aderfp633
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Posté le: Mar Mar 18, 2014 8:52 am Sujet du message: Michael Kors outlet 0lij5tzf |
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Commission Charbonneau - «Les échos partout, c’était: “Il faut que tu contribues”»
L’octroi des contrats de génie-conseil était indissociable des dons au PRO des Lavallois à Laval, où l’ex-maire Gilles Vaillancourt aurait régné en maître sur le système de collusion.Trois ingénieurs, Bahjat Ashkar, Lucien Dupuis et Claude Vallée, ont défilé mercredi à la commission Charbonneau. Les témoignages de MM. Ashkar et Dupuis apportent quelques nuances à un portrait assez complet. À Laval, l’ultime responsabilité du partage des contrats reviendrait à Gilles Vaillancourt.L’ex-maire a « inventé le système » pour s’assurer que toutes les firmes de génie présentes sur le territoire récoltent leur juste part de contrats, a expliqué l’ingénieur Bahjat Ashkar. M. Ashkar, de la firme BAFA, a vite compris qu’il devait contribuer à la caisse électorale du PRO pour obtenir des mandats. « Les échos partout, c’était : “Il faut que tu contribues” », a expliqué le témoin, qui ne voyait pas de problème dans la collusion. « Je ne connaissais pas ce mot-là avant, a-t-il expliqué. Le système est comme ça. On vit comme ça. On ne se questionne pas. »Un ancien vice-président de CIMA +, Lucien Dupuis, a fait le même constat. « On écoute les rumeurs et on se rend compte : il faut payer une redevance, a-t-il expliqué. J’étais convaincu que, si on voulait travailler, il fallait le faire. »L’emprise de Gilles Vaillancourt était si forte qu’il a proposé un marché unique à Pierre Vallée. En 1997, son associé, Daniel Lefebvre, s’est lancé dans la course à la mairie. La candidature du fils de l’ancien maire Claude U. Lefebvre agaçait singulièrement Gilles Vaillancourt. Celui-ci a proposé à M. Vallée 15 % du marché lavallois s’il réussissait à « neutraliser » le candidat Lefebvre, et 13 % s’il s’en dissociait professionnellement. Une « maudite bonne affaire » que M. Vallée a refusée, au prix de sévères représailles. Après l’élection, perdue par M. Lefebvre, leur firme a été privée de contrats. Il a fini par vendre l’entreprise à BPR.M. Vallée, qui n’a jamais versé de ristournes au PRO, a eu des mots très durs pour l’ex-maire, aujourd’hui accusé de fraude et de gangstérisme. « M. Vaillancourt a ceci de particulier : il a besoin de dominer, il a besoin de contrôler. »Le système VaillancourtSelon les témoignages de Bahjat Ashkar et Lucien Dupuis,[url=http://cheap-michaelkors-online.weebly.com/]Michael Kors outlet[/url], Gilles Vaillancourt était parfaitement au courant du partage des contrats et du financement illicite du PRO des Lavallois.Environ cinq fois l’an, M. Dupuis s’entretenait avec Gilles Vaillancourt pour discuter des contrats qui seraient attribués à sa firme. « Quand c’était pas possible, M. Vaillancourt disait : “Ce projet-là, tu peux pas l’avoir” », a-t-il relaté.Grâce aux profits générés par la vente de café au bureau et l’achat des plans et devis par les entrepreneurs, CIMA + dégageait de l’argent comptant pour la caisse occulte du PRO. Dès 1996, M. Dupuis remettait environ 15 000 $ par an au notaire Jean Gauthier.« Il n’y a aucune pression qui a été faite sur nous. C’était volontaire », a précisé le retraité de 80 ans. Même s’il n’a jamais parlé ouvertement du système de ristournes avec M. Vaillancourt, il est certain qu’il était au courant. D’ailleurs, lorsqu’il s’est retiré en 1998, le maire a demandé de transiger avec Kazimir Olechnowicz, l’actuel président de CIMA +, a-t-il relaté.Bahjat Ashkar est aussi allé à la rencontre du maire Vaillancourt pour lui demander s’il pouvait contribuer à sa caisse électorale, dans l’espoir d’obtenir plus de contrats. Le maire Vaillancourt l’a référé au notaire Gauthier. « Ça m’a rassuré », a dit M. Ashkar.Claude Deguise, le directeur général de l’ingénierie, informait le gagnant d’un appel d’offres trois jours avant le dépôt des soumissions. L’heureux élu devait « faire la ronde » des concurrents pour les informer de la décision et les sommer de faire des soumissions de complaisance.M. Ashkar est demeuré un petit joueur dans la collusion. Sa firme, rachetée par LBHA en 2000, n’arrivait jamais à obtenir « des contrats charnus ». Dessau, CIMA +, Génivar et AECOM (ex-Tecsult) récoltaient la plus grosse part du gâteau. M. Ashkar s’est plaint de la situation au maire, qui lui a rétorqué : « Il faut faire votre devoir. » Il en a déduit que LBHA « ne payait pas assez ».
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