aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 6:27 am Sujet du message: Lchons prise |
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Le Devoir
Bon. Lâchons prise. Les Colocs sans Dédé,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], j’y arrive pas. Ils ont beau se démener comme des beaux diables, Élage Diouf, Vander et Mike Sawatsky, les Colocs là sur la scène du Métropolis ont beau être les Colocs pour vrai, les invités plus que légitimes ont beau y aller corps et âme (surtout Mara Tremblay,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], Marc Déry, qui font aussi partie de l’histoire), l’absence n’est que plus cruellement ressentie.Un grand trou, le grand trou noir de la mort, impossible à combler. À tout le moins pour moi et ceux de ma génération: tout me crie que Dédé Fortin n’est pas là, en ce samedi soir commémoratif – il s’agit, après tout, de célébrer les 20 ans de la sortie du premier album des Colocs. Le chandail matelot de Yann Perreau qui se veut clin d’œil affectueux, mais qui m’est déguisement d’un drôle de goût, ce Jason Hudon débusqué de Québec Issime pour faire le Dédé de service et qui fait un Dédé meneur de claque franchement insupportable, ces Gumboots qui n’en sont pas – la troupe de danse Bourask – et dont la chorégraphie sent le cahier de charges à en sentir le caoutchouc brûlé (fallait des Gumboots, c’est écrit): non. Peux pas. Je refuse.Comme en 2009. Rappelez-vous, sur la grande scène extérieure, Poussière d’étoiles avec les Colocs. Je revois Sébastien Ricard, frais sorti du film Dédé à travers les brumes, chantant avec les vrais de vrais Colocs, mon malaise au bord des lèvres: ce court-circuit entre fiction et réalité ne passait pas l’œsophage. Blocage émotif. Je le comprends plus intensément ce samedi au Métropolis: je ne voulais pas de Colocs sans Dédé en 2009, je n’en veux pas plus en 2013. Autant retourner aux documents d’archives.Fous de joieÇa n’aura pas empêché la foule d’exulter, les deux fois. Au Métropolis, là, maintenant, ils sont fous de joie, au parterre ça saute, ça entonne,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], ça délire de bonheur. Majoritairement, de toute évidence, ils sont jeunes, ils n’étaient pas au Quai des brumes, au vieux Soda, au Spectrum, au Festival d’été de Québec avec les Colocs au début des années 1990, on ne peut pas leur en vouloir d’avait manqué tout ça, et ils ont parfaitement le droit de trouver en ces Colocs devenus tribute band d’eux-mêmes,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], un sacré contentement.Il est vrai que ça déménage, j’avoue. Mike est encore meilleur guitariste qu’il n’était, et c’était un vrai gunslinger, un dégaineur de première. Élage tape aussi fort qu’il tapait,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], Vander assure, imperturbable et totalement solide, les cuivres pétaradent comme il faut pétarader, pas de problème là. Marc Déry donne tout ce qu’il a dans Julie, Éric Goulet et Mara Tremblay sont parfaitement complices dans La rue principale, Mara belle Mara tendre Mara émeut dans Juste une p’tite nuite qui a dans le ton le désir mâtiné de désespoir de la version originale (mon grand moment personnel de la soirée), et Mike est le seul homme sur Terre pouvant chanter le Séropositif Boogie de feu Pat Esposito di Napoli (puisqu’il le chantait AVEC lui à l’époque): tout ça, c’est bon, tout ça vient du cœur, rien à redire.J’ai quand même un problème qui dépasse mon malaise de base avec Yann Perreau, avec Jason Hudon plus encore: ces deux-là cherchent trop Dédé dans leur potage, et ne le trouvent pas, et ça paraît,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], et ils compensent en sursignifiant tout,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], sautent comme des pois dans une poêle, font le party par-dessus leur incapacité à s’incarner dans la situation. Et plus ils en mettent, plus ça marche: le Métropolis en redemande. Ils m’énervent, m’énervent, ça se dit pas.Vient un moment où je n’en puis plus, l’amie qui m’accompagne et qui a connu les Colocs de près n’en peut plus, on s’en va. On leur laisse le party, qui va forcément durer tard, très tard,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], et qui est un triomphe, déjà, et la félicité n’ira qu’augmentant. Grand bien leur en fasse. Moi, j’ai compris pour les fois d’après: sans Dédé, les Colocs,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], ce sera sans moi. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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