aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 5:36 am Sujet du message: La réélection facile dAngela Merkel |
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Le Devoir
La réélection facile d’Angela Merkel, celle que son prédécesseur et mentor Helmut Kohl appelait « das Mädchen » - la « gamine », devenue aujourd’hui la femme politique la plus puissante du monde -, est-elle une bonne nouvelle pour l’Europe ?Sur le reste du continent,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], « Mutti » (la « maman » adorée de ses concitoyens) passe injustement pour une mégère inflexible qui refuse d’une manière dogmatique de délier les cordons de la bourse pour sauver une Union européenne qui ne sait plus où elle s’en va.Outre l’exagération contenue dans cette accusation - l’Allemagne, au fil des crises qui accablent l’Europe depuis 2009,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], a quand même accepté la mise sur pied (avec le FMI) d’un Fonds européen de soutien aux États en difficulté, puis laissé la Banque centrale européenne racheter des actifs nationaux et jeter des liquidités sur le marché -, il faut savoir que cette politique relativement restrictive à l’égard de l’Europe est très,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], très populaire en Allemagne.Les autres partis à Berlin - hormis l’extrême gauche de Die Linke (8,5 % hier soir) - sont tous d’accord avec cette politique de prudence fiscale et le refus du prêt facile aux nécessiteux de Grèce, d’Espagne ou d’ailleurs. Qu’il soit bien ou mal fondé, égoïste ou non, xénophobe ou non… ce refus exprime, en 2013, un véritable consensus national allemand.L’Union de la droite CDU-CSU (qui triomphe à 42 % des voix… et va chercher 48 ou 49 % des sièges, même sans les libéraux du FDP aujourd’hui effondrés), les sociaux-démocrates (qui stagnent à 26 %) et même les Verts : tous, tous sont au diapason là-dessus : nein,nein, la solution à la crise budgétaire européenne,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], ce n’est pas une riche Allemagne qui ferait marcher la planche à billets et « endosserait » tout le monde.On peut soutenir que c’est une politique à courte vue, suicidaire pour l’Europe, et qu’à défaut d’une mise en commun de la dette des États européens - donc avec des Allemands qui accepteraient de signer -,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], l’euro coulera, et d’autres pays suivront bientôt la Grèce et le Portugal sur la voie de la faillite. On peut affirmer que cette Allemagne riche et prospère qui réélit triomphalement ses dirigeants (imagine-t-on, aujourd’hui, la même chose à Paris, à Rome ou à Madrid ?) vit de plus en plus sur une autre planète que ses voisins mal en point. Mais telle est la dure réalité politique que nous donnent à voir cette campagne et cette élection allemandes.***Pourtant, le modèle allemand n’est pas aussi indestructible qu’il en a l’air : sa démographie stagnante, par exemple, est une menace économique qui appelle - selon certains - à la mise sur pied d’une véritable politique d’immigration, qui n’existe pas encore dans ce pays.La vague historique des Gastarbeiter (« travailleurs invités ») turcs d’il y a 40 ou 50 ans - dont beaucoup sont restés et ont fait leur nid, devenant de véritables Allemands naturalisés - n’a pas eu de suite. Ces dernières années, certains Espagnols, Grecs, Portugais et autres éclopés de la crise européenne,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], sont partis tenter leur chance en Allemagne. Avec des succès mitigés, pour l’instant. La greffe d’un État multiculturel allemand - concept d’ailleurs dénoncé il y a trois ans par Angela Merkel en personne - est encore loin de prendre…Et puis, cette Allemagne laborieuse, exportatrice et prospère, elle comporte une face d’ombre, un revers de la médaille qui, pour la première fois, a été évoqué en campagne électorale : ses criantes inégalités sociales. Dans ce pays sans salaire minimum, à l’ombre de l’aristocratie ouvrière de la métallurgie, tout un sous-prolétariat occupe des petits boulots à six, cinq,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], voire quatre euros l’heure. Le malheureux leader du SPD, Peer Steinbrück, avait inscrit dans son programme l’instauration d’un salaire minimum à 8 euros…Autre sujet quasi absent de cette campagne : l’Allemagne,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], l’Europe et le monde. En campagne, Mme Merkel a soigneusement évité ce type de sujets. L’Allemagne reste un géant économique qui fait jeu égal avec la Chine en matière d’exportations… mais un nain politique et diplomatique,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], qui a « peur de faire peur » et n’ose manifester de leadership ou de vision. Et lorsque,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], à l’occasion, elle ose donner de la voix, c’est pour contredire l’opinion de la France ou du reste de l’Europe sur le même sujet : par exemple le 17 mars 2011, au Conseil de sécurité, sur la Libye.« Mutti » a géré et continuera de gérer son pays comme une bonne mère de famille, dans une perspective d’abord et avant tout allemande. C’est manifestement ce que lui demandent ses ouailles. Mais ce n’est pas ce qu’attend le reste du monde.François Brousseau est chroniqueur d’information internationale à Radio-Canada.francobrousseau@hotmail.com _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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