aderfp633
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 Posté le: Mar Oct 01, 2013 6:54 am Sujet du message: L’éducation |
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L’éducation, une priorité pour la Coalition culture
Le Groupe de travail sur les enjeux du cinéma québécois recevait le 19 septembre les derniers mémoires des différents intervenants entendus lors de ses consultations estivales. D’ici quelques semaines, un rapport d’analyse accompagné de recommandations devrait être envoyé au ministre de la Culture et des Communications, Maka Kotto. En attendant, certains participants, dont la Coalition culture, ont rendu public le fruit de leur réflexion. Selon l’organisme, la santé de la cinématographie nationale passe d’abord par l’éducation.Rappel des faitsNovembre 2012: en dépit d’un rayonnement festivalier enviable, les productions cinématographiques québécoises connaissent leurs pires recettes au box-office. Propriétaire d’une chaîne de cinémas, Vincent Guzzo met ces résultats catastrophiques sur le compte d’un trop grand nombre de «films artistiques lamentards». Les tribunes s’enflamment. On décrète qu’il y a crise.Février 2013: le ministère de la Culture et des Communications charge la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) de mettre sur pied un Groupe de travail sur les enjeux du cinéma québécois. L’été durant, les différents intervenants interpellés par la situation sont rencontrés, dont la Coalition culture (CC).Formée en avril 2012 dans la foulée des compressions fédérales dans le milieu de la culture, la CC regroupe des organismes, associations, syndicats, artisans, techniciens, créateurs,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], enseignants, ainsi que des étudiants, soucieux du devenir du cinéma québécois. Dans le mémoire qu’elle a publié sur son site vendredi,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], la CC soutient d’entrée de jeu que «toutes les questions qui portent sur l’éducation et sur la diffusion des films québécois demeurent prioritaires pour la survie de la culture cinématographique québécoise».Favoriser le développement de la cinéphilie«Si nous voulons développer la cinéphilie québécoise, il faut favoriser son épanouissement. Ce mouvement doit s’amorcer avant tout dans les écoles afin que les jeunes aient l’occasion de voir des films auxquels ils pourront s’identifier», écrit la CC,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], qui rappelle que le Québec est exposé à un quasi-monopole américain puisque,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], dans les faits, les territoires canadiens et québécois font partie du marché dit «intérieur» des États-Unis.Afin d’éviter une américanisation du public québécois, la CC suggère une intervention de l’État visant à faire entrer en force le cinéma québécois dans les écoles. «Comme c’est le cas avec le théâtre où les sorties théâtrales sont en partie une façon pour les jeunes de découvrir cet art fondateur, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport doit développer et mettre en place un programme scolaire (ou parascolaire) destiné aux élèves de niveau secondaire afin de les mettre en contact avec les films et avec les artisans qui les font. »Au collégial,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], on note que le cours de cinéma québécois n’est offert que dans certains établissements et aux seuls étudiants en Arts et lettres. Ce programme étant prochainement voué à porter le nom de Culture et communication, la CC y voit une occasion à saisir.La CC propose ainsi l’instauration d’un «cours complémentaire sur les médias qui serait ouvert à tous les étudiants et à l’intérieur duquel une place importante serait accordée au cinéma québécois. Ce cours aurait pour but de développer la pensée critique autour de l’utilisation des médias dans la sphère publique et privée,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], en analysant le monde de la culture et des communications à partir d’un corpus de films et de contenus québécois».Partenaires potentielsPour peu que de telles politiques soient adoptées,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], la CC croit qu’un organisme comme Québec cinéma, qui chapeaute notamment les prix Jutra et les Rendez-vous du cinéma québécois,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], pourrait y jouer un rôle pivot. Idem pour la Régie du cinéma du Québec, dont le mandat devrait être révisé, selon la CC.«Faut-il rappeler que la création de la Régie, en 1983,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], avait pour objectif de remplacer le Bureau de surveillance du cinéma et d’assurer le plein contrôle sur la diffusion de films sur tout le territoire québécois. Qu’en est-il aujourd’hui avec l’implantation de l’intégrateur américain qui a pris le contrôle des films projetés en salles au Québec? Que dire du contrôle sur les films diffusés sur les autres plateformes? Et des revenus que la Régie pourrait générer pour soutenir la production de films québécois? Près de 75 millions de dollars, c’est le montant (chiffres à l’appui) qu’il serait possible d’imaginer, sans parler de cette fameuse taxe qui pourrait être imposée aux fournisseurs de contenus.»Être de son tempsSur l’épineuse question des recettes aux guichets, la CC se montre catégorique: la seule mesure du box-office pour déterminer le succès ou l’échec d’un film est devenue désuète à l’heure de la navigation 2.0.«Attendu que la salle de cinéma est principalement devenue une vitrine de lancement et de promotion pour annoncer la sortie d’un film,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], il serait donc normal (comme le souligne M. Lampron, président fondateur de la SODEC) de ne pas trop mesurer notre “performance” en fonction du box- office [...] Il faut que les distributeurs s’ajustent à la révolution du numérique et revoient leurs stratégies de diffusion. Car chacun sait que la véritable consommation des “contenus culturels” se déroule maintenant dans l’espace privé des écrans personnels, qu’ils soient domestiques ou transportables. »C’est là que la question de l’éducation revêt toute son importance, plaide la CC, qui rappelle l’intérêt des jeunes, en particulier, pour ce type de dispositifs technologiques.
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