aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 6:56 am Sujet du message: Le maire par intérim de Laval |
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Le Devoir
Le maire par intérim de Laval, Alexandre Duplessis, et tous les conseillers du PRO des Lavallois,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], à trois exceptions près, ont bafoué la Loi électorale en toute connaissance de cause en acceptant des dons illégaux des firmes de génie-conseil, une pratique encensée par l’agent officiel du parti, Jean Bertrand.Le témoignage de l’avocat est un hymne à la gloire du PRO des Lavallois, un parti de 28 000 membres qui disposait d’un budget électoral de 1,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url],1 million de dollars à son zénith, en 2009. Derrière ces apparences de réussite se profilent des violations systémiques de la Loi électorale de la part des élus. À l’exception de Robert Plante, France Dubreuil et Martine Beaugrand, ils servaient tous de prête-noms.De 1995 à 2010,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], les dons des conseillers du PRO à leur propre formation (et ceux des membres de leur entourage) étaient remboursés par huit ou neuf firmes de génie-conseil. « C’était le côté obscur », a reconnu Me Bertrand jeudi à la commission Charbonneau.Les élus ne pourront pas plaider l’ignorance, car ils étaient prévenus par l’agent officiel.« Je leur disais que c’était illégal,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], parce que j’aurais voulu qu’ils me disent : “Non, je ne veux pas en faire.” Ils le savaient que c’était illégal, mais ils le faisaient quand même », a-t-il dit.Outre le maire actuel, Alexandre Duplessis, la liste des fautifs comprend tous les membres du comité exécutif (Basile Angelopoulos, Sylvie Clermont, Benoit Fradet et Jocelyne Guertin) et 20 conseillers depuis 1997.Me Bertrand comprend trop bien qu’il les a aidés à contourner la Loi électorale, qui interdit les dons des entreprises, mais il a de la difficulté à condamner leurs gestes. « C’est du bon monde, du monde honnête », a-t-il dit.M. Plante a toujours refusé les enveloppes brunes. Les conseillères Dubreuil et Beaugrand, élues en 2009, n’ont pas été mises au courant du stratagème par Me Bertrand, qui espérait en vain le départ à la retraite de M. Vaillancourt.L’avocat témoigne avec aisance à la commission, malgré les accusations de complot, corruption dans les affaires municipales, fraude envers le gouvernement, abus de confiance, et recyclage des biens de la criminalité qui pèsent contre lui dans le cadre du projet Honorer.Ses révélations jettent un nouvel éclairage sur la récente sortie d’Alexandre Duplessis, qui réclamait une interruption des travaux de la commission dans les semaines précédant l’élection de novembre prochain.D’un avocat à un notaireMe Bertrand a accepté de tenir la caisse occulte du PRO parce que c’était « la culture du temps ». « Tout le monde le faisait », dit-il.Le Parti québécois,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], où il a fait ses classes comme organisateur dès 1972, recourait systématiquement aux prête-noms pour assurer son financement, a-t-il dit. Une ou deux fois par année, le notaire Jean Gauthier lui remettait de 40 000 $ à 60 000 $ pour les élus du PRO. Lors des années électorales,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], la cagnotte pouvait monter jusqu’à 150 000 $ pour payer les autres dépenses de la formation,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], telles que les faux bénévoles. Ces sommes n’étaient pas comptabilisées dans les rapports de dépenses officiels que l’avocat envoyait au Directeur général des élections du Québec (DGEQ).Gilles Vaillancourt était au courant de ces malversations. L’avocat a prévenu l’ex-maire à deux reprises que l’utilisation des conseillers du PRO comme prête-noms des firmes de génie-conseil n’avait « pas d’allure ». En 1997, il a abordé le sujet en présence d’une tierce partie. Le maire Vaillancourt, irrité, l’a pratiquement ignoré et il a changé de sujet de conversation.En 2005, Me Bertrand a décidé de mettre fin au stratagème, une initiative qui a très mal passé. Le maire Vaillancourt l’a convoqué à ses bureaux, l’année suivante, pour lui intimer un ordre : « Tu vas recommencer. » Me Bertrand s’est exécuté jusqu’en 2010, alors que l’usure du pouvoir, des scandales et des enquêtes ont affaibli la poigne que M. Vaillancourt exerçait sur Laval depuis 1989.Loin de VaillancourtL’agent officiel a minimisé ses relations avec M. Vaillancourt, en niant qu’il ait été un proche du maire, comme l’ont rapporté les médias lors de leur récente arrestation, avec 35 présumés complices.M. Bertrand est allé au-devant des questions en affirmant,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], dès les premières minutes de son témoignage : « Je n’ai jamais donné d’argent comptant à M. Vaillancourt. »M. Bertrand soutient qu’il a dîné en tête-à-tête avec Gilles Vaillancourt trois fois en l’espace de 28 ans. « Je n’avais pas de contact avec M. Vaillancourt. Je n’étais pas un proche, a-t-il dit. Je l’ai toujours vouvoyé, en privé comme en public. »L’une de ces rencontres, vers 2004 ou 2005 à Sainte-Anne-de-Bellevue, impliquait Me Bertrand,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], M. Vaillancourt, l’ex-premier ministre Bernard Landry et les épouses des trois hommes.Agent officiel du PRO des Lavallois de 1984 à sa dissolution l’automne dernier,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], Me Bertrand s’est dit encouragé par la pression exercée par les policiers et les journalistes d’enquête vers la fin des années 2000. « Ça m’a permis de reprendre le contrôle sur le parti », a-t-il expliqué.Le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) ne s’est pas vraiment soucié du financement du PRO des Lavallois au fil des ans. La première inspection sérieuse de ses finances a été faite en 2010 seulement.Me Bertrand reviendra à la barre à la reprise des travaux de la commission, le 10 juin prochain.***Panique à l’Hôtel de VilleLes révélations de Jean Bertrand ont semé la panique à l’Hôtel de Ville de Laval. Le maire Alexandre Duplessis a littéralement fui les médias. La Ville a publié un communiqué laconique pour réitérer sa pleine collaboration avec les enquêteurs de la commission. « Plusieurs conseillers auront d’ailleurs l’occasion de rendre leurs commentaires lors de prochaines audiences publiques », précise-t-on. Les partis d’opposition ont réclamé la mise en tutelle de Laval. Selon le Mouvement lavallois, M. Duplessis et tous les conseillers qui ont servi de prête-noms n’ont plus la légitimité pour siéger au conseil. À Québec, le ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT), Sylvain Gaudreault, a indiqué qu’il revenait au maire de s’expliquer aux Lavallois. Or, l’administration Duplessis a choisi de ne pas commenter l’affaire jusqu’à ce que la commission Charbonneau complète l’étude de la collusion et de la corruption à Laval. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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