aderfp633
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 Posté le: Mar Oct 01, 2013 5:22 am Sujet du message: La dernière semaine a permis de mesurer tou |
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Le Devoir
La dernière semaine a permis de mesurer toute l’hypocrisie du discours sur le désir de « faire de la politique autrement », dont on nous rebat les oreilles depuis deux ans. Aussi bien au PQ qu’au PLQ, on privilégie toujours la bonne vieille politique d’antan.C’est Bernard Drainville qui s’était fait le plus ardent promoteur de ce « renouveau démocratique ». Dans une entrevue dramatique accordée au Devoir en janvier 2012,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], il déplorait que le PQ soit devenu « un parti comme les autres ». Il était urgent de redonner la parole à la population et de l’écouter.Quand il a lancé son projet de Charte des valeurs québécoises, il a appelé à un débat ouvert et démocratique. Chacun était libre d’exprimer son point de vue, assurait-il. L’expulsion de Maria Mourani du caucus bloquiste avait déjà donné une sérieuse indication sur les limites de cette liberté d’expression, mais on pouvait toujours l’attribuer à une bourde de Daniel Paillé.Le « paquetage » en règle du Conseil du statut de la femme (CSF) pour s’assurer de son appui au projet Drainville confirme la facticité du renouveau promis. C’est la méthode employée régulièrement par le gouvernement Harper pour faire taire ceux qui ne sont pas de son avis. Avec son doigté habituel, Agnès Maltais, qui, entre autres nombreuses responsabilités, s’est vu confier la Condition féminine,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], avait déjà passé un coup de fil à la présidente du CSF,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], Julie Miville-Dechêne, pour la presser d’appuyer le projet. La thèse du malentendu ne tient pas la route. Mme Maltais est trop entière pour que Mme Miville-Dechêne ait pu se méprendre sur le sens de ses propos. L’ingérence politique est aussi claire qu’un et un font deux.La logique est sérieusement malmenée dans cette histoire. Résumons. Maria Mourani a été expulsée parce qu’elle défendait la position traditionnelle du Bloc,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], qui ne correspondrait plus à l’évolution de la société québécoise. Dans le cas de Mme Miville-Dechêne,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], c’est le contraire : on la muselle parce qu’elle veut savoir si le projet Drainville, qui rejoint la position traditionnelle du CSF, répond à un vrai problème.Le CSF s’apprêtait à suggérer qu’on fasse des études pour connaître l’impact de l’interdiction des signes religieux dans la fonction publique. Ce serait certainement utile. À peine 2 % des membres de la fonction publique sont issus des communautés culturelles. De ce nombre, seule une minorité porterait des signes religieux. La question se pose : cela vaut-il la peine de provoquer une telle tempête ?***Les cris d’indignation de Christine St-Pierre seraient plus convaincants si les libéraux donnaient eux-mêmes l’impression de vouloir changer leurs déplorables habitudes. Philippe Couillard fait aujourd’hui figure de farceur avec son PLQ nouveau.On se demande s’il faut rire ou pleurer de la bêtise du député de Robert-Baldwin,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], Pierre Marsan, qui a fait valoir l’octroi d’un permis de garderie pour solliciter des fonds de la communauté juive. Depuis des années, on se demande quelle mouche avait bien pu piquer Daniel Johnson en 1994, quand il a confié ce château fort libéral à un homme qui ne s’est signalé depuis que par son absolue discrétion. C’est à se demander où il était pendant toutes ces années où le scandale des garderies et les frasques de Tony Tomassi faisaient les manchettes.C’est surtout le comportement du nouveau chef libéral qui inquiète. Le plus important défi qu’il devait relever était de faire oublier le très lourd héritage de l’ère Charest en matière d’intégrité,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], à tout le moins de convaincre la population que les choses allaient changer au PLQ. À l’Assemblée nationale, les péquistes ont ironisé sur l’absence de M. Couillard, mais le véritable « fantôme du Parlement » est en réalité Jean Charest.Son parti serait d’une transparence absolue,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], avait assuré M. Couillard. Peu importe l’origine de la fuite qui a révélé la descente de l’UPAC au siège du PLQ à la mi-juillet, il n’en aurait jamais parlé si les médias n’avaient pas découvert le pot aux roses.Ne pas en aviser ses députés était une autre erreur. S’il y a une chose qu’il devrait retenir de son prédécesseur, c’est l’importance des liens qu’un chef de parti doit entretenir avec son caucus. Même aux heures les plus sombres,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], Jean Charest a toujours pu compter sur l’appui de ses députés.Tout cela laisse planer un doute sur la qualité des réflexes politiques de M. Couillard. Il a peut-être été abusé par Arthur Porter, mais les circonstances de son départ du cabinet, en juin 2008, après avoir négocié son association avec un fonds privé d’investissement en santé, ne témoignaient pas d’un grand jugement.Si les accrocs à l’éthique de Nathalie Normandeau ne le troublaient pas, le sixième sens dont les bons politiciens sont dotés aurait dû lui faire écarter sur-le-champ toute possibilité qu’elle reprenne du service. En campagne électorale, il n’aura pas droit à 24 heures pour trouver la bonne réponse.
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