. « L’industrie de la construction est propice à ça,explique-t-il. Il y a beaucoup de travail au noir, une mobilité de la main-d’oeuvre, et c’est facile d’ouvrir des compagnies. »Redoubler d’effortsM. Gagnon a été nommé conseiller spécial aux enquêtes par la présidente de la CCQ, Diane Lemieux,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], en septembre 2011. Sa nomination suivait de près l’adoption de la Loi concernant la lutte contre la corruption, qui a élargi le mandat de la CCQ pour y inclure un volet « prévention ».Sous sa direction, une quarantaine de techniciens aux opérations et d’inspecteurs chevronnés ont été regroupés au sein d’une escouade tactique. Les quelque 80 bases de données de la CCQ, toutes indépendantes les unes des autres,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], ont été regroupées en un seul outil afin d’effectuer des recoupements de manière plus efficace.M. Gagnon et son équipe ont identifié une dizaine de stratagèmes utilisés dans l’industrie. Bon an mal an, la CCQ transmet 200 dossiers à Revenu Québec ou à la police, principalement à l’Unité permanente anticorruption (UPAC).Selon l’ex-policier,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], la CCQ doit faire plus à l’interne. « La CCQ ne fait pas peur, déplore-t-il. On doit aller ailleurs dans nos méthodes d’enquête. La CCQ a un rôle majeur dans l’inspection des chantiers et l’enquête aux livres dans les entreprises. C’est un rôle qu’on est les seuls à remplir et on peut s’améliorer. »La CCQ souhaite faire des vérifications plus poussées sur les chantiers. En vertu de la loi R-20, ses enquêteurs disposent de l’équivalent d’un pouvoir de perquisition (sans mandat) pour obtenir les registres de paie et les systèmes d’enregistrement de la main-d’oeuvre de toute entreprise de construction. Ces pouvoirs d’enquête seront de plus en plus utilisés, promet-il.M. Gagnon en appelle enfin à une meilleure collaboration entre les principaux acteurs impliqués dans la lutte à l’évasion fiscale et à l’infiltration du crime organisé sur les chantiers. La Régie du bâtiment du Québec (RBB), le fisc et les corps policiers doivent assurer un meilleur partage de l’information. « L’important, ce n’est pas de savoir qui a réussi. C’est de travailler en équipe, tout le monde, pour mettre fin au fléau », estime-t-il.Jean-Guy Gagnon demeure optimiste. Les 400 plaintes déposées par des entrepreneurs à la suite de la grève de deux jours, en octobre dernier, et les dénonciations de certains leaders syndicaux tels que Ken Pereira lui donnent espoir. « On arrive à un tournant historique pour redresser cette industrie. Il y a un bon momentum », croit-il.***Les quatre constats de Jean-Guy Gagnon1. La loi R-20, régissant les relations de travail dans l’industrie, est désuète et elle mérite d’être révisée. Adoptée en 1968, la loi est comme « une courtepointe difficile à faire appliquer », dit-il.2.L’industrie de la construction a beaucoup trop de points en commun avec le crime organisé : recours à la violence et à l’intimidation, difficultés de recrutement des témoins, loi du silence, partage des territoires.3.Le personnel de la CCQ a entretenu historiquement une trop grande proximité avec l’industrie. Quatre employés sur dix ont des liens familiaux avec des membres (syndicaux ou patronaux) de la construction.4. Les stratagèmes d’évasion fiscale ont évolué pour inclure non seulement le travail au noir et la fausse facturation, mais aussi le recours à la sous-traitance à outrance, les faillites répétées,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], le blanchiment d’argent,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], la location de main-d’œuvre non conforme,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], l’autoconstruction à des fins de spéculation, les réclamations en frais de représentation fictifs tenant lieu de salaires, et même l’utilisation de faux bénévoles. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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