aderfp633
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Posté le: Mar Oct 01, 2013 9:03 am Sujet du message: Lingénieur François Perreault ny est |
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Le Devoir
L’ingénieur François Perreault n’y est pas allé par quatre chemins pour expliquer les raisons de sa démission à la vice-présidence de Génivar, vendredi dernier. Il faisait partie du cartel des ingénieurs, et il versait des ristournes de 3 % à Union Montréal sur la valeur de ses contrats.M. Perreault est passé aux aveux dès les premières minutes de son témoignage,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], mardi,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], à la commission Charbonneau. Coupant court aux préambules,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler on sale[/url], il a reconnu sa participation au cartel des ingénieurs,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], qui regroupait « toutes » les firmes de génie actives sur le marché montréalais. « Je n’ai jamais vu personne décider de lui-même d’y aller. Un “outsider”, je n’ai jamais vu ça. Tout le monde était là », a-t-il dit.Le collecteur d’Union Montréal,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], Bernard Trépanier, et le président du comité exécutif, Frank Zampino,[url=http://www.moncler-sale.org]discount moncler jackets[/url], contrôlaient ce système du « partage de la tarte ». Jusqu’ici, M. Perreault confirme le témoignage de son collègue Michel Lalonde,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], p.-d.g. de Génius et coordonnateur de la collusion auprès des firmes de génie-conseil.C’est Michel Lalonde qui fixait « l’ordre des prix », afin que les contrats soient répartis selon les instructions de Bernard Trépanier. C’est aussi Bernard Trépanier qui a contacté M. Perreault pour que Génivar fasse un don occulte de 200 000 $ lors de la campagne de 2005. Par la suite, Génivar a accepté de verser des ristournes de 3 % sur la valeur de ses plus importants contrats, dans le domaine des infrastructures.François Perreault n’a jamais transigé directement avec Frank Zampino, mais il a rencontré de trois à cinq fois M. Trépanier,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler outlet[/url], surnommé « monsieur 3 % », dans les bureaux d’Union Montréal.M. Perreault lui remettait des sommes en liquide de 20 000 $ à 50 000 $ que le collecteur de fonds cachait dans son coffre-fort. Le système de ristournes était géré « à la bonne franquette ». Personne ne tenait une comptabilité serrée. Les dons illégaux affluaient au parti, tandis que les contrats tombaient dans les mains des firmes de génie-conseil.Le marchandage a été payant : de 2005 à 2009, Génivar a obtenu des contrats de 12,5 millions pour la ville centre seulement, selon des données obtenues en vertu de la Loi sur l’accès à l’information.M. Perreault, qui donne l’impression d’un homme n’ayant plus rien à perdre, poursuivra son témoignage aujourd’hui.Double mandat pour OuelletEn matinée, la commission a appris que le groupe Roche comptait sur un allié secret pour percer le marché montréalais. Christian Ouellet était sur la liste de paie de la firme de génie-conseil pendant toute la durée de son mandat à la direction générale d’Union Montréal.De 2003 à 2008, il touchait en moyenne 5000 $ par mois de Roche pour des services professionnels non précisés, pour un total de 327 250 $. Roche lui a fait son dernier versement d’honoraires, en avril 2008, le même mois où il quittait la direction générale d’Union Montréal, un poste qu’il a occupé pendant quatre ans.La double rémunération est suspecte à plus d’un égard. M. Ouellet a caché au maire Gérald Tremblay et à l’exécutif d’Union Montréal qu’il détenait un mandat de Roche. À l’époque, la firme lorgnait le marché montréalais. La firme, membre du cartel des ingénieurs selon le témoignage de Michel Lalonde et de François Perreault, cherchait à comprendre pourquoi elle était incapable d’obtenir des mandats significatifs dans la métropole. Christian Ouellet devait ouvrir à Roche les portes de l’hôtel de ville. Il a fait « pas grand-chose » pour toucher son cachet.Le commissaire Renaud Lachance et la juge France Charbonneau n’ont pas caché leur étonnement devant la nonchalance du témoin par rapport à ce conflit d’intérêts. M. Ouellet est incapable d’y voir une faute. Avec le recul et tout ce qu’il entend dans les médias, il agirait autrement si c’était à refaire.La commission mise au défiM. Ouellet a mis la commission au défi en posant en organisateur « redoutable et intègre ». « Pas personne ne va briser cette réputation », a-t-il prévenu à la reprise de son témoignage.Le procureur Cainnech Lussiaà-Berdou lui a donc présenté le registre de ses conversations avec Bernard Trépanier. Entre 2005 et 2008, ils se sont parlé à 67 reprises. Pourtant, M. Ouellet avait affirmé quelques minutes auparavant qu’il n’entretenait « aucune relation » avec Bernard Trépanier.Le témoin a indiqué qu’il ne se souvenait pas de la nature des échanges, mais qu’il pourrait certainement apporter des explications si on lui faisait jouer des extraits d’écoute électronique.Si l’on en croit Christian Ouellet, « monsieur 3 % » agissait comme un électron libre au sein d’Union Montréal. Le patron du parti ne s’intéressait pas à ses activités de collecte de fonds, une opération pourtant névralgique pour n’importe quelle formation politique.Lorsque Bernard Trépanier a quitté le parti dans la tourmente, en juin 2006, M. Ouellet ne s’est même pas informé des raisons de son départ. « En règle générale, je n’ai aucun contact avec les employés »,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler sale[/url], a-t-il dit.La juge Charbonneau et le commissaire Lachance ont du mal à avaler que M. Ouellet gardait de telles distances dans une équipe restreinte de six employés. « Quel genre de reddition de comptes faites-vous avec M. Trépanier ? », a demandé M. Lachance. Le témoin a répliqué que cette tâche revenait à l’agent officiel du parti, Marc Deschamps.M. Ouellet s’est interrogé une seule fois sur le rôle de Bernard Trépanier, au début de son mandat, en 2004. Des rumeurs circulaient sur la tenue d’une enquête de la Sûreté du Québec sur Bernard Trépanier. M. Ouellet a avisé le maire Gérald Tremblay et son directeur de cabinet, Stéphane Forget. « Ils ont pris bonne note. Ça s’est arrêté là pour moi », résume M. Ouellet.Un mois plus tard, l’avocat Gilles Hébert, impliqué dans les campagnes du maire,[url=http://www.moncler-sale.org]moncler down jackets[/url], l’a informé qu’il n’y avait aucun problème avec Bernard Trépanier, et Christian Ouellet ne s’est jamais plus questionné sur son rôle.***L’opposition est favorable à la prolongationLes partis de l’opposition sont favorables à une prolongation de 18 mois du mandat de la commission Charbonneau. Le député libéral Robert Poëti a déclaré que le gouvernement doit répondre positivement à la demande de la juge France Charbonneau. Le député de la Coalition avenir Québec Jacques Duchesneau a lui aussi plaidé pour que les travaux continuent. Le ministre de la Justice, Bertrand St-Arnaud, a répété que le gouvernement a reçu cette demande de prolongation de Mme Charbonneau. « C’est le conseil des ministres qui aura à statuer sur cette demande, a-t-il dit. Nous sommes en train d’analyser cette demande. » Du côté de l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ), la demande de prolongation a été accueillie plutôt favorablement.La Presse canadienne _________________ People watching the forthcoming beginning of the German half of the inhabitants of Berlin are no interested in co-optation |
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