aderfp633
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 Posté le: Mar Oct 01, 2013 8:05 am Sujet du message: Commission Charbonneau - Collusion : le cartel des |
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Commission Charbonneau - Collusion : le cartel des ingénieurs sévissait à Montréal, mais pas au MTQ, selon un témoin
Les firmes de génie évoluaient au sein d’un cartel malsain à Montréal et se transformaient tout d’un coup en entreprises honnêtes pour les contrats du ministère des Transports du Québec (MTQ).L’ex-vice-président de Génivar, François Perreault, n’a jamais eu vent de la collusion dans l’octroi des contrats du MTQ, bien que les firmes à l’oeuvre sur les autoroutes provinciales soient les mêmes que dans les rues cahoteuses de Montréal. Il y avait « un marché ouvert » au MTQ, a dit M. Perreault mercredi à la commission Charbonneau. « C’est très concurrentiel. » Si les mêmes six firmes remportent sept contrats sur dix,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], c’est en raison d’une vague de consolidation dans l’industrie et de leur expertise.Génivar s’intéressait de près à la politique provinciale et aux mécanismes d’octroi des contrats. La firme effectuait systématiquement des demandes en vertu de la Loi sur l’accès à l’information pour connaître l’identité des personnes qui siégeaient aux comités de sélection, après l’octroi d’un contrat.Génivar soignait aussi les partis provinciaux. Ses employés ont versé près de 100 000 $ au Parti québécois et près de 400 000 $ au Parti libéral de 1998 à 2010. À eux seuls, M. Perreault et son épouse ont donné près de 43 000 $ aux deux partis.M. Perreault n’a fait aucun lien entre ces contributions et l’obtention par Génivar de contrats de 311 millions au MTQ entre 1997 et 2012.Au tour de BPREn matinée, le procureur Paul Crépeau a voulu savoir si l’ex-maire Gérald Tremblay était l’ultime responsable du stratagème de collusion à l’hôtel de ville. François Perreault lui avait ouvert la porte en indiquant qu’il n’avait jamais parlé au maire des problèmes de collusion et de corruption, car cela n’aurait rien changé.M. Perreault s’en est tenu à son témoignage de la veille. Au meilleur de sa connaissance,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], le collecteur de fonds Bernard Trépanier gérait le cartel avec l’aide de l’ingénieur Michel Lalonde,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], sur ordre du président du comité exécutif,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], Frank Zampino.En fin d’après-midi, un troisième ingénieur, Charles Meunier (un ex-employé de BPR), a attribué à M. Trépanier un rôle central dans le stratagème. BPR, qui a rédigé l’appel d’offres pour le contrat controversé des compteurs d’eau, n’arrivait pas à percer le marché montréalais lors de l’élection de Gérald Tremblay, en 2001.Le problème s’est réglé lorsque M. Meunier a fait la connaissance de « monsieur 3 % ». Il lui a d’abord acheté des billets pour les cocktails de financement d’Union Montréal, pour ensuite passer rapidement à des paiements en argent comptant. M. Meunier a remis des sommes de 5000 $ à 25 000 $ à M. Trépanier, à quatre occasions, pour la caisse occulte du parti.FatalismeM. Meunier sera de retour jeudi à la commission. Il se dégage un certain fatalisme de son témoignage et de celui de François Perreault. Ils laissent tous deux entendre qu’ils étaient condamnés à participer au cartel pour obtenir des contrats dans le marché fermé de Montréal. « Si on n’avait pas joué le jeu, je ne crois pas qu’on aurait survécu dans ce monde-là », estime M. Perreault.Les firmes de génie étaient mal à l’aise par rapport à leurs doubles activités illégales de corruption et de collusion. « Les remises d’argent étaient un irritant majeur pour bien des gens que je connais dans d’autres firmes »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], a dit M. Perreault. La cupidité et la crainte de poursuites criminelles ont fait de ces ingénieurs de parfaits complices.M. Perreault a expliqué le stratagème d’une désarmante simplicité qui a permis à Génivar de faire des dons illégaux en argent comptant de 300 000 $ à 400 000 $ à Union Montréal, avec la complicité de ses collègues Yves Lortie et Yannick Bouchard.Les trois ex-dirigeants de Génivar recouraient aux services d’entreprises de construction qui existaient sur papier seulement. Dix-sept firmes acceptaient de faire de fausses factures pour des services fictifs. Elles gardaient une commission de 10 à 15 % et elles retournaient le reste en liquide,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], à M. Lortie ou à M. Perreault, qui étaient les deux intermédiaires de Bernard Trépanier.Certaines de ces firmes avaient des noms tout à fait appropriés pour ces transactions opaques faisant apparaître l’argent comptant comme par magie : Construction Extra,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], Les Constructions Aladin…Fausses facturationsRadio-Canada avait révélé en février 2010 le recours à la fausse facturation chez Génivar. Ce reportage avait suscité la commotion,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], et une enquête interne a été menée, a dit M. Perreault. « Ce n’était pas allé plus loin, on n’a pas fait le pont [avec la collusion] », a-t-il expliqué. M. Perreault a été sanctionné pour sa conduite : il a été privé d’un bonus de 100 000 $. « J’ai payé pour »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], estime-t-il.Le nom d’Yves Lortie a été évoqué à plus d’une reprise à la commission Charbonneau. Grand ami de Robert Marcil, l’ex-patron des infrastructures à la Ville de Montréal, M. Lortie faisait partie de la liste des invités de l’entrepreneur Giuseppe Borsellino lors d’un voyage de luxe en Italie.Yves Lortie et Yannick Bouchard sont par ailleurs les organisateurs d’un déjeuner de financement controversé de l’ex-ministre libérale Line Beauchamp, auquel assistait un membre important de la mafia, Domenico Arcuri.
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