aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 7:40 am Sujet du message: Le surréalisme et les femmes de parole(s) au FIL |
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Le surréalisme et les femmes de parole(s) au FIL
Dès lors que l’on parle du mouvement surréaliste, on pense à André Breton, à Max Ernst, à Luis Buñuel, à Louis Aragon… Bref, on pense à des hommes. Et les femmes ? L’Histoire s’est bornée à se souvenir d’elles comme de muses indispensables,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], voire de « périodes » dans la vie d’un artiste. Mais elles furent plus,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], tellement plus. Unica Zürn, Joyce Mansour, Claude Cahun, Leonora Carrington, Alice Rahon : toutes publièrent, peignirent, déclamèrent ou photographièrent le surréalisme. Dimanche soir, le Festival international de la littérature (FIL) remet leurs paroles à l’avant-scène.D’ores et déjà incontournable, le spectacle Rose au coeur violet est la noble infante de la poétesse Christine Germain (Textes de la soif). Pendant six ans, cette dernière a partagé avec Michel Garneau la barre de l’émission Les décrocheurs d’étoiles à la chaîne culturelle de Radio-Canada, une rare tribune radiophonique pour la poésie où Christine Germain eut l’occasion de se familiariser avec les textes de femmes surréalistes,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], fort difficiles à recenser.« Ça a toujours été important pour moi, quand je monte des spectacles, de faire connaître des paroles qui sont peu ou pas connues. Celui-ci est un peu la suite logique de mon passage à la radio, explique Christine Germain. C’est d’ailleurs Michel Garneau qui m’a mise sur la voie en m’offrant un livre magnifique de Georgiana Colville intitulé Scandaleusement belles,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], et qui documente l’apport de plus d’une trentaine de femmes au mouvement surréaliste. La découverte ! Non seulement ces femmes étaient présentes pendant le mouvement, mais elles étaient multiples ; elles faisaient beaucoup de choses : peinture, photographie, poésie,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], théâtre, etc. »Muses orphelinesHormis leur affiliation au surréalisme et, souvent, à ses figures de proue masculines en tant que modèles et amantes, ces femmes ont toutes en commun d’être à peu près inconnues. Voilà qui est paradoxal, comme le note Christine Germain. « Le surréalisme est un mouvement qui se posait en réaction contre les valeurs du temps et qui se caractérisait entre autres par une célébration de la femme. » Ou la représentation de la femme ? Un fond conservateur couvait-il sous la revendication de moeurs légères et libérées ?Il n’empêche que ces muses orphelines de notoriété n’ont pas été que des compagnes (Leonora Carrington celle de Max Ernst, Unica Zürn celle de Hans Bellmer, Alice Rahon celle de Wolfgang Paalen). Elles ne se sont pas contentées de prendre la pose ou d’inspirer passivement ces messieurs. Elles ont pris le mouvement surréaliste à bras-le-corps.Passeuses de parolesC’est particulièrement vrai de Nora Mitrani, qui a grandement contribué au développement de la pensée surréaliste en publiant de nombreux essais critiques.« Des surréalistes, la femme aimée, ambiguë, est, tour à tour, la tiède habitante du cocon et celle de l’espace extérieur où l’âme stridente s’affole de sa propre lucidité ; tantôt créature trop charnelle, vénéneuse, rose publique, tantôt Nadja aux yeux cernés de noir, magicienne, sibylle, médiatrice de l’invisible. Mais peut-être saura-t-elle, sait-elle déjà assumer simultanément les deux rôles ? (Alors les catégories masculines ne vaudront plus très cher, et les hommes auront peur) », écrivait-elle en 1956.« À partir de 1947, Nora Mitrani est celle qui a écrit la plupart des manifestes surréalistes, indique Christine Germain. Elle a eu recours à différents noms de plume, souvent masculins. » Stratagème qui facilita la publication de ses textes à l’époque, mais qui contribua, à terme, à laisser l’auteure dans l’ombre.Plutôt que de cultiver une vaine colère face à l’Histoire et ses tendances phallocrates, Christine Germain a plutôt choisi de faire connaître ces femmes surréalistes. Ainsi donc,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], lumière sera faite dimanche 20 h au Lion d’or, alors que cinq écrivaines québécoises rendront hommage à leurs prédécesseures, chacune ayant produit une création à partir de l’oeuvre d’une surréaliste ; reflet contemporain de naguère. Karoline Georges, Carole David, Dominick Parenteau-Lebeuf, Christine Germain et Véronique Cyr révéleront alors ce que leur ont inspiré les poèmes, peintures, essais ou photos d’Unica Zürn,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], Joyce Mansour, Claude Cahun,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], Leonora Carrington et Alice Rahon, respectivement.Des projections et un quintette d’interprètes (Louise Bombardier, Violette Chauveau, Christine Germain, Marika Lhoumeau, Isabelle Roy) contribueront à ce qu’opère le charme de ce « rendez-vous avec le rêve,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], la magie et l’érotisme des femmes surréalistes ». _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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