aderfp633
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 7915 Localisation: England
|
Posté le: Mar Oct 01, 2013 7:56 am Sujet du message: moncler outlet |
|
|
Le Devoir,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url]
Le succès fou d’On va s’aimer encore n’a rien arrangé : le gars de Sherbrooke a plus que jamais peur pour les siens, et plus que jamais besoin de croire à un avenir meilleur. Entre doutes et convictions, rencontre à coeur ouvert.Du mouron. Vincent Vallières se fait du mouron. Ça lui taraude le dedans pour ainsi dire tout le temps : il s’inquiète, c’est de nature. « Aussitôt que ça va pas bien, une soeur qui appelle pas, un enfant qui est à peine un tout petit peu malade, ça prend toute la place. Je ne peux carrément plus fonctionner. Si, dans la relation de couple, il y a la moindre affaire pas parfaite, ça me gosse. Faut soigner ça,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], je me dis. À un moment donné, t’es trop sensible à tout. »Pour atteindre, lui dis-je de l’autre côté de la table au Placard, faut être perméable. Prix à payer : on ne se sent pas proche d’un artiste repu, content de lui-même, terré dans sa tour d’ivoire, essentiellement préoccupé par ses minous de nombril. « Oui, c’est la qualité du défaut, je comprends ça. C’est mon gaz, la source de mon énergie. Mais ça fait de moi quelqu’un de pas évident à vivre. Je fais foncièrement chier mon entourage avec mes inquiétudes, envers mes enfants,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], ma famille, mes proches,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], mais aussi envers moi-même, dans la création, dans le métier : les systématiques remises en question, l’insatisfaction chronique. Je suis rarement pleinement satisfait. Les chansons de mon nouvel album, je les aime, j’y crois, mais en même temps, je les trouve imparfaites, insatisfaisantes. C’est un éternel work in progress avec moi-même. »Dans le registre achetez-mon-disque-formidable, Vallières a l’approche désarmante en ce lundi d’entrevues à la chaîne. Mauvais vendeur ? C’est le contraire. Vrai de vrai Vallières, voilà tout, on a tout de suite le goût d’aller écouter le disque d’un tel homme. « Le processus d’écriture est intimement lié à cette facette de ma personnalité. Je m’en fais pour ma famille, pour le Québec, pour le monde dans lequel je vis. C’est ben pour ça qu’il y a autant d’espoir dans mes chansons. Ça m’en prend. Beaucoup. Et je pense que ça en prend à pas mal de gens. »Fabriquer l’aube, son cinquième album, déborde d’espoir. Contrepoint nécessaire de la lucidité. Dans la très entraînante country-folk Avec toi, une fois les constats pas drôles alignés (« La grève sur les chantiers/Les mensonges à l’hôtel de ville/Les beaux principes sont pillés/En marge de nos mémoires ») et les craintes affichées (« Et je doute et j’ai peur pour toi/J’ai peur pour moi/J’ai peur pour nos enfants »), le soleil point inexorablement : « Mais je veux croire que le jour qui se lève/Apportera peut-être son lot de trésors/Va donc savoir ». Dans L’amour c’est pas pour les peureux,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], ça se termine sur ces mots : « Accroche-toi mon coeur/J’te jure on peut tenir le coup ». À sa fille Lili, il écrit : « C’est juste une passe/Faut pas perdre patience/J’te jure fais-moi confiance/On va s’en sortir ensemble ».L’homme qui lit« En vieillissant, explique-t-il, j’ai besoin de penser que ça peut aller mieux. Que les choses peuvent se placer. J’ai besoin que mes enfants pensent ça. Leur inculquer l’idée que c’est possible, mais qu’en même temps,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], ça se fera pas tout seul. » Ce que Vallières appelle les « chansons-soeurs » de l’album sont là pour le rappeler, deux chansons qui portent des noms de villes, et beaucoup d’émotion brute : Asbestos et Fermont. Asbestos au temps de la fameuse grève de l’amiante en 1949, racontée du point de vue des grands-parents de Vallières. Et le Fermont du Plan Nord rebaptisé, boomtown aujourd’hui, ville fantôme demain ? Le passé parle au présent. « J’ai voulu que ce soit des chansons d’amour, sur un couple, une famille qui vivent ça de l’intérieur. Le gars à Fermont qui s’ennuie de sa blonde. Ma grand-mère Vallières qui “achète à crédit pour continuer à nourrir les petits”. Cet angle-là. Pour qu’on comprenne le prix humain de tout ça. » Dernière strophe d’Asbestos : « Aujourd’hui astheure que grand-père est parti/Grand-mère tranquille me raconte leur vie/C’t’à pelle pis à pioche mon gars qu’on bâtit/Sa route,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], sa maison pis son pays ».Comme quoi l’aube,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], ça se fabrique. Fabriquer l’aube, beau titre d’album. Vallières précise dans les mentions de provenance que ça lui est venu du roman de Jean-François Beauchemin La fabrication de l’aube. Vallières fournit toujours ses sources, nomme ses maîtres, avoue sans ambages que sa chanson L’amour n’est pas pour les peureux sonne exprès comme The Band (« José Major fait la batterie en total hommage à Levon Helm »), ne s’approprie rien.Un livre ouvert, ce type. Un type qui lit des livres et le dit quand ça l’inspire : Patrice Desbiens, Félix, Pierre Perreault, Marie Uguay sont tous mentionnés dans le livret. « Je me nourris, de poésie surtout,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], les mots me traversent, résonnent. Et si le fait de mentionner Marie Uguay fait que quelqu’un quelque part va aller la lire, je suis content. Je suis un relais, moi. C’était ça, notre intention, avec les Douze hommes rapaillés, c’était répéter Gaston Miron,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], Gaston Miron, Gaston Miron, pour qu’on comprenne : Gaston Miron, poète québécois marquant. Il y a des gens qui shinent aux yeux du grand public, et il y a des fondamentaux comme Gaston Miron : on voulait que ça se sache que ça venait de lui, notre matière première. »Investi de mission, Vincent Vallières ? « Clairement. Mon album, c’est pas un trip indie. Le succès d’On va s’aimer encore, j’ai aimé ça. Je prends pas à la légère la place que ça me donne. Je veux faire des chansons qu’on a envie de chanter, mais je veux aussi qu’en écoutant une de mes chansons à la radio en finissant de travailler, les gens aient plus d’espoir que d’inquiétudes. Et moi aussi. »Fabriquer l'aubeVincent VallièresSpectraVincent Vallières - Fermont (mp3) Vincent Vallières - Avec toi (mp3) _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
|