aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 5:47 am Sujet du message: Le Devoir à Mistissini - C'est aujourd'hui |
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Le Devoir
Le Devoir à Mistissini - C'est aujourd'hui que des Cris tenteront de convaincre le gouvernement de Jean Charest de ne pas se lancer dans le Plan Nord sans eux. Le premier geste de développement qu'est la route des monts Otish est l'occasion pour Québec de démontrer son ouverture à une collaboration sous le signe de la «paix des braves», croient des gens d'affaires de la réserve de Mistissini.«Ce n'est pas seulement bon pour la communauté crie, mais pour tout le Québec. Le Plan Nord,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], c'est un bon projet, mais il ne peut pas se faire sans les autochtones», a affirmé en entrevue au Devoir, Coom Matoush. «On veut faire partie du projet parce qu'on en est capables», a ajouté son fils,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], Christopher.Ce dernier participera à une rencontre prévue cet avant-midi avec le ministre délégué aux Transports, Norman MacMillan. Christopher Matoush préside l'entreprise crie UUCHII (prononcer OUJI),[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], qui signifie en langue crie «grosse roche»,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], mais également «regroupement de personnes». C'est d'ailleurs entouré de partenaires que Christopher Matoush plaidera pour que le contrat de la route des monts Otish (prolongement de la route 167) leur soit confié sans appel d'offres public.«C'est une période de grands changements qui peut apporter beaucoup d'emplois pour les jeunes et les familles de Mistissini. On a des droits et une priorité. Ce sont nos terres», a soutenu Christopher Matoush.Dans le préambule de l'entente Québec-Cris appelée la paix des braves (signée en 2002), on souligne qu'il s'agit d'une «approche globale en faveur d'une plus grande autonomie et de la prise en charge, par les Cris, de leur développement». Cela entraîne une «implication accrue des Cris dans les activités de développement économique sur le territoire conventionné de la Baie-James». De plus, on peut y lire que l'entente «favorise l'émergence d'une expertise crie en matière de développement économique,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], la création d'emplois de même que des retombées pour les Cris».L'enjeu économique est de taille: 332,6 millions pour un chemin forestier de 243 kilomètres. La route 167 se termine à l'heure actuelle à 120 kilomètres au nord de la réserve de Mistissini. De là, elle se rendra jusqu'aux monts Otish en traversant sept territoires appartenant à autant de maîtres de trappes. Ces derniers agissent comme les gardiens d'un patrimoine permettant à chaque famille de pêcher, de chasser et de trapper.Six des sept maîtres de trappe se sont regroupés et constituent 50 % de l'entreprise UUCHII. Ensemble, ils possèdent 92 % du territoire visé par le projet de la route 167. Pour réaliser le chantier de la route 167, UUCHII s'est alliée à deux entrepreneurs dont c'est la spécialité (Excavation Marchand et Pavage Boisvert). UUCHII contrôle 51 % du consortium. Pour mener le dossier à travers les méandres administratifs et politiques, le consortium a convaincu un avocat à la retraite, Jocelyn Deschamps, amoureux du Grand Nord, de se transformer en lobbyiste.Samedi dernier, M. Deschamps, qui venait de recevoir la convocation du cabinet du ministre MacMillan après avoir déposé le dossier il y a deux semaines, s'est rendu à Mistissini avec Yvan Boisvert, président de Pavage Boisvert afin d'expliquer l'évolution du dossier aux administrateurs de UUCHII. Le Devoir les a accompagnés dans leur périple.La rencontre s'est tenue dans un camp enfoui dans la forêt, à quelques kilomètres de la réserve de Mistissini. Une large partie de la réunion s'est déroulée en cri,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], plusieurs maîtres de trappe étant unilingues.«Ce ne serait pas possible pour l'entreprise crie d'avancer sans l'expertise de nos amis [Marchand et Boisvert]. Je suis fier de ce partenariat»,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], a assuré Christopher Matoush qui se dit aussi très heureux de voir ses compatriotes cris se serrer les coudes.Mais si les membres du consortium apparaissent solidaires, des tensions avec des leaders de la communauté de Mistissini sont ressorties durant la réunion. Le chef du conseil de bande, Richard Shecapio, a tenté de convaincre les maîtres de trappe de les représenter auprès du gouvernement afin d'obtenir le contrat de déboisement préalable à la construction de la route 167. Selon les documents que Le Devoir a consultés,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], M. Shecapio réclamait une commission correspondant à 10 % du total des contrats. Il agissait au nom de la compagnie Eskan,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], dont l'actionnaire majoritaire est la nation crie de Mistissini.Une semaine auparavant, ce sont des représentants du ministère des Transports qui sont venus sur place expliquer le projet. Beaucoup de Cris ont assisté à la réunion,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], tout comme plusieurs entrepreneurs venus d'un peu partout au Québec. Outre le consortium d'UUCHII-Marchand-Boisvert, des alliances pourraient donc être créées entre Cris et entrepreneurs, afin de mettre la main sur le lucratif contrat.Le ministère a lancé un appel d'offres public le 3 octobre dernier pour la réalisation du premier tronçon de la route 167. Le contrat est évalué entre 60 et 65 millions de dollars. L'ouverture des soumissions est prévue la semaine prochaine.C'est le premier ministre Jean Charest qui a lancé le projet de route 167 en août dernier. Elle se rendra jusqu'au projet diamantifère Renard de la société minière Stornoway Diamond. D'autres projets d'exploitation des ressources naturelles sont prévus le long de cette route, dont le projet Matoush, une mine d'uranium soulevant beaucoup de résistance, mené par l'entreprise Strateco.«Il y a des projets moins acceptables que d'autres», s'est borné à dire Christopher Matoush, un homme de peu de mots. De toute évidence, il préfère se tenir loin de la controverse. Tout au plus a-t-il souligné que le conseil de bande de Mistissini s'était prononcé contre l'exploitation d'uranium. Son père, Coom, estime que l'uranium, «c'est pas bon pour la nature». Mais il ajoute: «J'ai bon espoir que la technologie permettra de contrôler tout ça.»Mais, dans l'immédiat, M. Matoush et ses alliés (MM. Coonishish, Coon, Gunner, Matoush, Mattawasshish et Swallow) espèrent que le gouvernement saisira l'occasion de faire de la paix des braves autre chose qu'un bout de papier. À la fin de la réunion, ils se sont d'ailleurs tous levés pour prier Dieu afin d'obtenir gain de cause. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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