aderfp633
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 Posté le: Mar Oct 01, 2013 6:47 am Sujet du message: Si vous voulez voir de la photographie à Mo |
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Le Devoir
Si vous voulez voir de la photographie à Montréal ces jours-ci, les choix ne manquent pas. Alors que se tient la 13e édition du Mois de la photo dans 14 sites, au Marché Bonsecours, la 56e édition du World Press Photo (WPP) bat son plein, avec 156 images prises par 54 photographes. Cette exposition est de plus accompagnée,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], dans le même lieu,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], de deux autres présentations, la 5e édition d’AnthropoGraphia (qui traite de photo-reportage et des droits de la personne) et Regards d’Oxfam-Québec,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], avec des images du Burkina Faso prises par Émilie Régnier.Nous pourrions être tentés de placer le Mois de la photo du côté de la réflexion à long terme sur la photographie et le WPP du côté de l’actualité, du côté de ces événements médiatiques où une image en chasse une autre après avoir été vite consommée. Dans les faits,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], les choses ne sont pas aussi simples. Étrangement, cette année,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], le Mois de la photo a en effet choisi un thème qui fut bien présent dans l’actualité : le drone. Il y aurait dans la mécanique du drone (et des machines où l’image est automatisée) une possibilité de réflexion sur la logique de la machine, mais aussi sur les rapports entre « humains et non-humains ». Des critiques reviendront en ces pages sur le Mois de la photo, mais nous pouvons néanmoins souligner comment le WPP soulève en fait le même type de question (une question qui en Occident nous hante en fait depuis l’Antiquité) : en quoi un système de représentation, que ce soit le texte ou l’image, peut-il nous rendre plus humains ou, au contraire, nous déshumaniser ?La sensibilité photographiqueDans cette exposition où le dispositif de présentation est plutôt banal et les panneaux plutôt petits, le visiteur se posera, entre autres,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], la question de la fonction de ces photographies. À quoi servent-elles ? Par exemple,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], nous pouvons nous demander si un événement comme le WPP n’est pas là pour simplement rassurer le spectateur occidental devant le spectacle horrifiant du reste du monde. Une manière d’éviter de nous confronter trop fortement à nos propres démons ?En effet, dans cet événement, peu de place est donnée aux questions sociales préoccupantes ces jours-ci en Europe ou en Amérique du Nord. On sera surpris de voir à côté d’images de la guerre civile en Syrie (événement qui prend légitimement une place très importante dans ce WPP) ou des luttes en Palestine, deux photos plutôt banales d’Ananda van der Pluijm (des Pays-Bas) montrant comment elle a utilisé la photo pour réapprendre à connaître son frère de 18 ans qui est revenu vivre chez sa mère… Quelques photos nous confrontent à des problèmes plus sérieux en Occident, mais ce sont presque des exceptions, telles ces images de Paolo Patrizi détaillant comment la prostitution « aux bords des routes en Italie est surtout exercée par des prostituées » qui sont « immigrées ». La crise européenne et ses manifestations,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], la pauvreté grandissante dans certaines régions du pourtour de la Méditerranée,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], sont à peine évoquée par une photo d’Emilio Morenatti montrant une fenêtre d’un magasin brisée lors de la grève générale de Barcelone en mars 2012. Le sujet semble bien vite ramassé… Rien sur Sandy et la ville de New York inondée. Et le Canada est totalement absent. On n’y voit aucune image du printemps érable ou du mouvement Idle No More (né en décembre 2012).Cet événement nous amènera à réfléchir à des questions plus larges et chères au théoricien de l’art Georges Didi-Huberman : peut-on vraiment éprouver la souffrance du monde à travers les images ? Est-il possible de vraiment regarder l’horreur de la vérité que les images peuvent nous offrir ? Les images de l’horreur sont-elles à ce point insoutenables que nous ayons besoin de les trouver irréelles (certaines images vous sembleront en effet mises en scène) ? C’est en fait toute la question des limites des images qui est ici soulevée, mais aussi de savoir si l’humain est vraiment sensible à la condition humaine.Collaborateur
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People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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