aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 8:16 am Sujet du message: Dodge Challenger - Souvenirs de jeunesse |
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Dodge Challenger - Souvenirs de jeunesse
Ah, les muscle cars… Ils ont fait rêver les ti-culs de ma génération, ces gros bolides américains avec d’aussi gros V8, capables d’accélérer plus vite que des GT italiennes pour le dixième du prix. Évidemment, la comparaison s’arrêtait là : ils ne freinaient pas et la tenue de route était un concept abstrait. Elles ont d’ailleurs souvent servi de cercueils, mais ceci est une autre histoire…Chrysler en avait une belle brochette : Charger, Challenger, Barracuda, Super Bee, Roadrunner… Des noms évocateurs pour ceux et celles qui sont nés entre 1950 et 1970. On associe ces modèles à l’une des plus belles périodes de l’histoire (tourmentée) de ce constructeur. Plusieurs d’entre eux valent d’ailleurs une petite fortune aujourd’hui : dans les ventes aux enchères, ils se maintiennent dans les six chiffres.Parmi les muscle cars célèbres, seule la Mustang a poursuivi sa carrière de façon ininterrompue. Le premier choc pétrolier de 1973 a sonné le glas de cette espèce automobile ; dans les années qui ont suivi, ils ont disparu un à un. Les Camaro et Firebird ont survécu plus longtemps, pour finalement disparaître au tournant du XXIe siècle.Chez Chrysler, le moratoire a duré une trentaine d’années, mais le succès fracassant de la Mustang 2005, avec son style néorétro, a forcé les deux autres constructeurs américains à réagir. La nostalgie est un formidable outil de marketing et GM a joué sur cette corde à son tour en ressuscitant la Camaro. Chrysler avait aussi l’embarras du choix pour piger dans ses anciennes appellations, et c’est la Challenger qui a été déterrée. (Oubliez la Charger qui est désormais une berline. Puissante, certes, mais une berline quand même.)Copier-collerComme Ford avec la Mustang, Chrysler a joué la carte de la nostalgie à fond avec la Challenger. En la regardant de face ou de profil, on a l’impression que ceux qui l’ont dessinée ont appuyé sur les fonctions « copier » et « coller ». Comme son ancêtre, la Challenger du XXIe siècle est un coupé trois volumes, large et intimidant. Tendance oblige, la ceinture de caisse est cependant plus haute, ce qui pénalise, et pas qu’un peu, la visibilité arrière - une lacune exacerbée par l’énorme pilier C. Cochez la caméra de recul dans la liste des options ou suivez un cours de camionnage.Par contre, quelle gueule ! Même si je suis un fan fini de la Mustang,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], je confesse que la Challenger est ma préférée, sur le plan esthétique. Je la préfère aussi à la Camaro,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], qui a trop l’air d’un transformer. Si vous avez la fibre nostalgique,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], comme l’auteur de ces lignes, cette copie quasi conforme de l’originale, celle qui nous a fait fantasmer dans Vanishing Point (Point limite zéro, film culte de mon adolescence), va vous chercher aux tripes, c’est sûr.Déco rétroLe voyage dans le temps se poursuit lorsqu’on prend place à bord en ouvrant d’ÉNORMES (et lourdes) portières, comme en 1970… À l’intérieur,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], c’est large - vraiment large ; la planche de bord est massive et le volant, énorme lui aussi. Derrière lui, quatre cadrans : deux petits de chaque côté des deux gros, soit l’indicateur de vitesse et le compte-tours. Comme il se doit.L’ergonomie, naguère un concept abstrait à Detroit, est cependant en phase avec notre époque. Les commandes sont bien disposées et faciles à utiliser, avec leurs gros boutons. Le seul bémol vient de la chaîne audio, très efficace mais pas toujours simple. La finition et la qualité de construction constituent, elles aussi, une agréable surprise, au point qu’on se demande si c’est le même constructeur qui, hier encore, nous a donné les Caliber, Sebring et autres Cirrus…À l’avant, les larges baquets - tout est format géant dans l’habitacle - ont aussi une allure rétro, sauf qu’ils procurent un excellent support, tant latéral que lombaire, ce qui n’existait pas à l’époque. Chose rare, la banquette arrière est aussi confortable avec ses sièges bien sculptés qui sont presque des baquets eux aussi. Ce qui est ridicule, par contre, c’est le dégagement pour la tête et les jambes. Que l’espace soit aussi compté dans un véhicule de ce format est incompréhensible, que dis-je, inexcusable ! La Challenger est la plus grosse des trois muscle cars américaines ; elle aurait facilement pu être la plus spacieuse. Heureusement,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], le coffre arrière, lui, est conforme aux dimensions du véhicule.Rock pesantEn entrée de gamme, Chrysler propose,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], depuis l’année dernière, le V6 Pentastar, utilisé à toutes les sauces depuis son introduction, il y a trois ans. D’une rare polyvalence, ce moteur est l’un des meilleurs de l’histoire de ce constructeur, rien de moins. Qu’on le loge sous le capot d’une berline, d’un VUS ou d’une camionnette, ce V6 de 3,6 litres offre toujours un excellent rendement. Malgré le poids de la Challenger, ses 305 chevaux suffisent amplement à la tâche, mais pour les montées d’adrénaline, il faut aller du côté des V8.Le son du moteur d’une sportive est aussi important que celui du guitariste dans un groupe rock. Et dans le cas des muscle cars, c’est du gros rock pesant. La Challenger verse autant dans le hard rock que dans le heavy metal, avec ses V8 HEMI de 5,7 et 6,4 litres. Puissance respective : 372 et 470 chevaux. Ces deux V8 émettent une sonorité bien ronde,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url],[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], moins gutturale que celle des Mustang ou Camaro. Ils sont plus souples, aussi. Ce sont là deux superbes moteurs, plus raffinés et moins sauvages que ceux de leurs ancêtres tout en étant aussi puissants et généreux en couple. Ils vous permettront aussi d’accumuler beaucoup de points avec les pétrolières ; rien n’est parfait. Des voix s’élèveront pour dire que ces véhicules sont un anachronisme ; c’est tout à fait vrai et c’est pour ça qu’on les aime.Plus lourde que l’originaleLe format et le poids constituent les deux plus sérieux handicaps de la Challenger. On est à des années-lumière de la philosophie du « light is right » si chère à Colin Chapman, le père des Lotus. Imaginez, la Challenger du XXIe siècle est plus lourde que l’originale ! Il faut dire qu’elle repose sur le châssis de la Chrysler 300 et on a justement l’impression de conduire une version deux-portes de cette grosse berline. L’amortissement souple de la version de base (et même celui de la R/T) nous ramène lui aussi dans les années 1970.Sur un parcours sinueux,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], la Challenger souffre de la comparaison avec les versions plus sportives des Mustang et Camaro. Grâce à des réglages de suspension plus sportifs et une monte pneumatique plus agressive, la SRT a plus de mordant et de fermeté, mais elle ne peut défier les lois de la physique. En revanche, c’est la plus confortable du trio. Celui qui achète une Challenger pour frimer ou pour se rappeler le bon vieux temps sera comblé par la douceur de roulement de ce gros coupé dont le châssis, ne l’oublions pas, est d’origine Mercedes. Respect.ConclusionDans ce monde de plus en plus aseptisé qui est le nôtre, la Challenger est tout sauf politiquement correcte et c’est ce qui me la rend sympathique. Et en bonne rebelle, elle est charismatique, que dis-je, magnétique, de sorte qu’on finit toujours par lui pardonner ses travers. Si je devais choisir une des trois muscle cars pour traverser les États-Unis d’est en ouest, ce serait elle, en raison de son confort de roulement et du ronronnement de son V8. Comme Kowalski dans Point limite zéro…Collaborateur _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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