aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 8:32 am Sujet du message: moncler on sale |
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Le Devoir,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url]
Les travaux de la commission Charbonneau ont permis de lever le voile sur de nouveaux détails concernant le scandale du Faubourg Contrecoeur qui a ébranlé l’administration de l’ex-maire Gérald Tremblay à compter de 2008. Lors de leurs témoignages,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], l’ingénieur Michel Lalonde et l’ancien haut-fonctionnaire de la Ville de Montréal, Joseph Farinacci, ont révélé les jeux de coulisses qui ont conduit Construction F. Catania à mettre la main sur un un vaste terrain de l’est de Montréal.L’ordonnance de non-publication qui frappait les deux témoignages faits devant la commission il y a plus de deux semaines a été partiellement levée mardi après-midi.C'est lors d'un cocktail tenu en 2005 au Rizz, à Saint-Léonard, que l'ingénieur Michel Lalonde,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], a compris que l'entrepreneur Construction F. Catania avait été désigné pour décrocher le contrat du Faubourg Contrecoeur. C'était bien avant le lancement de l'appel de qualification lancé en octobre 2006 au terme duquel deux entreprises devaient se qualifier, soit Construction Marton, une entreprise de Tony Accurso, et Construction F. Catania. «C'est la première fois que j'avais entendu le message», a confié M. Lalonde en relatant l’épisode du Rizz.Michel Lalonde, dont la firme portait le nom de Groupe Séguin à l'époque, a eu maintes fois l'occasion de constater que l’ex-président du comité exécutif, Frank Zampino,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], avait la main haute sur le projet du Faubourg Contrecoeur.Groupe Séguin avait obtenu, en février 2005, le contrat de caractérisation des sols, et Michel Lalonde était donc étroitement lié au dossier. «Ma compréhension des choses, c'est M. Zampino qui était très au fait de la situation», a-t-il répondu à Me Denis Gallant,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], procureur de la commission, qui lui demandait qui était à la tête du projet du Faubourg Contrecoeur.Tutoiements et billets de hockeyLors de son témoignage, Michel Lalonde a commenté les relations entre Frank Zampino et l’entrepreneur Paolo Catania. «C'est des gens de même nationalité. Des gens qui s'accommodaient bien ensemble. Je voyais bien qu'ils se tutoyaient, donc il y avait une certaine proximité. Ils avaient l’air de gens qui se connaissaient bien», a-t-il expliqué.M. Lalonde reconnaît que c'est en raison de ses contacts privilégiés avec Bernard Trépanier, l’ancien collecteur de fonds d’Union Montréal, et M. Zampino qu'il a obtenu le contrat. «Mais j'ai quand même fait mes devoirs», a-t-il précisé.L'ingénieur a par ailleurs eu l'occasion de faire preuve de générosité. Au fil des ans, il aurait offert des bouteilles de vin à Frank Zampino ainsi des paires de billets pour le hockey. Bernard Trépanier l'appelait à l'occasion pour demander des billets pour les enfants de M. Zampino, a-t-il dit.Le directeur général de la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM),[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], Martial Fillion,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], - décédé le 5 février dernier - aurait lui aussi eu droit à de telles attentions, soit une ou deux paires de billets pour le hockey par année. Un jour, en 2008, M. Trépanier aurait abordé M. Lalonde pour lui dire : «On t'a pas trop sollicité dans le projet Contrecoeur. M. Fillion un bon travail. Il fait des travaux chez lui et il a des petits problèmes personnels. Est-ce que tu pourrais lui donner un montant de 5000 $? » M. Lalonde aurait acquiescé et remis l'argent à M. Trépanier: «Je n'ai jamais parlé de ça à M. Fillion. [...] Je n'ai jamais su s'il [M. Trépanier] lui avait remis.»Michel Lalonde affirme aussi avoir avancé une somme de 15 000 $ pour l'entrepreneur Catania, qui voulait «récompenser» l'ancien conseiller municipal de Maisonneuve Richer Dompierre qui avait «donné un coup de main pour s'assurer que les fonctionnaires contribuent bien». «J'ai moi-même avancé argent à Dompierre. Deux semaines plus tard, M. Catania m'a remboursé», a précisé M. Lalonde.Un mandat scindéMichel Lalonde a fait la genèse de son rôle dans l'imposant