aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 7:14 am Sujet du message: Le président de lAssociation pétroli |
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Le Devoir
Le président de l’Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ), Lucien Bouchard, a dit lundi matin que les entreprises actives dans la recherche d'énergie fossile souhaitent envoyer «un message de patience et de persistance», dans un contexte où le nouveau gouvernement péquiste a émis de sérieuses réserves par rapport à l’exploitation éventuelle du gaz de schiste et du pétrole au Québec. La ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, doit d’ailleurs s’adresser aux membres de l’Association en fin de journée.En ouverture de la quatrième assemblée annuelle de l’APGQ, à Montréal,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], M. Bouchard a admis que «la patience est mise à contribution». Il a ainsi rappelé que les prix du gaz naturel sont très bas à l’heure actuelle sur les marchés, notamment en raison de la production croissante de gaz de schiste aux États-Unis.Mais le président du lobby pétrolier et gazier a surtout fait référence à des propos tenus par la ministre des Ressources naturelles,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], Martine Ouellet, en septembre. Quelques heures à peine après sa nomination, cette dernière a soutenu que l’exploitation du gaz de schiste ne pourrait jamais se faire sans risques pour l’environnement. «Je ne vois pas le jour où il y aura des technologies qui permettront une exploitation sécuritaire [des gaz de schiste]», a-t-elle dit. Elle a aussi formulé des réserves quant aux travaux du comité qui mène actuellement l’Évaluation environnementale stratégique (EES) des hydrocarbures au Québec. «Nous avons dénoncé le comité de l'Évaluation environnementale stratégique, où il y a des gens qui sont directement en conflit d'intérêts. Comment vous voulez avoir la confiance de la population quand il y a des gens directement intéressés?»Par la voie d’un communiqué de presse, Lucien Bouchard avait par la suite dénoncé l’«interdit inconditionnel et a priori» formulé par la ministre. «Le gouvernement a-t-il déjà conclu, à l’instar de la ministre,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], d’imposer de toute façon un moratoire à l’exploration et à l’exploitation du gaz naturel de schiste, peu importent les résultats des études en cours ou à venir?», avait-il ajouté. La première ministre Pauline Marois avait alors dû réitérer que son gouvernement entendait attendre d’avoir en main le rapport de l’EES avant de statuer sur la suite du dossier.Lundi matin, M. Bouchard a toutefois tendu la main à Mme Ouellet en soulignant que c’est lui qui a demandé à la ministre de venir s’adresser aux membres de l’APGQ. «Ayant été en politique moi-même, je trouve que c’est la chose à faire. On peut être en accord ou en désaccord avec un milieu ou une industrie, mais je crois que c’est un geste démocratique et de courage de venir s’adresser aux gens pour leur dire comment on voit les choses», a-t-il fait valoir. «Ce sera peut-être l’occasion d’engager un dialogue plus rationnel et plus nourrit», a ajouté l’ancien premier ministre du Québec.Le regroupement n’entend pas lancer l’éponge,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], peu importe le message envoyé par les péquistes. «Les nouveaux gouvernements ne changent pas la réalité. Et la réalité, au Québec, c’est que nous avons d’immenses ressources naturelles, qu’il s’agisse du patrimoine minier, du patrimoine pétrolier ou gazier. Et il est inévitable, en cours de route,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], qu’on va devoir mettre à profit ce potentiel de richesse et de développement économique dont le Québec a tellement besoin.»Le discours du gouvernement du Parti québécois contraste avec celui du gouvernement libéral de Jean Charest, qui n’a jamais caché son préjugé favorable envers l’exploitation des hydrocarbures québécois. En septembre 2009, l’ancienne ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Nathalie Normandeau, avait même dit vouloir travailler pour faciliter la vie aux joueurs du secteur pétrolier et gazier dans le cadre d’un discours prononcé à la tribune de l’APGQ. «On va vous permettre de déployer vos ailes et,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], dans ce sens, on souhaite une loi qui nous permette d'être plus efficaces», avait-elle dit. Avant que le débat public sur le gaz de schiste n’éclate, les libéraux préparaient une loi sur les hydrocarbures qui devait être présentée au cours de l’automne 2010. On prévoyait alors que les premiers puits de gaz de schiste seraient exploités avant la fin de 2010. Non aux «énergies sales»Les différentes conférences organisées lundi et mardi par l’APGQ font une large place aux questions liées au potentiel de développement de l’industrie pétrolière et gazière au Québec, notamment en ce qui a trait aux débouchés pour les énergies fossiles. S’il est moins question de gaz de schiste qu’au cours des dernières années, en revanche, le potentiel pétrolier de l’île d’Anticosti est plus que jamais présent dans les discours des entreprises actives sur la plus grande île de la province. Junex et Pétrolia ont mené de nouveaux travaux d’exploration l’été dernier sur ce territoire qui pourrait receler plus de 40 milliards de barils de pétrole. L’assemblée annuelle accueille aussi des conférenciers qui traitent des moyens à prendre pour faire en sorte que les projets d’exploitation puissent se développer dans un contexte d’acceptabilité sociale.Tandis que l’APGQ se réunissait dans un hôtel du centre-ville, quelques dizaines de personnes provenant de différents groupes écologistes sont venues signifier, dehors, leur rejet de l’exploitation des énergies «sales» au Québec. Tous ont plaidé pour une réduction de notre dépendance aux hydrocarbures. «La consommation de pétrole coûte 14 milliards $ par année au Québec et ce chiffre ne cesse d’augmenter »,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], a rappelé Karel Mayrand, directeur pour le Québec de la Fondation David Suzuki. « Chaque dollar épargné sur notre consommation de pétrole peut servir à créer de la richesse ailleurs dans notre économie au bénéfice des Québécoises et des Québécois.» Plus de 40 % du bilan énergétique du Québec est le fait d’énergies fossiles,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], essentiellement du pétrole.Le porte-parole d’Équiterre,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], Steven Guilbeault, a quant à lui affirmé qu’une éventuelle production pétrolière ne pourrait se concrétiser avant plusieurs années, ce qui laisse le temps au Québec pour développer des stratégies de réduction de l’utilisation d’or noir. Les efforts les plus substantiels devront être faits dans le secteur du transport. _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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