aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 5:05 am Sujet du message: La collusion a de tout temps été pr |
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La collusion a de tout temps été présente
Plus ça change, plus c’est pareil… Depuis l’époque de la Grande Noirceur, alors qu’il y avait encore un ministère de la Colonisation,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], le gouvernement du Québec se penche périodiquement sur les problèmes de collusion dans l’octroi des contrats publics.Le phénomène de la collusion est mondial,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], a dit hier l’ingénieur à la retraite Jacques Lafrance, qui a oeuvré pendant 35 ans dans la fonction publique, à titre de secrétaire associé aux marchés publics (Conseil du trésor).« Les problèmes qu’on a aujourd’hui, on les avait avant », a-t-il dit lors de son témoignage à la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction (CEIC).En se basant sur les données du Conseil du trésor,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], M. Lafrance a évalué à 29 milliards de dollars la valeur actuelle des contrats publics au Québec. Il ne comprend pas pourquoi les municipalités, qui octroient près du tiers des contrats (8,6 milliards), ne sont pas assujetties aux mêmes règles que les autres organismes publics et parapublics. Idem pour Hydro-Québec (3,6 milliards en contrats).Il a aussi mis en garde l’État contre la perte d’expertise dans ses ministères, qui est nécessaire pour rivaliser de compétence avec les entrepreneurs,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], architectes et ingénieurs qui en mènent très large dans la réalisation des contrats et les réclamations pour « extras ». Il a enfin suggéré d’abandonner la politique du plus bas soumissionnaire dans l’octroi des contrats au profit d’une approche à critères multiples pour favoriser les projets de qualité.Un historique de problèmesM. Lafrance connaît par coeur les règles d’attribution des contrats au gouvernement. C’est à peine s’il a feuilleté son volumineux rapport pour répondre aux questions lors de son témoignage.L’argent liquide circulait déjà autour des partis politiques sous le règne de Maurice Duplessis. La pratique d’accorder des « extras » pour dépassements de coûts, qui a fait couler beaucoup d’encre au cours des dernières années, était déjà bien ancrée dans les moeurs des entrepreneurs et des partis politiques.En 1960, lorsque Paul Sauvé est devenu premier ministre,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], l’Union nationale a mis sur pied la commission Salvas, dont le rapport dévastateur a été publié en 1963. Les premières réformes importantes dans l’attribution des contrats datent de 1970,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], sous le régime de Robert Bourassa, mais elles comportaient de sérieuses lacunes.C’est à cette époque que M. Lafrance fait son entrée dans la fonction publique. Il s’étonne des pratiques en vigueur. Les trois mêmes entrepreneurs sont toujours invités par le gouvernement à soumissionner lors d’appels d’offres publics,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], et c’est toujours le même qui présente sa candidature. « On avait un nom qui soumissionnait sur les contrats, et les deux autres ne soumissionnaient pas. On se questionnait. Est-ce qu’elles existent,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], ces firmes-là ? » a-t-il dit.Il faudra attendre l’élection d’un gouvernement péquiste pour qu’un premier fichier des fournisseurs, baptisé Rosalie,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], voie le jour en 1978. Grâce à ce répertoire d’entrepreneurs qualifiés, de nouvelles têtes sont apparues dans la liste des fournisseurs de l’État.Les gouvernements successifs, péquistes ou libéraux, ont tous poursuivi les réformes. La dernière en lice remonte à 2006, avec l’adoption de la Loi sur les contrats des organismes publics. Sa mise en oeuvre n’a été possible qu’après deux ans d’intenses discussions entre les entrepreneurs et les organismes publics qui donnent des contrats.***Avec La Presse canadienne _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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