aderfp633
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 7915 Localisation: England
|
Posté le: Mar Oct 01, 2013 5:14 am Sujet du message: La commission Charbonneau reprend ses travaux lund |
|
|
Le Devoir
La commission Charbonneau reprend ses travaux lundi avec l’intention d’en finir avec l’étude du cas montréalais. Le plat de résistance ? L’ex-maire Gérald Tremblay.La décennie de règne d’Union Montréal à l’hôtel de ville se résume à l’histoire de deux hommes : l’un qui en savait trop, et l’autre qui ne savait rien.Les deux plus importants responsables politiques de la Montréal corrompue sont attendus à la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction (CEIC). Frank Zampino et Gérald Tremblay sont le yin et le yang de la collusion à l’hôtel de ville.Selon les témoignages entendus à ce jour à la commission, M. Zampino était un homme respecté, pour ne pas dire craint. Il en menait large, trop large, à l’hôtel de ville.M. Zampino était « l’homme le plus puissant à Montréal », a déclaré l’ex-vice-président de Dessau, Rosaire Sauriol, dépeint par les procureurs comme l’instigateur du cartel des ingénieurs.M. Sauriol sait de quoi il parle. Il était si étroitement lié à Frank Zampino qu’il obtenait à l’avance les discours importants prononcés par Gérald Tremblay. Avant d’être embauché comme directeur général de la Ville, Claude Léger a eu droit à un dîner privé qui avait toutes les allures d’une entrevue d’embauche avec MM. Sauriol et Zampino.Que le patron de l’une des principales firmes actives dans le cartel des ingénieurs soit associé d’aussi près au processus d’embauche du directeur de la Ville en dit long sur la proximité entre le politique et les firmes de génie-conseil.Nommé à la présidence du comité exécutif dès la première élection de Gérald Tremblay, en novembre 2001,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], le maire de Saint-Léonard s’occupait des affaires courantes à la Ville. Il gérait les finances, l’octroi et des contrats et il assurait la bonne marche des séances du comité exécutif, l’instance la plus importante à la Ville.Rien vuEt Gérald Tremblay dans tout ça ? Le maire ne se mêlait pas de la gestion de la Ville, comme en attestent les principaux membres du cartel des ingénieurs et l’ex-directeur général, Claude Léger.Son rôle consistait essentiellement à couper des rubans, à incarner l’image de la Ville comme le ferait un diplomate. M. Tremblay n’était pas une potiche, mais il s’intéressait davantage à la « vision » d’ensemble pour la métropole : transport en commun, développement économique, fiscalité d’agglomération, etc.Selon des sources proches du maire, sa ligne de défense à la commission Charbonneau sera la même que celle qu’il a adoptée durant la crise qui l’a contraint à démissionner,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], en novembre dernier.Il dira qu’il n’a rien vu, que des membres de sa garde rapprochée ont trahi sa confiance et qu’il s’est battu, souvent seul, contre la corruption et la collusion à l’hôtel de ville.À cet égard, M. Tremblay a déjà bénéficié d’un coup de pouce de Rosaire Sauriol. Gérald Tremblay « n’était pas dans les dossiers », a dit l’ingénieur qui a démissionné de son poste chez Dessau après son passage à la commission Charbonneau. « Je serais très très très étonné que M. Tremblay ait vu le début du commencement de cette histoire-là de collusion », a-t-il dit.Les derniers fidèles d’Union Montréal pensent aussi que les Bernard Trépanier et Frank Zampino de ce monde ont trahi la confiance du maire.Bernard Blanchet, président du caucus, affirmait récemment qu’il apprenait en même temps que le public l’ampleur du financement illégal fait par Bernard Trépanier, « Monsieur 3 % ».Le vieux roublard a reçu secrètement 900 000 $ de Dessau pendant qu’il s’occupait du financement d’Union Montréal. Monsieur 3 % a livré un témoignage pénible à la commission Charbonneau, en affirmant une chose et son contraire sur son rôle dans la collusion.M. Trépanier a bien tenté de répartir les contrats entre les firmes de génie, mais son manque d’expertise dans le domaine du génie-conseil lui a valu d’être écarté par Rosaire Sauriol et Michel Lalonde. Son système ne produisait pas les résultats escomptés.M. Trépanier a protégé son bon ami Frank Zampino, avec qui il est accusé de fraude pour la vente à rabais des terrains du faubourg Contrecoeur. Il a nié qu’ils étaient tous les deux impliqués dans le partage des contrats, comme l’affirme Michel Lalonde, le « coordonnateur de la collusion » au sein des firmes de génie-conseil.Le registre des appels entre MM. Trépanier et Zampino démontre qu’ils étaient en contact constant, même après la démission de Frank Zampino, en juillet 2008. C’est comme s’ils avaient continué à tirer les ficelles à distance.Des écueilsLa présence persistante de Bernard Trépanier dans le paysage d’Union Montréal donnera du fil à retordre à M. Tremblay.Lorsque l’ex-maire de l’arrondissement Ville-Marie, Benoit Labonté,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], a révélé le rôle de Bernard Trépanier dans le financement occulte du parti, à l’automne 2009, le maire a réagi en affirmant qu’il avait congédié « Monsieur 3 % » en juin 2006.La réalité est un peu plus grise. De l’aveu même de l’agent officiel,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], Marc Deschamps, Bernard Trépanier a été congédié « pour la forme ». Il a continué à faire son travail de solliciteur pendant trois ans, muni d’un certificat valide.M. Tremblay pouvait difficilement l’ignorer. L’ex-maire a été vu par des ingénieurs dans des activités de financement d’Union Montréal au cours desquelles M. Trépanier récoltait des dons, bien après son « départ » en juin 2006.Le maire devra enfin répondre du témoignage dévastateur de Martin Dumont. L’ancien organisateur à la crédibilité fragile a plongé M. Tremblay dans la tourmente, en octobre, en affirmant que le maire était au courant de l’existence d’une double comptabilité au sein du parti. « Moi, j’ai pas à savoir ça », aurait dit M. Tremblay.L’agent officiel du parti, Marc Deschamps, n’a aucun souvenir de cette conversation, comme il l’a affirmé lors de son témoignage. Il a parlé au maire avant de se présenter à la barre, et il est catégorique : la rencontre entre Martin Dumont, Gérald Tremblay et lui n’a jamais eu lieu.M. Tremblay a aussi nié les faits, en réclamant d’être entendu dans les plus brefs délais par la commission, le 30 octobre dernier. Ignoré,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], malmené, blessé,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], il a été forcé de démissionner moins d’une semaine plus tard. L’usure du pouvoir,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], l’addition des scandales, le témoignage dévastateur de Martin Dumont et la découverte des études secrètes sur la collusion ont eu raison de sa légitimité. Il aura une dernière chance de rétablir sa réputation, si c’est encore possible, avec l’ultime acte de sa carrière politique devant la CEIC. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
|