aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 5:54 am Sujet du message: La Ville de Montréal vient daccorder trois |
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Le Devoir
La Ville de Montréal vient d’accorder trois contrats totalisant 956 000 $ à Génivar et à Dessau, des firmes de génie-conseil citées à la commission Charbonneau pour collusion et financement illégal de partis politiques.Il faudra s’y faire : malgré la volonté du gouvernement Marois et des villes de « faire le ménage » dans l’attribution des contrats, des firmes ayant pris part à la collusion et à la corruption dans l’industrie de la construction continuent de brasser des affaires.En privé, des membres de la coalition au pouvoir à l’Hôtel de Ville reconnaissent que le moindre contrat d’infrastructures peut devenir un casse-tête éthique pour les élus. Les entreprises « propres » capables d’exécuter de grands travaux se font rares, soulignent-ils.Mercredi, l’administration du maire Michael Applebaum a ainsi fermé les yeux sur les manquements à l’éthique avoués par Génivar et Dessau et leur a accordé des contrats en faisant valoir « l’urgence » d’agir. C’était une sorte de répétition de l’histoire rocambolesque du contrat de 5,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url],2 millions pour remplir les nids-de-poule, accordé il y a deux semaines à des fournisseurs entachés sur le plan éthique.Génivar, qui change de nom pour s’appeler désormais WSP, a obtenu mercredi un contrat de près de 750 000 $ pour préparer les plans et devis en vue des appels d’offres de deux centres de compostage municipaux. L’entreprise a touché un autre contrat de 60 000 $ pour évaluer l’état du toit du Biodôme de Montréal.La firme Dessau a pour sa part obtenu un contrat de 146 000 $ pour produire les plans et devis de réfection de huit stations de pompage « vétustes » dans l’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro.Urgence d’agir« Ce sont des travaux urgents pour lesquels il faut agir vite », a expliqué au Devoir Jonathan Abecassis, attaché de presse au cabinet du maire Applebaum. Les deux autres partis membres de la coalition, Vision Montréal et Projet Montréal, ont appuyé l’attribution des contrats.Le comité exécutif a demandé au gouvernement Marois de soumettre ces trois contrats à l’approbation de l’Autorité des marchés financiers (AMF),[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], comme le permet la loi 1 sur l’intégrité,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], adoptée par Québec. Dans l’éventualité où l’AMF refuserait d’accorder le « certificat de bonne conduite » à Dessau ou à Génivar, les contrats seraient annulés en cours de route. Avec toutes les complications que cela suppose.Les élus de Montréal se croisent les doigts, parce que d’ex-représentants de Dessau et de Génivar ont admis devant la commission Charbonneau avoir enfreint l’éthique. Un ex-vice-président de Génivar, François Perreault,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], a reconnu que la firme a participé à un système de collusion entre toutes les firmes de génie qui faisaient affaire avec Montréal, entre 2004 et 2008. Il a aussi reconnu que des dirigeants de Génivar et leurs proches ont versé plus de 300 000 $ au Parti libéral du Québec,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], de 1998 à 2010.Rosaire Sauriol,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], ex-vice-président de Dessau, a reconnu de son côté que la firme a pris part à un cartel d’entreprises de génie, dans les années 2000, en plus d’avoir fait pour plus de 2 millions de fausses factures pour remplir les coffres des partis politiques à l’aide de prête-noms.Des travaux au ralenti« Ce n’est pas de gaieté de coeur que nous avons accordé les contrats,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], mais il fallait procéder rapidement », a réagi Richard Bergeron,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], chef de Projet Montréal,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], membre de la coalition au pouvoir à l’Hôtel de Ville.La Ville a ainsi obtenu une subvention fédérale de 120 millions, valide en 2013, pour l’aménagement des centres de compostage municipaux. Il fallait lancer au plus vite les plans et devis. Et Génivar était le plus bas soumissionnaire, rappelle M. Bergeron.Ce climat de suspicion envers les firmes de génie ralentit de façon importante les travaux de voirie et d’infrastructures à Montréal, note le chef de Projet Montréal. L’attribution des contrats se fait au compte-gouttes. Les rues, les réseaux d’égout et d’eau potable, les parcs et les autres infrastructures de Montréal ont pourtant bien besoin d’une cure de rajeunissement, souligne Richard Bergeron.Sortie de criseSelon nos sources, Benoit Dagenais, directeur du contentieux à la Ville de Montréal, a fait une présentation aux élus, la semaine dernière, sur la crise éthique qui secoue l’Hôtel de Ville. Il a évoqué une forme « d’amnistie par compensation» pour les fournisseurs embourbés dans des problèmes éthiques : les firmes rembourseraient à la Ville une partie des contrats obtenus au fil des ans, pour compenser les paiements en trop dus à la collusion et à la corruption.Les élus ont accueilli avec soulagement cette porte de sortie de crise. En pleine course à la mairie, la perspective de mener campagne avec des manchettes à répétition sur les dilemmes éthiques en rebute plusieurs. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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