projet immobilier. Basé dans l'est, Groupe Séguin était «très alerte» à l'égard de tous les projets dans son voisinage immédiat. En 2004, Bernard Trépanier l’informe du projet du Faubourg Contrecoeur et le met en contact avec Martial Fillion, grand patron de la SHDM . «Ça fait plein de sens que tu puisses être là parce que c’est ton secteur», lui aurait dit M. Fillion.Comme une étude préliminaire pour établir la viabilité de ce site est nécessaire, la SHDM confie un mandat à cet effet au Groupe Séguin,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], mais Martial Fillion décide de séparer l'offre de service par activités, faisant en sorte que le mandat initial de 200 000 $ sera divisé en huit, a soutenu M. Lalonde. Ainsi, huit ententes de gré à gré d'environ 25 000 $ seront conclues avec le Groupe Séguin, ce qui aura pour effet de soustraire ce volet au processus d'appel d'offres.Groupe Séguin a ainsi travaillé main dans la main avec F. Catania pour l'évaluation du coût des travaux,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], a expliqué Michel Lalonde. Avant même le lancement de l'appel d'offres, il a transmis à Catania tous ses documents ainsi que les études au fur et à mesure que celles-ci étaient réalisées. La pratique n'est pas habituelle, a-t-il concédé.FarinacciDe son côté, l'ancien responsable des transactions immobilières à la Ville de Montréal, Joseph Farinacci, a tenu tête à une «machine bien huilée» dans le dossier du faubourg Contrecoeur, mais tous ses efforts n'ont pas empêché la vente à rabais des terrains à l'entrepreneur Paolo Catania.À l'origine, l’ancien directeur général de la SHDM, Martial Fillion était prêt à vendre les terrains à Contruction F. Catania pour la modique somme de 1 $. M. Farinacci, qui était le directeur des stratégies et transactions immobilières à la Ville, évaluait le passif du site à moins de six millions de dollars, en raison de la contamination. alors que sous l’impulsion de Martial Filion, la SHDM le fixait à 14 millions en tenant compte des vibrations et inconvénients liés au dynamitage dans la carrière des cimenteries Lafarge. Le site du Faubourg Contrecoeur était assez distant de la carrière pour que les vibrations ne posent aucun inconvénient.M. Farinacci a fait état de pressions subies pour accélérer l’avancement du dossier. Lors d'une réunion avec MM. Zampino et Filion,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], il a argumenté pendant quatre heures pour qu'une étude complémentaire sur la valeur du site soit réalisée. «Je ne voyais pas comment on pouvait procéder si rapidement», a-t-il dit.Finalement, le dossier lui a été retiré pour être confié en totalité à la SHDM. Martial Filion a évalué la dépréciation du terrain à 14,7 millions dans l'appel d'offres, et le prix de vente à 14,8 millions. «J'appréhendais que la ville aurait un manque à gagner très important», a dit M. Farinacci.«J'étais dans une situation où mon lien de confiance s'effritait à vue d'oeil. J'avais plus grand chose à dire, il n'y avait plus de débat et plus de discussions. On m'avait contourné complètement».Le soir même, il a rencontré Gino Lanni, collègue d'université qui travaillait chez Génius. Ne sachant pas que M. Farinacci était contre la vente à rabais, Lanni s'est montré un peu trop bavard. «Il m'a fait comprendre qu'il y a toute une organisation qui s'assurer que la transaction et le terrain soit entre les bonnes mains. Il mentionne le nom de Catania, a expliqué M. Farinacci. Je comprends qu'il semble y avoir une machine bien huilée pour faire arriver les choses.»Lanni s'est aussi vanté de bien connaître le directeur général de l'époque, Claude Léger, un ex de Génius. Fait à souligner, celui-ci s'est dit «horrifié» par la corruption à l'hôtel de ville, et il a feint de ne pas avoir été mis au courant.M. Farinacci a exposé à Claude Léger les irrégularités dans la vente des terrains du site Marc-Aurèle Fortin et du Faubourg Contreoeur. Il lui a annoncé du même souffle sa démission. Claude Léger lui a dit qu'il agissait avec impétuosité, et lui a demandé de réfléchir.M. Farinacci n'a pas fléchi. Le 5 mars 2007, il quittait la ville. Robert Léger semblait alors plus préocupé à donner une tournure positive à ce départ.-----NDLRCe texte a été modifié après publication _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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