aderfp633
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 Posté le: Mar Oct 01, 2013 8:02 am Sujet du message: Commission Charbonneau - Un honneur que d’ |
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Commission Charbonneau - Un honneur que d’être le collecteur
Les deux responsables de la caisse occulte du PRO, Jean Bertrand et Jean Gauthier,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], étaient sur les dents le jour où les policiers de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) ont mis le pied à l’hôtel de ville de Laval. Les liens entre l’entrepreneur Tony Accurso et le maire Gilles Vaillancourt leur faisaient craindre des lendemains qui déchantent.Le notaire Jean Gauthier est à ce point récalcitrant dans son témoignage à la commission Charbonneau que le procureur, Denis Gallant, lui a fait jouer six conversations d’écoute électronique dans l’espoir de lui rafraîchir la mémoire.Cinq des conversations mettent en vedette M. Gauthier et son ami Jean Bertrand, l’agent officiel du PRO. Dans les heures suivant les perquisitions du 4 octobre dernier,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], à l’hôtel de ville et à la résidence de M. Vaillancourt, les deux hommes cherchent à connaître les intentions de l’UPAC.Sans se douter qu’ils sont sur écoute, ils avancent quelques hypothèses, entre autres sur les liens entre MM. Vaillancourt et Accurso, qui seront accusés de fraude dans le projet Honorer, au même titre que MM. Gauthier et Bertrand.« C’est le maudit Accurso qui me fait peur. […] Lui là, c’est de la “crocherie” tout le long. Fraude l’impôt,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], fraude ici, fraude là. Mais, pourtant, me semblait que le maire se tenait loin de lui. Y a jamais voulu aller même à des cocktails », avance Jean Gauthier.« C’est parce que c’est la pègre, hein. C’est dangereux, ces gars-là », réplique Me Bertrand.Un homme influentLes échanges démontrent que Jean Gauthier, l’argentier occulte du PRO,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], exerçait une grande influence sur Jean Bertrand. Déjà inquiet et ébranlé par une vérification du Directeur général des élections du Québec (DGEQ), pour des remboursements discutables des dépenses de recherche et de secrétariat, Me Bertrand songe à démissionner. « C’est pas le temps, Jean. Il faut attendre, il faut laisser passer la tempête », dit M. Gauthier.Jean Gauthier a confirmé lors de son témoignage qu’il était en très bons termes avec Jean Bertrand. Il est cependant « tombé en bas de sa chaise » quand il a entendu Me Bertrand affirmer à la commission Charbonneau qu’il prenait ses ordres de lui. « La cuisine du PRO, j’étais pas au courant de ça du tout », assure-t-il.M. Gauthier savait par contre que Jean Bertrand utilisait les élus du parti comme prête-noms, une pratique qu’il n’approuvait pas. Il a déjà dit à son ami Bertrand qu’il y avait « trop d’argent » dans le PRO.Le lendemain des perquisitions, Me Bertrand est estomaqué après avoir lu les journaux du matin,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], faisant état d’un détournement possible de fonds vers la Suisse par Gilles Vaillancourt. « On organise des élections […] mais on fait pas partie des systèmes de même,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], là tabarouette »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], lance l’agent officiel du parti.« C’est ça qui me fait le plus “freaker”»,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], renchérit Jean Gauthier.Une sixième conversation met en scène Jean Gauthier et sa fille, Mélanie, qui travaille à l’hôtel de ville. La fonctionnaire informe son père sur le déroulement des perquisitions, sur un ton qui ne traduit aucune incrédulité. Elle lui coupe même la parole avec insistance - « non, non, non » - lorsqu’il veut mentionner le nom de délateurs potentiels.Choisi par VaillancourtJean Gauthier admet volontiers avoir été choisi par l’ex-maire Gilles Vaillancourt pour percevoir des ristournes auprès des firmes de génie-conseil.« C’était arrangé en haut lieu. C’est dans les moeurs depuis les années 60 », a-t-il témoigné.La juge France Charbonneau lui a demandé s’il avait été choisi parce qu’il avait « une réputation de magouilleur », ce à quoi il a rétorqué : « On pouvait me faire confiance. Je le prenais comme une flatterie, un honneur. »Par la même occasion, M. Gauthier a avancé qu’il n’a jamais discuté de la collecte des ristournes avec M. Vaillancourt. « Jamais le maire ne m’a demandé de collecter. Jamais le maire ne s’est informé à moi, pour savoir si telle personne était venue me porter de l’argent », a-t-il précisé.Il n’a rien reçu en retour pour son rôle de « courroie de transmission » qu’il a accepté afin de rendre service au PRO des Lavallois.Le notaire Gauthier reconnaît donc son rôle de collecteur de fonds illicites pour le PRO des Lavallois… tout en minimisant sa responsabilité. Au meilleur de son souvenir,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], il a joué les porteurs de valise de 2000 à 2005.Des ingénieurs tels que Lucien Dupuis (l’ex-vice-président de CIMA +), Laval Gagnon (ingénieur chez CIMA +) et Jean-Pierre Sauriol (l’ex- p.-d.g. de Dessau) passaient à son bureau pour lui donner des enveloppes ou des mallettes bourrées d’argent. « On ne m’a jamais parlé d’un 2 % », précise-t-il.L’organisateur, qui fut de tous les congrès du PRO des Lavallois, a démenti les informations selon lesquelles il était un proche de Gilles Vaillancourt, voire son conseiller politique. « Il n’y avait pas d’éminence grise à Laval. M. Vaillancourt était sa propre éminence grise »,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], a-t-il dit.M. Gauthier a pris la pleine mesure de ses actes lorsqu’il a entendu le témoignage de l’ancien ministre libéral Marc-Yvan Côté, à la commission Gomery, en 2005. Il a réalisé qu’il tenait exactement le même rôle que M. Côté, ce qui pourrait lui valoir des ennuis. En juin 2006, il prenait sa retraite.Son témoignage se poursuivra mardi.
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